Les armes individuelles sont l’un des facteurs les plus importants sur les champs de bataille ; aux côtés d’autres types d’armements qu’on puisse imaginer sur une scène de combat, ces armes sont capables d’un rôle important dans le rehaussement de la puissance offensive des soldats. Une arme individuelle est ainsi l’arme idéale pour assurer une certaine priorité par rapport au camp d’en face sur le terrain. Plus de détails avec l'agence de presse YJC.
En Iran, c’était après la victoire de la Révolution islamique de 1979 que les experts et techniciens des industries militaires et défensives ont commencé à construire des armes individuelles à fabrication 100% nationale. Avant cette date, le pays achetait à d’autres pays, notamment les États-Unis, des armes individuelles y compris des fusils de précision, aussi appelés fusils à lunette (Sniper rifle en anglais), autrement dit, l’arme des tireurs d’élite.
L’expression « tireur d’élite » s'emploie généralement pour des tireurs agiles camouflés et embusqués qui réalisent silencieusement des tirs de précision, avant de quitter le lieu toujours aussi silencieusement et sans attirer la moindre attention.
S’infiltrer au-delà des lignes de l’ennemi, identifier les équipements militaires, le nombre des troupes et le lieu de déploiement des forces ennemies sont évoquées comme étant les principales responsabilités des « snipers » sur le champ de bataille.
Le SVD ou « fusil de précision Dragounov » et la SKS, « carabine semi-automatique Simonov » étaient les deux fusils de précision les plus connus existant à l’époque de la défense sacrée dans le pays. Ces deux armes permettaient alors aux forces iraniennes d’imposer des pertes importantes à l’ennemi qui avait pourtant à sa disposition une plus grande quantité d’armes et de munitions.
Le pays est fier des grands tireurs d’élite de l’époque de la Défense sacrée, dont le martyr Abdol-Rassoul Zarrintak, sniper de la brigade Imam Hossein (béni soit-il) d’Ispahan. Le général Morteza Ghorbani, un ancien commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) pendant la guerre imposée par l’ancien régime irakien, raconte toujours avec ferveur que « les opérations des tireurs d’élite sèment la panique dans les rangs de l'ennemi ».
Vu l’importance particulière des tirs de précision et de l’autosuffisance dans la fabrication des armes individuelles telles que les fusils des tireurs d’élite, les usines de l’industrie défensive iranienne ont reçu l’ordre de lancer un parcours qui a finit par offrir au pays une gamme assez variée de fusils de précision, dont "Shaher" avec une portée opérationnelle de 4 km, capable de détruire les barricades en béton, les véhicules blindés, les hélicoptères, et de viser également les affluences de forces ennemies ; ou encore Taktab, avec une vitesse de tir de 1000 mètres par seconde et une portée opérationnelle de 1700 mètres, doté du système optique Qhadir apte à frapper des hélicoptères, des chars, des blindés et des forces d’infanterie de l’ennemi à distance. La liste inclut aussi d’autres noms : Howeyzeh, Baher et Heydar.
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Éliminer les commandants clé de l’ennemi et contrer différentes sortes de véhicules blindés et de télécommunication, ainsi que des systèmes installés sur divers types de véhicules militaires, font partie des missions habituellement confiées aux tireurs d’élite au cours de batailles. Un commandant militaire qui maîtrise l’art de mutualiser cette arme avec d’autres types d’armements sera donc capable d’infliger d’importants dégâts et pertes à l’ennemi.