Au sommaire :
1- L'Iran continuera à booster ses missiles
"L'Iran poursuivra ses plans d'expansion de ses capacités de missiles", a déclaré le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Hossein Baqeri.
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique a dévoilé mercredi le "Kheibarshekan" (littéralement briseur de château-fort ou de bouclier), un missile balistique capable d'atteindre des cibles dans un rayon de 1 450 kilomètres avec une précision extrême.
Dans des commentaires après le dévoilement du missile, le général de division Baqeri a déclaré que la République islamique continuera d'augmenter constamment sa puissance de missile afin de s'opposer aux "agresseurs, à l'arrogance mondiale et aux sionistes meurtriers".
Qualifiant les ennemis de la nation iranienne de laquais des États-Unis et du régime sioniste, le général en chef a déclaré que le pouvoir de dissuasion de la République islamique, qui a effrayé les adversaires, doit être maintenu et renforcé. Le pouvoir de dissuasion de l'Iran est dynamique et non stagnant, a déclaré le commandant. Connu comme un missile iranien à longue portée de troisième génération, le Kheibarshekan est propulsé par du combustible solide et est capable de pénétrer dans les boucliers antimissiles avec une grande maniabilité pendant l'étape d'atterrissage.
La conception modifiée du missile a réduit son poids d'un tiers par rapport aux missiles similaires.
Le missile avancé a été entièrement conçu et fabriqué par les experts de la Force aérospatiale du CGRI.
2- Iran : le boom du combustible nucléaire
Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEIO), Mohammad Eslami, a assuré que son pays est désormais en mesure de produire facilement du combustible nucléaire dans plusieurs proportions, notant l'existence de 12 régions ayant été identifiées comme pôles industriels d'irradiation en Iran.
Lors d'une conférence de presse ce mercredi 9 février, le ministre iranien a évoqué les réalisations dans le domaine de l'énergie nucléaire. "La première mesure qui a été prise a été de réaliser des études et de planifier la promotion de la technologie nucléaire dans tous les domaines, en particulier l'agriculture, l'alimentation et l'industrie", a-t-il déclaré.
« Nous avons identifié 12 zones dans le pays à cet effet en réalisant des études au ministère du Djihad agricole (de l'Agriculture) et au ministère des Routes et de la Reconstruction urbaine, et aujourd'hui nous avons mis en place 12 pôles industriels capables d'accompagner cette transformation avec la participation d'entreprises compétentes désireuses d'investir dans ce domaine. »
La deuxième étape consistait à inviter les grandes industries agroalimentaires à définir l'état et les performances dans ce domaine ce qui pourraient avoir des effets économiques considérables dans cette industrie. Dans la troisième étape, le processus de réinstallation a été lancé à grande vitesse.
M. Eslami a précisé qu'il existe actuellement environ 200 centres de médecine nucléaire dans le pays qui bénéficient de médicaments radioactifs produits par l'AIEA, et environ 1 million de patients reçoivent des services de cette manière chaque année par l'intermédiaire de ces centres.
Le réacteur de Téhéran est un réacteur de recherche et n'est utilisé qu'à des fins humanitaires. « Le combustible nucléaire utilisé dans le réacteur de Téhéran est de 20 %. Les sanctions américaines nous avaient empêchés de produire du carburant enrichi à un taux supérieur à 3,67%, alors que les Européens nous avaient promis de nous fournir le carburant nécessaire, mais ils n'ont pas tenu parole. Nous avons donc été obligé de le produire de manière fiable, et aujourd'hui nous pouvons facilement produire ce combustible dans différentes proportions », a-t-il ajouté.
Concernant les programmes de l'Organisation de l'énergie atomique pour achever les phases 2 et 3 de la centrale nucléaire de Bushehr, il a déclaré : « La première centrale de Bushehr est maintenant opérationnelle, mais les phases 2 et 3 ont pris du retard en raison de problèmes financiers, mais nous espérons, suite à la visite du président en Russie et aux accords conclus, que nous pourrons poursuivre le projet rapidement dans les années à venir pour rattraper 27 mois. »
M. Eslami a exprimé l'espoir "de pouvoir activer toutes les mines contenant des matières radioactives et de produire du yellow cake jusqu'aux 10 000 tonnes dont nous avons besoin d'ici 2041".
La centrale nucléaire de Bushehr a produit, au cours des sept années de son activité, environ 50 milliards de kilowattheures d'électricité, ce qui équivaut à l'économie d'environ 80 millions de barils de pétrole.
Le patron de l'OIEA a également révélé que le 9 avril, de nombreuses réalisations nucléaires seront dévoilées. Quant au réacteur d’Arak, il a déclaré qu'il sera achevé d'ici la fin de l'année prochaine, notant qu'il n'y a eu aucune coopération de la part de l'étranger dans les travaux.
Concernant la prévention des sabotages aux installations de Natanz et Fardo, M. Eslami a évoqué les « trois moyens à l'ordre du jour » : la révision de chaque cycle de gestion et de l'ingénierie du système ; la réforme du classement au niveau de tout le pays ; la restauration des énergies.
Source : Al Manar
3- Les camions qui écraseront sa Majesté ?
Le mouvement des camionneurs canadiens est-il réellement et seulement lié à la tyrannie covidienne ? Les Canadiens n'en ont-ils pas marre de la dictature anglosaxones ? A regarder de plus près la mobilisation, on se le demande.
Nous sommes tous des Truckers canadiens ! Nous sommes des Résistants à l’État totalitaire!
Texte par Ron Paula, paru le 31 janvier 2022
Chacun se souvient de ce qu’il faisait le jour où le Mur de Berlin est tombé. Alors que tout indiquait que le joug « communiste » ne prendrait jamais fin, lorsque le peuple a décidé qu’il en avait assez, le mur est subitement tombé. Tout simplement.
(Nous n’approuvons évidemment pas cette confusion que répand Monsieur Ron Paul entre « communisme » et social impérialisme soviétique – la deuxième puissance impérialiste mondiale après l’impérialisme américain barbare, souligne au tout début le site les7duquebec.net qui a relayé cet article avant de préciser que le reste de l’article donne un bel aperçu de la vision d’une faction des capitalistes États-uniens sur le mouvement populaire des camionneurs canadiens.)
C’est ainsi, après deux années d’autoritarisme covidiste, qu’au Canada, le plus grand convoi de camions de toute l’histoire (18 000 camions) est venu fracasser le Mur de Berlin de la tyrannie.
J’ai suivi cet événement car le Canada, que j’avais par le passé respecté comme refuge pour les Étasuniens opposés à la guerre du Vietnam au cours des années 1960, s’était transformé en l’un des pays les plus répressifs au monde. Je me suis interrogé : comment un peuple épris de liberté a-t-il pu se laisser faire par ces mini-Staline sans broncher. (Par ces mini-Roosevelt, ces mini-Churchill, ces mini-De Gaulle et autres tyrans dissimulés en démocrates comme Trudeau la-taupe. NDÉ)
Et puis, le Canada s’est levé et a montré au reste du monde que la liberté peut triompher sur la tyrannie, si le peuple l’exige. Comme je l’ai dit, aucune armée ne peut arrêter une idée dont l’heure est arrivée.
Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, s’est vautré dans son pouvoir de terroriser la population, au nom du combat contre un virus. Il avait tellement confiance en son propre pouvoir, apparemment illimité, qu’il s’est cru en mesure de pouvoir tourner en ridicule tout canadien montrant des idées différentes. Le premier ministre a affirmé au cours d’une interview récente que les Canadiens non-vaccinés sont « des extrémistes », « des misogynes » et « des racistes. »
Lorsque les truckers canadiens se sont levés face à sa tyrannie, et ont entamé leur convoi historique vers Ottawa, il a pensé pouvoir continuer à tourner le peuple en ridicule. Les camionneurs et leurs soutiens n’étaient guère qu’une « petite minorité à la marge », qui entretenait « des idées inacceptables », a-t-il alors affirmé avec aplomb. Pour Trudeau, l’amour de la liberté (et de la justice et la Résistance à l’oppression, NDÉ) n’est guère qu’une « idée inacceptable ».
Moins d’une semaine plus tard, alors que des dizaines de milliers de camions commençait à entrer dans Ottawa, la capitale du pays, avec derrière eux des millions de soutiens [et ce, par -25°C, NdSF], le « brave » Premier ministre canadien a pris la poudre d’escampette, et s’est évaporé, destination inconnue.
Comme l’a tweeté Elon Musk, « Il semblerait que la minorité à la marge soit en réalité le gouvernement ».
Les médias dominants canadiens se montrent évidement tout aussi obéissants à leur régime que les nôtres. Ils ont ignoré le Freedom Convoy aussi longtemps qu’ils l’ont pu.
Il n’en a été fait mention quasiment nulle part. Puis, lorsqu’il est devenu impossible de l’ignorer, ils se sont mis à l’attaquer et à le tourner en ridicule, au lieu d’essayer d’en faire mention avec honnêteté. On a eu le dégoût, et cela a été presque comique, de voir un « reporter » de la Canadian Broadcasting Corporation suggérer que le Canadian Freedom Convoy était un coup de Poutine et des Russes ! (Sic)
Des milliers de truckers sont arrivés à Ottawa. Ils ont exigé la fin de la tyrannie du Covid. Ils sont soutenus par des millions de citoyens, qui ont bravé les nuits hivernales pour soutenir les routiers.
Cette manifestation est très importante, car elle ne se limite pas au Canada. Les truckers reçoivent du soutien depuis le monde entier, et un convoi semblable se prépare, depuis la Californie jusque Washington DC.
Aux États-Unis, où les étals des supermarchés sont de moins en moins bien achalandés, les routiers ont plus de poids que les pouvoirs en place n’aimeraient le reconnaître. (Chauffeurs de poids lourds est le métier le plus fréquent en Amérique du Nord. NDÉ).
Si j’étais le premier ministre des pays totalitaires que sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande (Canada – États-Unis) — ou de n’importe quel pays d’Europe — je commencerais à avoir des sueurs froides. Comme la tyrannie covidienne est descendue sur le globe d’une manière apparemment coordonnée, à présent que le Mur de Berlin des tyrans est percé, il suffit de laisser le temps passer et les ondes de choc vont se propager, loin et puissamment.
Nous devons faire preuve de gratitude envers les routiers canadiens. Faisons tout notre possible pour aider le mouvement de la liberté à se poursuivre !
En France, un convoi est en cours d’organisation, semble-t-il pour converger à Paris à partir du 12 février, puis à Bruxelles le 14 février en ralliant des convois d’autres pays. Les camionneurs français et européens ne sont en général pas propriétaires de leur propre camion, contrairement au Canada, si bien que la structure du mouvement en France et en Europe promet d’être assez différente, et d’impliquer des voitures particulières ainsi que des non-camionneurs. Le mouvement s’organise sur Telegram, avec le canal convoyFrance, et semble-t-il également sur Facebook. et Vkontakt.
Source : les7duquebec.net
3- La Russie peaufine son patrouilleur aussi bien sous-marin que de surface
Le bureau d’étude et d’ingénierie maritime Rubin a développé une nouvelle version d’un patrouilleur submersible combinant les avantages d’un navire de surface et d’un sous-marin. Le navire est destiné à une clientèle étrangère.
Le bureau d’étude Rubin de Saint-Pétersbourg a modernisé son patrouilleur submersible Straj (sentinelle en russe) destiné à l’exportation, a annoncé à Sputnik le service de presse de l’entreprise.
La première version de ce navire, de moindre dimension, a été développée en 2021, également à l’intention des clients étrangers.
"C’est une version plus grande, d’environ 72 mètres de long et déplaçant environ 1.300 tonnes. De plus grandes dimensions offrent davantage de fonctionnalités. Un nouveau bordage avec une étrave brise-lames augmente l’équilibre du navire en tant que plateforme de tir et diminue sa signature radar", a signalé à Sputnik un porte-parole de Rubin.
L’installation de l’antenne acoustique dans le bulbe d’étrave améliore son fonctionnement. Le bulbe diminue la résistance de l’eau lors de la navigation en surface. Un système de propulsion plus puissant permet de développer une vitesse de 21 nœuds (39 km/h).
Le navire est équipé d’un canon mitrailleur lourd, de deux rampes de lancement de missiles guidés et de quatre tubes lance-torpilles.
Un navire-multimission
La capacité de plonger offre au navire deux avantages à la fois: observer discrètement et échapper aux conditions météorologiques difficiles sans interrompre la mission. Il peut être utilisé comme un sous-marin classique, pour le renseignement, la surveillance et la reconnaissance, ainsi que pour d'autres missions.
Il peut également servir de navire-école pour les équipages des sous-marins. Il a une autonomie de 4.000 milles à une vitesse de 10 nœuds.
"La combinaison des qualités d’un sous-marin et d’un navire de surface est notre réponse aux défis actuels. Grâce à cette synthèse, le navire destiné à l’utilisation en temps de paix peut également servir lors de l’escalade d’un conflit. Le fait d’être submersible facilite l’accomplissement de sa mission de patrouilleur", a conclu le porte-parole de Rubin.
4- Slovaquie s’oppose au débarquement US
Le Parlement slovaque adopte de justesse un accord de défense avec les États-Unis Réunissant trente pays en son sein, il est parfois difficile pour l’Otan d’obtenir une unanimité autour de sujets importants, comme par exemple pour la crise ukrainienne, certains de ses membres ayant des intérêts divergents quand ils ne cultivent pas une certaine proximité avec Moscou. C’est ainsi le cas de la Hongrie.
En outre, il peut arriver que des gouvernements, pourtant alignés sur les vues de l’Alliance, doivent composer avec des opinions publiques au sein desquelles l’organisation n’a pas forcément bonne presse. Comme en Slovaquie, où les sondages montrent qu’une majorité des personnes interrogées estiment que les États-Unis et l’Otan sont responsables des tensions actuelles avec la Russie.
Et cela, au point que la coalition actuellement au pouvoir à Bratislava aurait estimé que le plan de l’Otan visant à établir dans le pays un bataillon multinational dans le cadre d’une présence avancée rehaussée [eFP] serait « irréalisable » en l’état. Qui plus est, tout déploiement de troupes étrangères sur le sol slovaque doit être préalablement approuvé par le Parlement…
Or, ce 9 février, celui-ci était appelé à se prononcer sur un accord de défense qui, signé avec Washington, donne aux forces américaines un accès à deux bases aériennes en Slovaquie, qui partage par ailleurs une frontière de 97 km avec… l’Ukraine. En échange, Bratislava obtiendrait un financement de 100 millions de dollars pour les moderniser.
Cet accord avait été négocié par le social-démocrate Robert Fico alors qu’il était Premier ministre. Désormais dans l’opposition, il en est devenu le pourfendeur… Lors du débat de ce jour, il l’a même qualifié de « perfide, sale, mauvais », allant jusqu’à accuser ceux qui le soutenaient de vouloir faire de la Slovaquie une « province » des États-Unis.
À noter que le parti qu’il a fondé, le SMER-SD, était aux affaires quand Bratislava a fait le choix d’acquérir 14 avions de combat américains F-16 « Viper » pour 1,6 milliard d’euros, afin de remplacer les MiG-29 des forces aériennes slovaques.
De son côté, le gouvernement a soutenu que l’accord en question allait donner « l’opportunité de moderniser, avec les Etats-Unis, [les] infrastructures de défense » slovaques. « Nos alliés garantissent notre souveraineté. C’est exactement à cela que servent les alliances », a fait valoir Jaroslav Nad, le ministre de la Défense, lors d’un débat particulièrement houleux [des députés en sont venus aux mains…]
Quoi qu’il en soit, il s’en est fallu de peu pour que cet accord de défense soit refusé. Sur les 150 députés, 79 ont voté en sa faveur. Soit à peine plus que les 76 voix requises.
Source : Sputnik