Analyses de la rédaction :
- Guerre du gaz : l’Italie choisit l’Algérie pour garantir sa sécurité énergétique
En parcourant les principaux titres de la presse italienne, on ne peut que relever ici et là l’appel lancé par de nombreux experts de la péninsule à tirer les enseignements de la tourmente internationale actuelle et à accélérer la cadence de la mise en œuvre du partenariat stratégique avec l’Algérie. Certaines voix appellent même à relancer le projet de construction du gazoduc Galsi en provenance de l’Algérie, qui pourrait traduire cette commune volonté de pérenniser de manière substantielle et significative les relations bilatérales.
A la lumière des données en provenance d’Ukraine, une orientation dans ce sens est appelée, selon les experts italiens, à acquérir une importance stratégique, tant pour l’Algérie que pour l’Italie et même pour toute l’Europe. D’aucuns viennent à rappeler que c’est dans cet esprit que la société Galsi a été créée en 2003, en partenariat avec le groupe Sonatrach et plusieurs sociétés européennes, en majorité italiennes. Et de souligner que nombre de lettres d’intention avaient été signées à Milan en mars 2005 et que des pourparlers poussés ont eu lieu dans le chef-lieu lombard, dans le but de finaliser les accords de lancement des travaux du gazoduc, qui devaient être prêts pour l’échéance 2010.
Aujourd’hui et forts précisément du partenariat stratégique voulu par les deux chefs d’Etat, Abdelmadjid Tebboune et Sergio Mattarella, la relance de projets aussi ambitieux, sur de positions fortes et sur des thèmes aussi prioritaires que la sécurité et la transition énergétiques et la complémentarité économique sont hautement appréciés des deux versants de la Méditerranée et sont des sujets faisant l’unanimité tant à Alger qu’à Rome. Tout cela aboutirait, nous dit un expert, à davantage de participation des entreprises italiennes à l’effort de modernisation de l’économie algérienne et irait dans le sens d’une croissance partagée, prônée par les deux gouvernements, dans leurs toutes récentes réunions. Ce projet lierait davantage deux pays voisins, qui ont su au fil des ans cultiver convergences, affinités et sympathies, qui se sont consolidées et qui se sont matérialisées durant les moments difficiles.
Vue d’Alger, l’amélioration des conditions de vie des classes moyennes est un impératif au cœur des choix économiques de l’Algérie nouvelle. En effet, tous les programmes de création d’emplois lancés par le gouvernement reposent avant tout sur le souci de concrétiser cet effort de diversification du tissu productif national, auquel l’Italie pourrait aisément adhérer, de par son réseau dynamique de PME et PMI.
Sur le plan stratégique, l’Italie, tout comme l’Algérie, accueille de plus en plus d’immigrés en provenance des pays subsahariens, qui décident de travailler et de s’établir chez elle et vu que le phénomène est en train d’assumer des proportions importantes, Rome a besoin du soutien d’Alger, dans le cadre de ce partenariat stratégique, pour aboutir à une approche internationale et européenne des échanges économiques, équilibrée et abordée de façon adéquate.
Comme l’a si bien souligné le chef de la diplomatie Ramtane Lamamra, lors du récent sommet UE-UA de Bruxelles, notre région a plus que jamais besoin d’un plan international pour le développement économique de l’Afrique ; des investissements massifs sont nécessaires pour créer de nouveaux emplois car continuer à privilégier une approche sécuritaire au détriment d’une approche globale fondée sur le développement ne sert à aucune partie.
L’Algérie et l’Italie peuvent donc mettre leur partenariat stratégique au service de leurs deux économies, mais également au service d’une meilleure gestion des relations économiques globales, qui se répercutent très souvent sur les volets politiques et sociaux des Etats.
Source : Algeriepatriotique
- L’Algérie et trois pays influents d’Afrique créent un G4 et en excluent le Maroc
Cela l'air d'être un front anti Israël que l'Algérie crée au sein de l'UA pour en évincer une bonne fois pour toute l'entité, un front qui comme en son temps BRICS réunit des puissances économiques cette fois exclusivement africaines de taille de l'Afrique du Sud ou encore d'importance du géant pétrolier Nigeria mais qui réserve toutefois une vraie surprise, la présence de l'Ethiopie! Car ce pays dont le taux de croissance est l'un des meilleurs de la Corne de l'Afrique a été de tout temps un allié que s'est inventé l'entité sous de vrai-faux prétexte biblique. L'Ethiopie intégré par les soins de l'Algérie au sein d'un groupe qui veut barrer la route à l'entité au sein de l'Afrique cela veut dire priver les Sionistes de l'une de leurs assises les plus sûrs en Afrique de l'ouest, par le biais de laquelle il cherchait dans le temps à faire chanter l'Egypte, à la priver du Nil via le barrage de la Renaissance et à provoquer un conflit régional comme toujours aux frais des autres mais en étant son principal bénéficiaire. Est-ce le Tigré qui a fini par faire tomber les masques et réveiller le super Abi Ahmed sur l'étendu du complot qui menaçait l’intégrité territoriale de son pays? toujours est-il qu'une bonne partie du fond du commerce qu'est la "sionisation des territoires occupés de la Palestine" en provenance de l'Afrique, les Sionistes le font à partir de l'Ethiopie et un G4 anti Israël qui compte aussi l'Ethiopie dans ses rangs est bien plus qu'un coup de maître. C'est bien mieux en termes d'effets géostratégiques que ce sale coup que les Sionistes ont joué avec l'aide substantielle des Etats Unis au Maghreb et qui a consisté à tendre jusqu'à la guerre les relations entre le Maroc et l'Algérie. Bien mieux parce que m^me les Français reconnaissent que le coup est plutôt tombé à l'eau et on renvoie à un rapport récent signé deux députés français qui dit :" Le Sahara «une source de tensions, mais un risque de conflit limité» Ces nouveaux développements enregistrés depuis le 13 novembre 2020 ont «entraîné une crise majeure entre» le Maroc et l’Algérie, dont le point d’orgue reste l’annonce, le 24 août 2021, par Alger de la rupture de ses relations diplomatiques avec Rabat. Une décision, précisent les deux rapporteurs, suivie non seulement par la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions civils et militaires marocains, mais également par le non-renouvellement du contrat du gazoduc Maghreb-Europe (GME), qui transitait par le Maroc. Nonobstant ce contexte de tension, les deux députés affirment que «la transformation des hostilités au Sahara occidental en un conflit conventionnel entre acteurs étatiques apparaît limité à ce stade». Et de se féliciter qu’ «en novembre 2021, le bombardement – attribué par l’Algérie au Maroc – de camions transitant à l’Est du Sahara occidental et ayant causé la mort de trois Algériens n’a ainsi, fort heureusement, pas été suivi d’une escalade militaire entre les deux pays». A part " for heureusement" qui tend de cacher l'ampleur de la déception de la France qui bien accompagné l'axe US/Israël dans cette entreprise, le rapport semble objectif et proche de la réalité. Ce qui veut dire qu'Alger et Tel-Aviv change de place : sans l’Éthiopie c'est toute une grosse partie des rêves guerriers d'Israël dans la Corne qui s'en vont ou mieux dit qui se retournent contre l'entité.
Source : PressTV français
-Maroc-Israël-USA : un accord pour créer des zones industrielles qualifiées
En visite de travail de trois jours au Maroc, la ministre israélienne de l’Economie et de l’industrie, Orna Barbivay, a tenu, ce lundi 21 février à Rabat, une réunion avec Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du commerce.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration conjointe approuvée le 22 décembre 2020, indique un communiqué du ministère de l’Industrie.
La réunion a été marquée par la signature d’un accord de coopération économique visant, entre autres, « à créer des zones industrielles qualifiées au Maroc » qui permettront de concrétiser la coopération tripartite Maroc–Israël–Etats-Unis, dans le domaine du commerce et de l’investissement et de faciliter l’accès direct des marchandises produites dans ces zones au marché américain.
Source : Medias24
- Tunisie : la banque centrale annonce la dissolution de la Banque Franco Tunisienne
Le coup choc de Tunis? les liens ombilicaux coupés avec la banque de France tsur fond d'un assèchement des ressources finances pour d'obscures ONGs, à l'origine des révolutions colorées.... En Tunisie, la Commission de résolution des banques et des établissements financiers en situation compromise a annoncé, ce lundi 28 février, avoir procédé à la transmission d’un rapport au tribunal de première instance de Tunis pour rendre un jugement de dissolution et de liquidation de la Banque Franco Tunisienne (BFT) et désigner un liquidateur conformément aux dispositions en vigueur. Ce, après avoir constaté « la cessation de paiement » de l’institution bancaire et « l’impossibilité de son redressement ».
Mais les efforts de Tunis pour mettre fin aux ingérences financières dans le pays n'en reste pas là, la Tunisie ayant mis la main sur le financement des ONG, RFI, média français commente avec inquiétude cette décision courageuse : « Un projet de loi prévoit un plus grand contrôle des autorités sur les associations et le président tunisien Kaïs Saïed a annoncé jeudi soir en conseil des ministres qu’il fallait interdire tout financement étranger des associations tunisiennes. Après les partis politiques, la société civile craint d’être la prochaine cible du président… »
Avec Financialafrik et RFI
- Exercices militaires franco-égyptiens en Méditerranée
La France et son grand client en armement l'Egypte mènent actuellement des exercices militaires aériens et maritimes en Méditerranée, a annoncé lundi l'armée égyptienne.
L'Egypte est la première armée à avoir acheté à Paris des Rafale, jusqu'à devenir aujourd'hui la deuxième flotte de cet avion de combat français au monde avec 54 appareils.
En tout, depuis 2015, l'Egypte a acheté pour plus de neuf milliards d'euros d'armement à la France. Le dernier contrat remonte à mai, lorsque Le Caire avait acheté 30 Rafale pour environ quatre milliards d'euros.
Selon le communiqué de l'armée égyptienne les récents exercices "de plusieurs jours" visaient à "préparer toute opération commune en fonction des circonstances". Et surtout à "renforcer les capacités à affronter les défis régionaux et à protéger les infrastructures vitales en Méditerranée".
Source : L’orientlejour