C’est le second aveu historique de McKenzie qui en janvier 2021 avait annoncé publiquement que l’US Air Force a perdu sa supériorité aérienne face aux drones d'Ansarallah : ce vendredi à Abou Dhabi le galonné US à dit : « les USA aident les Émirats mais nos capacités d'interception sont limitées. » L’aveu est d’autant plus cuisant qu’Ansarallah a réalisé sa 14ème chasse au drone à Hajjah à l'aide d’un curieux missile intercepteur infiniment plus performant que Pariot, Thaad, etc.
Selon l'agence de presse russe Sputnik, le général McKenzie, chef du CentCom, s'est dit préoccupé par les attaques d'Ansarallah contre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et a reconnu qu'en raison de la vaste superficie du Yémen, la capacité des États-Unis à détecter et à surveiller les attaques au Yémen est limitée.
« Le Yémen est un grand pays et les décisions doivent être prises en fonction des priorités », a-t-il déclaré.
Faisant référence à l'incapacité des Émirats arabes unis à intercepter les missiles tirés par Ansarallah en direction d'Abou Dhabi et de Dubaï, M. McKenzie a déclaré : "Les États-Unis aideront les Émirats arabes unis à améliorer le système de défense antimissile employé pour abattre les missiles, et ils feront tout ce qu'ils peuvent dans ce domaine, et nous ferons de notre mieux pour aider les Émirats arabes unis à se défendre."
Il n'a pas précisé les termes de l'aide américaine aux EAU, mais une source bien informée a déclaré que les EAU avaient officiellement demandé aux États-Unis de remplacer les missiles utilisés pour intercepter les missiles yéménites.
Dans le même ordre d'idées, l'analyste politique Alireza Taghavinia a écrit sur sa chaîne Telegram : "Beaucoup pensent que l'Arabie saoudite et les EAU, en tant que principaux agresseurs au Yémen, ne sont soutenus que par les pays occidentaux. Ceci alors que les puissances orientales, notamment la Russie et la Chine, ont également vendu toutes sortes d'armes aériennes, d'armes de défense, etc. à l'Arabie saoudite, et nous voyons leurs meilleurs équipements au cours des combats au Yémen."
Mais contrairement aux attentes, a-t-il ajouté, les forces d'Ansarallah, avec leur équipement très réduit, ont pu venir à bout des armes et des technologies les plus modernes de l'Orient et de l'Occident, et après 7 ans de combats acharnés sur le terrain, elles ont pris le dessus.