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Liban: les pro-Hariri voteront Hezbollah?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des affiches de Saad al-Hariri, ci-dessus, et du chef de Seyyed Hassan Nasrallah sont accrochées à des poteaux le long d'une rue de Zahlé, au Liban, le 4 mai 2018. ©Reuters/Archives

Faisant suite aux spéculations selon lesquelles l’ancien Premier ministre libanais ne se présenterait pas aux prochaines élections, ses partisans viennent aussi d’insulter l’Arabie saoudite lors d’un rassemblement.

Selon l’agence de presse Fars, une vidéo a été publiée sur les réseaux sociaux au sujet du rassemblement des partisans de l’ancien Premier ministre libanais, Saad al-Hariri hier soir (samedi soir) à Beit al-Wasat (résidence d’al-Hariri dans l’ouest de Beyrouth).

Selon al-Nashra, après les spéculations selon lesquelles al-Hariri n’avait pas l’intention de se présenter aux prochaines élections au Liban, ses partisans se sont rassemblés devant Bait al-Wasat pour le soutenir et ils ont insulté l’Arabie saoudite.

Les partisans de Saad al-Hariri ont également retiré certaines photos du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane des rues de Beyrouth.

Plus tôt, le réseau libanais Al-Jadeed avait cité Saad al-Hariri disant : « Parfois, il faut faire un pas en arrière pour avancer ».

Saad al-Hariri est finalement rentré à Beyrouth après un certain temps d’absence et il a rencontré divers responsables libanais, dont le Premier ministre Najib Mikati, pour discuter de la situation générale dans le pays et pour donner sa position finale relativement surtout aux élections législatives prévues pour le 15 mai.

 

L’Arabie saoudite a toujours été un fervent partisan de Saad al-Hariri mais fin 2017, lorsque ce dernier s’est rendu à Riyad en tant que Premier ministre libanais, il a brusquement présenté sa démission à l’antenne de la télévision saoudienne. Quelques jours plus tard, il est devenu clair que la démission du Premier ministre libanais avait été présentée sous la pression des  Saoud même si ces derniers l’ont nié.

Le New York Times a rapporté au même moment qu’al-Hariri était détenu à Riyad et que l’étrange démission du Premier ministre libanais faisait partie de la tentative ambitieuse du prince héritier saoudien de secouer le pouvoir dans la région et d’affronter le rival régional de Riyad, l’Iran.

Certains médias ont depuis émis l’hypothèse que l’Arabie saoudite avait l’intention de remplacer al-Hariri par Samir Geagea, chef des Forces libanaises.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV