La coalition saoudienne a reconnu les nouveaux succès sur le terrain des forces de Sanaa, malgré l’intensification des frappes aériennes de la coalition sur le front de Maarib.
Malgré l’intensification des frappes aériennes de la coalition saoudienne contre la province yéménite de Maarib, la coalition a reconnu, dimanche 16 janvier, que l’armée yéménite et les Comités populaires ont fait de nouvelles progressions sur le front de Maarib.
La chaîne saoudienne Al-Hadath a rapporté que des affrontements se poursuivaient actuellement autour du district d’al-Falaj qui est déjà sous le contrôle des forces de Sanaa. Al-Falaj est situé a à l’entrée sud de Maarib, dans la ville Wadi Obaida, surplombant des montagnes d’al–Balq.
Des sources tribales ont rapporté que les forces de Sanaa avaient repoussé l’avancée du chef de Daech dans la région, Khaled Yaslam, dans une tentative de reprendre des positions dans la région de Qarn al-Bour, notant que des dizaines de terroristes de Daech avaient été tuées et blessées, et que les autres avaient pris la fuite.
La coalition saoudienne a intensifié ses attaques en menant soixantaine de frappes aériennes au cours des dernières 24 heures sur le front de Maarib illustrant ainsi les échecs de la coalition saoudienne dans son dernier bastion au Yémen.
Les affrontements dans la province de Maarib pourraient déterminer l’issue de la guerre au Yémen. Les avancements continus de la Résistance yéménite interviennent alors que la coalition saoudienne se réjouit des frappes aériennes pour ralentir l’avancée des forces de Sanaa.
L’Arabie saoudite, à la tête d’une coalition arabe soutenue par les États-Unis, a lancé une agression militaire contre le Yémen et imposé un blocus terrestre, aérien et maritime le 26 avril 2015, affirmant qu’elle tentait de ramener au pouvoir le président yéménite démissionnaire.
L’agression militaire n’a atteint aucun des objectifs de la coalition saoudienne et ne s’est accompagnée que de la mort et des blessures de dizaines de milliers de Yéménites, du déplacement de millions de personnes, de la destruction des infrastructures du pays et de la propagation de la famine et des maladies infectieuses.
