Le président du Kazakhstan a accepté ce 5 janvier la démission du gouvernement, en réponse aux manifestations contre la hausse des prix du gaz qui ont agité une province riche en pétrole de ce pays d'Asie centrale.
Rappelons que, le 4 janvier au soir, les autorités ont tenté de calmer la situation en concédant une réduction du prix du GNL, le fixant à 50 tenge, soit 0,1 euro, le litre dans la région, contre 120 au début de l'année.
Les éléments de réponse avec Luc Michel, géopoliticien belge.
Quelle analyse faites-vous de ces manifestations ? Y a-t-il un lien entre cette tentative de déstabilisation du pays et les tensions entre l’Occident et Moscou ?
Luc Michel:
« Les liens sont directs, ce sont évidemment les Américains et c’est une nouvelle tentative de révolution de couleur.
Comme partout en Asie centrale et en Afrique, c’est la Turquie qui sert de cheval de Troie américain il y a des accords militaires entre la Turquie et le Kazakhstan et il y a une ingérence turque au Kazakhstan et des livraison d’armements en concurrence avec la Russie... »
