Le commandant en chef des Gardiens de la révolution qualifiant les sanctions économiques visant l’Iran de « puissante machine de restriction extraterritoriale américaine » a déclaré qu'aucun pays ni même les États-Unis, eux-mêmes, ne pouvaient résister à de telles sanctions. Il a ajouté que l’Iran a su les surmonter grâce aux directives éveillées et sages du Leader de la République islamique d’Iran (RII), l’ayatollah Khamenei, et grâce aussi à la patience de la nation iranienne.
« La lutte et la résistance économiques du peuple iranien ont peu à peu neutralisé les effets dangereux de ce complot orchestré à l’échelle mondiale et l’Iran a fini par surmonter les retombées si dangereuses des régimes des sanctions dont il faisait l’objet », se félicite le commandant en chef des Gardiens de la Révolution, le général de division, Hossein Salami.
Salami a déclaré: « Ils pillaient nos ressources et nos richesses et en faisaient des armes pour nous les vendre à des prix plusieurs fois plus cher, afin que nous, en tant que gendarmes de la région, protégions les intérêts vitaux des États-Unis. Ce cercle vicieux a continué jusqu'à ce que l'Imam Khomeini (Que sa demeure soit au Paradis), père fondateur de la République islamique d’Iran, se soit soulevé et jusqu’à ce que la Révolution islamique ait restauré l'indépendance, la liberté, l'Islam noble et la dignité humaine pour cette nation, pour que ce peuple trouve sa digne place. »
Le commandant en chef du CGRI a rappelé qu’à l’époque les ennemis depuis l’est (Ex-URSS) et l’Ouest (Occident), malgré leurs divergences et leurs différends, étaient unis et mobilisés contre notre pays pour anéantir notre jeune révolution et ses aspirations légitimes… Ils avaient peur de notre puissance qui représentait une menace pour l’hégémonie géographique de l’Arrogance et ne pouvaient pas tolérer qu’un Iran grand et puissant s’émerge sur la scène mondiale et se serve comme un modèle à suivre.
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Le commandant en chef des Gardiens de la Révolution, déclarant que l’Iran a subi de nombreuses épreuves et d’innombrables moments difficiles, a déclaré : « Les principaux bâtisseurs du destin d'un pays sont ceux qui s'opposent à l'ennemi et se dressent devant lui. Face à un tel ennemi hybride, nous n’avions qu’à nous renforcer. Parce que l'ennemi cherchait à nous pousser dans les guerres et les conflits et cela dans divers domaines et sous diverses formes. »
Soulignant que l’ennemi veut que les musulmans vivent selon son modèle économique intéressé et que nos progrès sur diverses scènes mondiales (scientifique, culturelle, économique, militaire…) ne dépassent pas les limites fixées par leurs velléités.
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Le général Salami s’attardant sur le fait qu’aujourd'hui, les ennemis ont fini par battre en retrait a poursuivi : « L’ennemi a fini par nous admirer et cela n’est pas exagéré. Sachez que l’ennemi reconnaîtra finalement notre pouvoir mais trop tard. »
Le commandant en chef du CGRI a appelé à cette occasion le peuple iranien à ne pas céder aux opérations psychologiques de l'ennemi. Il a appelé les jeunes à faire preuve d’endurance car l’ennemi n'occupe pas seulement les géographies, son objectif étant plutôt de conquérir les cœurs et les esprits. »
« L'ennemi est insidieux et rusé, et même au moment du son retrait, il ne cesse de nous porter des coups. Il revient à nous d’être unis, et de veiller à ne pas faire écho à la campagne de l’ennemi », a conclu le général de division Salami.