En mars 2021, quand monté à bord d'un hélico affrété par l'armée libanaise, hélico escorté par cinq autres appareils transportant les agents et cartographes de la CIA, il a survolé le sud de Beyrouth en quête d'un lieu à implanter une base US déguisée, et tout ceci sous prétexte d'inaugurer une pompe à l'eau l'axe US/Israël qui caressait encore le rêve de pouvoir s'emparer du Liban de ses institutions, de sa Résistance et surtout de l'arsenal de ce dernier, le commandant en chef du CentCom n'aurait jamais cru que plus tard il aurait à regretter sa si grotesque perception erronée des choses. Au fait en ce février 2022 la troisième tentative de putsch militaire US/OTAN/Israël vient d'échouer et ce de la pire des manières, les deux premières ayant été la double explosion de Beyrouth le 4 août 2020 et la crise made in US/alliés autour de l'essence en été 2021.
Ce samedi, certains médias ont fait part des tentatives de Tel-Aviv de soudoyer l’armée libanaise afin qu'elle se dresse contre le Hezbollah et pas une mais quatre fois, tentative repoussée d'emblée par l'armée libanaise. C'est Benny Gantz, le ministre israélien de la Guerre, qui l'a reconnu quitte non pas à surprendre les Libanais que plus rien venu du camp des perdants ne surprend, mais bien les Israéliens eux mêmes dans la mesure où cette quadruple offre relève d'une capitulation pure et simple. Et comment ? Vouloir payer l'armée ennemi pour qu'elle renonce à une force asymétrique qui agit en complémentarité de celle-ci c'est reconnaître son incapacité à la vaincre sur le champ de la bataille.
Lire aussi : « Il n’existe aucun Etat pour les juifs. L'Etat juif n'a jamais existé »
Et c'est cela le vrai sens de cette soi disant assistance que les Sionistes seraient prêts à porter via la Finul à l'armée libanaise. Ce n'est pas sans raison d'ailleurs si cette annonce, Gantz l'a révélé lors de sa visite en catimini à Bahreïn où les sources affirment l'intention israélienne de se doter d'une base navale. Au fait ce que cherche Israël à Bahreïn il l'a perdu au Sud-Liban dès 2006 et il s'appelle la dissuasion ! Au sol, en l'air et en mer, le Hezbollah a établi un rapport de force inouï que même une double explosion semi nucléaire n'a pu briser. Et c'est si mal connaître l'armée libanaise tout comme les autres couches de la société que de juger cette capacité dissuasive négociable.
L'ancien chef de l'unité de recherche de la division du renseignement militaire de l’armée israélienne, le général Darom Shalom, a décrit cette capacité dissuasive comme étant lié non seulement à l'arsenal du Hezbollah mais aussi au charisme de son leader par ailleurs le plus grand expert des affaires israéliennes dans le monde arabe. Or Cette capacité de dissuasion est non négociable et ce n'est pas l'armée libanaise qui dirait le contraire.