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E-Press du 14 février 2022

Un militaire des forces militaires ukrainiennes vérifie son arme alors qu'il se tient dans une tranchée sur la ligne de front avec les séparatistes soutenus par la Russie près du village de Zolote, dans la région orientale de Lugansk, le 21 janvier 2022.AFP ©

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Au sommaire :

1- L'Iran investit dans des armes intelligentes

Selon le général de brigade Kiomars Heidari, commandant de l'armée de terre iranienne, l’armée a investi dans les armes de pointe automatiques et intelligentes, à longue portée et de précision.

Il a fait état de la formation de l'unité de missiles au sein de la Force terrestre de l'armée qui a reçu les ressources nécessaires pour optimiser son équipement.

« Le nouvel équipement est adapté aux forces de réaction rapide et remplacera les anciens », a indiqué le général Heidari.

Lundi dernier, en marge d'une cérémonie de renouvellement d'allégeance aux idéaux de l'imam Khomeini à Téhéran, Habibollah Sayyari, commandant adjoint de l'armée iranienne pour la coordination, a salué le travail des experts pour la conception et la production de différents types d'équipements militaires.

Il a rappelé que le fondateur de la République islamique d’Iran, le feu imam Khomeini, avait toujours insisté sur l’autonomie militaire du pays.

L'Iran est dorénavant autosuffisant dans le domaine militaire.

Une fois, les responsables ont déclaré que d'autres pays ne vendaient pas d'armes à l'Iran ; Ensuite, l'imam a déclaré que non seulement maintenant, mais aussi tant que les gens soutiendraient la révolution islamique, ils ne vendraient pas d'équipement aux Iraniens, a ajouté le commandant.

Source : Fars News

2- France: des détenus politiques de retour

Les forces de l'ordre ont procédé le 12 février à Paris à 97 interpellations et 513 verbalisations de manifestants, selon le bilan de la préfecture de police, qui a annoncé qu'elle maintiendrait son dispositif ce 13 février.

Les forces de l'ordre ont procédé le 12 février à Paris à 97 interpellations et 513 verbalisations lors des manifestations organisées dans la capitale, et dans lesquelles se trouvaient des opposants aux mesures sanitaires, des participants au Convoi de la liberté ou encore des Gilets jaunes, selon un bilan communiqué par la préfecture de police. Dans un tweet, la préfecture a ajouté qu'elle maintiendrait son dispositif ce 13 février afin d'« empêcher les blocages aux portes de Paris ».

La préfecture a précisé que dans la nuit du 12 au 13 février, les forces de l'ordre étaient intervenues dans le quartier des Champs-Elysées et dans le bois de Boulogne pour « verbaliser et disperser » les derniers participants à cette manifestation interdite par le préfet de police Didier Lallement.

En début d'après-midi le 12 février, plus d'une centaine de véhicules étaient parvenus à rejoindre les Champs-Elysées. Les manifestants ont été évacués progressivement par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes. Parmi les interpellés se trouve Jérôme Rodrigues, un des visages du mouvement des Gilets jaunes et soutien du Convoi de la liberté. Quelque 7 500 membres des forces de l'ordre sont mobilisés par la préfecture de police depuis le 11 février et jusqu'au 14 février, une partie du Convoi de la liberté ayant prévu de rejoindre Bruxelles.

Source : RT

3- Ukraine: une opération-éclaire US se prépare

Les déclarations sur le retrait des troupes américaines, britanniques et canadiennes du territoire ukrainien pourraient finalement n'être qu'une couverture informative pour l'opération à venir dans le Donbass. 

Pour le collectif occidental, dirigé par les États-Unis, il est extrêmement important de veiller à ce que, dans la soi-disant conscience publique internationale, l'idée soit renforcée qu'il n'y aura pas de personnel militaire des pays de l'OTAN en Ukraine dans les jours à venir, pas un seul un. Et si l'armée ukrainienne lance une opération militaire contre la LDNR et que la Russie donne une réponse décisive, alors tout en Occident se résumera à des déclarations selon lesquelles « voici l'agression de la Russie ».

La situation est telle qu'à l'heure actuelle, toutes les informations sur le retrait des instructeurs militaires du territoire ukrainien proviennent des médias occidentaux. L'un des médias qui, ces derniers jours seulement, a réussi à se faire remarquer par une série de fausses publications, y compris le « faux départ programmé » de Bloomberg avec le matériel que l'armée russe a déjà lancé une attaque contre l'Ukraine.

À cet égard, il est difficile de percevoir comme une vérité sans ambiguïté les publications de sources occidentales selon lesquelles des instructeurs militaires des pays de l'OTAN ont quitté ou quittent l'Ukraine. Le personnel militaire occidental peut très bien rester sur le territoire d'un pays voisin de la Russie, de plus, de nouveaux soldats et officiers de l'OTAN peuvent également y arriver. 

Et les déclarations sur le retrait d'un contingent étranger peuvent être liées au fait que si une nouvelle aventure militaire majeure est lancée par les troupes ukrainiennes dans le Donbass, alors les mêmes États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada auront une raison de dire que leurs autorités et leur commandement militaire est prêt à cela « n'ont absolument rien à voir avec cela ».

Dans ce contexte, l'attention est attirée sur la publication dans l'édition britannique du Telegraph, qui déclare que « la Russie crée des conditions dans lesquelles elle devrait donner l'impression que les troupes russes ne font que réagir à l'agression de l'Ukraine et des pays occidentaux ».

Un journal britannique cite maintenant le MI6 affirmant que la Russie cherche une excuse pour « envahir l'Ukraine ». Et après tout, cette publication s'inscrit dans le contexte de la reconnaissance par CNN qu'il ne peut être question d'aucune invasion russe de l'Ukraine, mais exactement ce dont il est question, c'est que « les services de renseignement américains mènent une opération stratégique d'information (désinformation) pour contenir la Russie ».

Il s'avère que toutes les déclarations sur le retrait des instructeurs militaires des pays de l'OTAN du territoire ukrainien s'inscrivent dans cette « opération », qui est en fait basée sur des faux et des bourrages dans les médias.

Source : Topwar.ru

4- OTAN: la France immuablement contre la Russie 

La Roumanie pourrait prochainement voir s’établir un groupement tactique permanent de l’Otan, selon le secrétaire général délégué de l’Alliance. Le pays va déjà recevoir un contingent de 1.000 soldats américains supplémentaires sur fond des tensions entre la Russie et l’Ukraine.

Une présence armée permanente de l’Otan en Roumanie sous commandement français ? C’est le vœu qu’a formulé auprès de la chaîne roumaine Digi24 Mircea Geoana, secrétaire général délégué de l’Otan. Ce pays frontalier de l’Ukraine va déjà recevoir des renforts temporaires américains et français.

« La semaine prochaine, nous aurons une réunion très importante des ministres de la Défense à l'Otan. J'ai bon espoir que nous serons en mesure d'adopter une codécision sur l'établissement d'un groupement tactique de l'Otan en Roumanie, permanent cette fois, avec la France à la barre », a-t-il confié au média.

De tels groupes de combat ont déjà été placés de façon permanente dans les trois pays baltes et en Pologne après 2014, lorsque la Crimée est devenue russe, a-t-il rappelé.

La Roumanie en avait fait la demande, se considérant menacée par un éventuel conflit armé entre la Russie et l’Ukraine. « Il est possible que d'autres pays de la région de la mer Noire ou d'Europe centrale demandent également de tels groupements tactiques », a-t-il conclu.

Jeudi 10 février, le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg avait déjà évoqué la « possibilité d’une présence prolongée dans le sud-est de l’Alliance », citant la Roumanie.

Envoi de soldats français

En janvier, Emmanuel Macron avait déjà indiqué être prêt à envoyer plusieurs centaines de soldats participer aux

« nouvelles missions » de l’Otan, « notamment en Roumanie ». Une annonce confirmée le 29 janvier par la ministre des Armées Florence Parly. Celle-ci avait assuré sur France Inter que ce contingent n’était « pas destiné à une quelconque escalade militaire » mais avait pour but de rassurer les pays membres de l’Europe de l’Est.

De son côté, Washington va envoyer 1.000 soldats depuis l’Allemagne vers la Roumanie pour rejoindre les 900 autres qui s’y trouvent déjà de manière permanente. L’armée a également repositionné un escadron de chasseurs F-16 depuis l’Allemagne vers la Roumanie pour « renforcer la sécurité régional ». 2.000 soldats avaient également été envoyés en Pologne. Boris Johnson s’est lui aussi dit prêt à un « déploiement majeur » à la frontière orientale de l’Alliance.

Depuis des mois, l’Occident accuse la Russie de planifier une invasion de l’Ukraine en massant des troupes à sa frontière, ce que Moscou nie catégoriquement. La Russie estime que ces accusations servent de prétexte à l’Otan pour placer davantage d’équipements et de soldats près de ses frontières.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a dénoncé « l’hystérie informationnelle » des États-Unis et de l’Otan concernant la situation en Ukraine. Depuis fin janvier, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky appelle lui-même au calme, exhortant les Occidentaux à ne pas semer la panique dans son pays.

Source : Sputnik

5- Bruxelles: le jeu trouble des ONGs

Au contraire des lobbys, le rôle des ONG dans la prise de décision européenne est très peu documenté. Thibault Kerlirzin a réalisé ce travail titanesque. Il appelle les institutions européennes à se prémunir notamment contre les ingérences US.

« Des ONG vont elles-mêmes financer d’autres ONG qui vont leur servir plus ou moins de proxy pour faire avancer leur agenda commun. »

Thibault Kerlirzin a longuement étudié les méthodes de plusieurs organisations non gouvernementales. Son verdict: elles jouent un rôle particulièrement trouble dans les institutions européennes. Le consultant en stratégie d’intelligence économique est l’auteur d’un rapport intitulé L’influence des ONG dans le processus législatif européen publié en janvier par la Fondation Identité et Démocratie. L’omnipotence des ONG américaines, de la Fondation Bill et Melinda Gates ou encore de l’Open Society, est glaçante.

Lobbying intense, financements massifs, rencontres plus ou moins secrètes avec de hauts fonctionnaires européens… Ces organisations non gouvernementales ne reculent devant rien pour faire progresser leur cause et leurs intérêts auprès des décideurs européens. Ceux-ci promeuvent pourtant de beaux slogans comme l’inclusivité, les droits de l’homme, la lutte contre la pauvreté ou encore la vaccination des populations.

Kerlirzin a dénombré près de 3.500 organisations inscrites au registre de transparence de la Commission européenne. Des ONG qui agissent la plupart du temps à visage découvert mais dont le fonctionnement reste éminemment opaque. Les comparant à une « toile d’araignée », le consultant évoque ainsi l’instauration de nébuleuses afin de décupler l’influence potentielle de la cause mise en avant par l’ONG initiale : « Une ONG va elle-même bénéficier de financements de la Fondation Gates et pourra financer une autre ONG. »

La fondation de Bill Gates a notamment apporté de massives subventions à des ONG très importantes telles que GAVI, Oxfam ou encore Save The Children.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV