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L'entrainement intensif des mercenaires de la Turquie à Idlib à l'usage des armes antiavions. Pourquoi?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Erdogan : « Je suis convaincu que la coopération avec le Kazakhstan va se renforcer », octobre 2019/TRT

Le président kazakh Kassym-Jomart Tokayev qui a déclaré lors d'un entretien avec le président du Conseil européen Charles Michel tenu par vidéoconférence lundi 10 janvier que des étrangers pour la plupart originaires de pays d'Asie centrale, y compris d'Afghanistan et du Moyen-Orient, ont participé aux émeutes au Kazakhstan ne lui apprend rien ou pas grand chose dans la mesure où le scénario qu'a vécu le Kazakhstan entre 4 et 8 janvier et dont les impacts semblent avoir bien secoué les autres pays centre asiatique et sud-caucasin qui y ont vu à peu près un remake de ce qui risque de leur arriver à travers leurs flirts avec l’axe US/OTAN et bien , l'OTAN, les Yankee, les golfiens et évidemment Israël y étaient évidemment chacun ayant à y accomplir son rôle.

  Le projet  de la "syrisation" du Kazakhstan, amorcée dès 2017, aurait d'ailleurs impliqué les principaux acteurs de la guerre en Syrie que sont comme chacun le sait, Americains, golfiens, israéliens et Turcs. « Je n'ai aucun doute qu'il s'agissait d'une attaque terroriste. Il s'agissait d'un acte d'agression bien organisé et préparé contre le Kazakhstan avec la participation d'hommes armés étrangers. Leur intention était de créer une zone de chaos contrôlé sur notre territoire », a d'ailleurs déclaré le président qui a qualifié les émeutes d'acte d'agression sans précédent et d'empiétement sur l' État.

Il a ajouté que les actions violentes des terroristes ont fait de nombreuses victimes parmi les forces de l'ordre et les civils tandis qu'environ 1 300 entreprises ont été touchées, plus de 100 centres commerciaux ont été attaqués et environ 500 voitures de police ont été incendiées et que les dommages économiques causés par les émeutes  pourraient s'élever à deux ou trois milliards de dollars ». 

Plus loin , Le président kazakh a aussi donné des explications claires sur le déploiement du contingent de maintien de la paix de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) au Kazakhstan en affirmant  qu'ils ne participent pas aux opérations de combat : " Leur tâche principale est de protéger les installations stratégiques à Almaty et dans la capitale du Kazakhstan. Cela a permis aux agences de sécurité et d'application de la loi kazakhe, de prendre des mesures pour contrer les terroristes d'autant que les forces de maintien de la paix de l'OTSC ont été déployées conformément aux articles deux et quatre du traité de sécurité collective de l'OTSC. Elles resteront au Kazakhstan jusqu'à ce que la situation se stabilise complètement ». 

D'ici les jours à venir, on risquerait donc d'entendre encore parler de ce riche et vaste pays situé au sud de la Russie avec qui il partage 8000 km de frontière commune et dont le sort ne pourrait échapper à la Chine non plus dont la province stratégique de Xinjiang en est la voisine.

Ce qui, risque par contre d'être éclipsé par  l'échec tonitruant du scénario kazakh c'est l'actualité idlibine où le Sultan Erdogan, que certains disent avoir donné son feu vert au scénario kazakh après être rudement à l’épreuve monétaire chez lui continue à agir  contre la stabilité régionale. Le 6 janvier, alors même que les tentatives des terroristes pro OTAN à Almaty n'étaient pas encore totalement déjouée et que le QG qui les guidait depuis le Kazakhstan les poussaient à cumuler les attaques contre l'aéroport, là où les sources russes affirment qu'ils préparaient même l'enlèvement des avions de ligne, les secousses telluriques de l’événement se faisaient bien sentir à Idlib.

L'OSDH a d'abord rapporté que l'armée turque formait  150 militants dans la région syrienne du nord-ouest du Grand Idlib sur des systèmes de défense aérienne portables (MANPAD) et que la formation se  déroulait dans un camp militaire turc près de la ville d'Almastumah, dans la campagne méridionale d'Idlib. L'OSDH, vitrine médiatique du MI6 affirmait aussi que l'étape actuelle sera de fournir des leçons théoriques sur la façon de les utiliser [MANPAD], et elle sera suivie dans les prochains jours d'un cours pratique. Evidemment la source n'a pas révélé le type exact de MANPAD sur lesquels les terroristes  s'entraînent mais les options les plus probables pourraient être le FIM-92 Stinger développé par les États-Unis, qui est produit localement en Turquie par ROKETSAN, ou le FN-6 de fabrication chinoise, qui a été fourni aux terroristes syriens par la Turquie et le Qatar au début de la guerre.

D'ailleurs lors de la bataille du Grand Idlib en 2019-2000, l'armée turque a utilisé des MANPAD contre des avions de guerre syriens et russes. Seuls deux hélicoptères syriens Mi-17 ont été abattus. Puis l'armée turque a travaillé sans relâche pour étendre sa présence militaire dans le Grand Idlib ainsi que pour améliorer les capacités de ses mandataires là-bas. L'année dernière, les forces turques du Grand Idlib ont formé environ 200 terroristes  à l'utilisation d'armes antichars et quelque 400 autres sur des véhicules blindés et des chars de combat.

Toutes les formations se sont déroulées dans le camp d'Almastumah, l'une des plus grandes positions turques de la région et sous les yeux de la Russie contre qui le Sultan mijotaient avec ses paires le coup kazakh. C'est dire que  le renforcement militaire turc dans le Grand Idlib visait peut être moins la Russie en Syrie que la Russie en Asie centrale, ce dont pour le reste aussi bien les Russes que les Kazakhs devraient désormais et avec tout ce qui s'est passer à Almaty avoir le cœur net. Reste à savoir si les alliés russes de la Syrie continuent encore à faire des patrouilles conjointes avec l'armée turque qui se moquant royalement des états d’âmes du Kremlin multiplie des coups à son encontre.

Signe ce dimanche,  le Sultan et ses mercenaires idlibins dont des dizaines devraient se retrouver en ce moment même dans les rues Kazakh ont même tenté de se refaire une santé, en lançant une offensive massive à Idlib. Des terroristes, dit Avia.pro, "qui occupent actuellement la quasi-totalité de la province d'Idlib, sont passés à l'offensive de manière inattendue, déclenchant de nombreuses frappes sur les positions de l'armée syrienne. Ils ont attaqué les positions de l'armée syrienne situées près de la ville de Maarrat al-Numan, ainsi que les colonies de Mallaja, Al Fatira, Maarrat Mukhos, Kafr Ruma et Wadi al Hayat. Histoire de mettre en pratique les leçons appris à Idlib avant de partir les reproduire à Almaty, " les terroristes ont utilisé des mortiers, des systèmes de lancement de fusées multiples, des systèmes de missiles antichars et de l'artillerie. Dans le même temps, apparemment, les frappes ont été corrigées par les drones de l'armée turque." Avia; estime que ce sont là les utlimes agissements du Sultan a Idlib où il se sait après l'échec du scénario kazakh condamnée.  Ainsi soit-il car il se peut que l'affaire kazakh fasse des sursaut avec en toile de fond des "Bayraktar""...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV