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E-Press du 5 janvier 2022

Un F-35A

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Au sommaire :

1- "Soleimani, la vraie vengeance est à venir !"

Le général de division Ismail Qaani, commandant en chef des forces du CGRI, a déclaré dans un discours prononcé lors de la cérémonie que "célébrer le martyr Soleimani, c'est honorer tous les martyrs de la Résistance et du monde islamique".

"L'ennemi pensait que le crime qu'il avait commis, allait mettre un terme à la Résistance. Fausse conclusion ! Trump et ses complices sont partout suivis par les résistants. Pompeo compris, l'homme que Soleimani a le plus humilié au monde, Trump aussi et tous ceux qui sont impliqués dans ce crime abject", a-t-il indiqué.

Le commandant de la Force Qods a déclaré : "Les Américains pensaient qu'ils ne seraient plus humiliés après l'assassinat de Soleimani. Croyez-vous que vous pouvez nous frapper et rester impuni ? Et non ! Tous les musulmans du monde vous pourchasseront et vengeront ce crime."

Source : PressTV

2- L'Iran porte plainte contre Airbus ! 

L'Iran a annoncé qu'il porterait plainte contre Airbus et ATR qui ont refusé de lui fournir des pièces de rechange en raison des sanctions américaines.

Le chef de l'aviation civile iranienne, Mohammad Mohammadi Bakhsh, a déclaré dimanche que le pays poursuivrait son action en justice contre les constructeurs d'avions internationaux Airbus et ATR qui refusent de fournir des pièces de rechange aux compagnies aériennes iraniennes sur la base de contrats signés avant que les États-Unis n'imposent leurs sanctions à l'Iran depuis 2018.

Il a ajouté qu'Airbus et ATR ont systématiquement refusé d'honorer leurs obligations en vertu des anciens contrats sous prétexte qu'ils pourraient faire face à des sanctions américaines. « Nous protestons contre cette décision et nous poursuivrons l'affaire en justice car chaque fois que la question est soulevée, ils l'attribuent aux sanctions (américaines) », a déclaré M. Bakhsh.

Il a déclaré qu'Airbus et ATR devaient traiter le problème des pièces de rechange de manière différente des livraisons d'avions. Cette affaire survient alors que des pourparlers sont en cours pour sauver l’accord nucléaire de 2015, suspendu depuis que les États-Unis s’en sont retirés il y a trois ans et ont imposé des sanctions à l'Iran.

Les sanctions ont amené Airbus et ATR à suspendre les contrats de fourniture d'avions avec l'Iran. Les dernières livraisons datent d’avant 2018.

Source : Fars News

3- La Corée du Nord abat un F-35

L’acte de provocation d’un chasseur F-35 près des frontières de la RPDC et de la RPC s'est soldé pour l'armée de l'air sud-coréenne par la perte d'un avion de combat.

Selon Avia-pro, après le vol et pendant l'atterrissage, il y a eu une défaillance inattendue du système, à la suite de laquelle le chasseur s'est écrasé sur la piste.

Pour le moment, on ne sait toujours pas à quel point les dommages causés sont importants. Le nez, les ailes et le "ventre" du chasseur ont été endommagés. Le pilote de chasse a été légèrement blessé lors de l'atterrissage, cependant, selon les médias sud-coréens, rien ne menace sa vie.

Il convient de noter qu'à l'heure actuelle, les raisons de l'échec des systèmes de combat restent inconnues. Les experts n'excluent pas que cela puisse être une conséquence des provocations organisées contre la RPC et la RPDC, puisque les deux pays disposent de technologies de guerre électronique.

Source : Avia-pro

4- OTAN/Russie : et le Kazakhstan tombe ? 

Une chose est sûre : si l'opposition prend le pouvoir au Kazakhstan, des bases de l'OTAN vont bientôt voir le jour près des frontières de la Russie.

L'OTAN est extrêmement intéressée par un changement rapide de pouvoir au Kazakhstan et, selon les experts, Washington pourrait bien être à l'origine des protestations qui y ont rapidement éclaté, puisque dans ce cas, il pourra encercler efficacement la Russie, la privant ainsi de plusieurs terrains d'entraînement militaire importants et sa protection du côté sud.

En outre, ce revirement permettrait également l'établissement de bases de l'OTAN au Kazakhstan, sujet d'intérêt tant pour les États-Unis que pour un certain nombre d'autres pays de l'Alliance.

Les manifestations ont commencé peu de temps avant que les représentants de l'OTAN, des États-Unis et de la Russie ne se rencontrent à Bruxelles.

Dans le même temps, et le fait n'est pas moins intéressant, des unités russes et des unités des forces de missiles stratégiques y ont été déployées. Cependant, plus tôt, des armes hypersoniques russes avaient été installées près des frontières kazakhes avec la Russie pour être précis à près de 20 kilomètres de la frontière avec le Kazakhstan.

Si la Russie perd un allié comme le Kazakhstan, ce sera un coup fatal. Il va sans dire que Washington est à l'origine de ce coup d'État, car lorsque les autorités kazakhes ont rencontré les manifestants et ont pleinement accédé à leurs demandes, cela n'a fait qu'intensifier les protestations.

En tout cas, la Russie ne devrait pas se permettre de prendre le pouvoir au Kazakhstan par la force, car dans ce cas, les tenailles se resserrent en fait autour des frontières russes, note Avia-pro.

Il convient de noter que plus tôt au Kazakhstan, les autorités ont déclaré qu'elles étaient prêtes à demander l'aide de la Russie en cas de tentative de coup d'État. Cependant, jusqu'à présent, aucune demande, du moins officiellement, n'a pas été faite.

Source : Avia.pro

5- Pékin appelle Washington à ne pas évaluer son arsenal nucléaire à partir d’images satellites

Répondant aux rumeurs relayées par des médias américains sur la construction de silos à missiles balistiques en Chine, le ministère chinois des Affaires étrangères a conseillé à Washington de ne pas se baser sur des images spatiales pour faire de telles évaluations.

Visée par de nombreuses accusations américaines quant au développement de ses capacités nucléaires, la Chine les nie et indique que les États-Unis ne devraient pas tirer de conclusions basées sur des clichés obtenus via l'imagerie spatiale.

Cette annonce a été faite par Fu Cong, directeur général du département de contrôle des armements du ministère des Affaires étrangères, au lendemain de la publication d’une déclaration conjointe adoptée par les chefs d'État et de gouvernement russe, français, britannique, chinois et américain, concernant la prévention de guerre nucléaire et la nécessité d'éviter la course aux armements.

Qualifiant ce document d’"historique", il s’est également prononcé sur les rapports d'analystes américains, basés sur des images satellites, selon lesquelles la Chine construit des silos à missiles potentiellement porteurs d’armes nucléaires.

M.Fu n'a ni confirmé ni réfuté leur construction, mais a noté que la puissance nucléaire chinoise ne devait pas être évaluée à partir de photos prises depuis l’espace, rapporte Associated Press

Des silos à missiles en construction ?

L’été dernier, plusieurs médias américains dont le Washington Post et le New York Times ont informé du début de la construction d’installations dans diverses régions chinoises. Ils se sont référés à certains spécialistes qui avaient analysé des images spatiales et en avaient déduit qu’il s’agissait de silos à missiles balistiques.

Les missiles de ce type peuvent être équipés d’armes nucléaires et non nucléaires. D’après un expert cité par le Washington Post, ces installations pourraient servir au lancement de DF-41, missiles balistiques intercontinentaux, porteurs d’armes nucléaires, en service opérationnel depuis 2017.

En réaction, les médias chinois ont dénoncé l’échec des analystes américains qui auraient pris des générateurs éoliens pour ces fameux silos.

Puissance nucléaire chinoise

Lors du même briefing, Fu Cong a déclaré que les affirmations des responsables américains selon lesquelles la Chine étend considérablement ses capacités nucléaires étaient fausses, poursuit l’agence.

Cela fait suite à un rapport relayé en novembre 2021 par le Pentagone, ayant estimé que le rythme de développement nucléaire de la Chine était plus élevé que prévu et que son nombre d’ogives pourrait dépasser les 1.000 vers 2030.

Fu Cong, cité par Associated Press, a pour sa part rappelée que Pékin avait"toujours adopté la politique de non-recours en premier aux armes nucléaires", il a assuré que son pays "continuera à moderniser son arsenal nucléaire pour des questions de fiabilité et de sécurité".

Source: Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV