« Il n’y a aucun signe que les forces américaines soient vraiment en train de quitter l’Irak », a affirmé un membre du bureau politique du mouvement Asaïb Ahl al-Haq, une composante de la Résistance irakienne, dénonçant la « tromperie » de Washington à ce sujet.
« Le retrait américain d’Irak n’est qu’une ruse », a affirmé dimanche 2 janvier Ahmed Abdel-Hossein, membre du bureau politique du mouvement Asaïb Ahl al-Haq, cité par l’agence de presse Tasnim.
« Nous n’avons constaté aucun signe d’un retrait des forces américaines d’Irak ; les militaires américains ne se sont pas reculés vers leurs bases en Jordanie ou les pays du golfe Persique », a-t-il ajouté.
Ce membre du mouvement Asaïb Ahl al-Haq a précisé : « Les États-Unis insistent sur le maintien de leurs forces et pour le faire, ils avancent comme prétexte la défense de leurs intérêts en Asie de l’Ouest. Le retrait d’Irak ou de Syrie serait le dernier souci des Américains.
De même, Uday Shaalan, membre de la coalition Fath, a tenu à dire que la présence militaire américaine en Irak, peu importe le prétexte avancé par Washington, est une chose que rejette le peuple irakien et qui n’est aucunement défendable de point de vue politique.
En outre, un haut membre de l’organisation Badr, Mohamed Jawibrawi, a lui aussi prononcé un discours sérieux au sujet de la présence américaine en Irak.
« C’est en cercueil que les militaires irakiens quitteront l’Irak. Le retrait complet des forces américaines d’Irak constitue l’un des plus importants objectifs des commandants de la victoire ». « Les États-Unis vont payer cher leurs crimes en Irak ; leur retrait complet d’Irak sera d’ailleurs une partie infime de l’ultime vengeance à laquelle ils doivent s’attendre, puisque la vengeance du sang des martyrs, des commandants militaires qui ont sacrifié leur vie pour défendre la patrie, est inévitable », a-t-il ajouté.
« La Résistance islamique d’Irak va mettre fin à la présence des militaires américains dans le pays », a souligné Mohamed Jawibrawi.
En allusion aux déclarations d’un responsable des États-Unis d’après qui 2500 soldats américains resteraient en Irak, Mohammed al-Kaabi a affirmé que cela contredisait la revendication du peuple irakien qui rejette avec insistance la présence des forces étrangères.
« Le délai établi pour le retrait des forces étrangères d’Irak est terminé ; la Résistance va devoir chasser les troupes étrangères du pays en recourant à la force », a ajouté l’analyste.
L’analyste irakien a également insisté sur la responsabilité du gouvernement de Bagdad de faire preuve de transparence, à travers un éclairage sur le nombre réel des soldats étrangers qui restent toujours en Irak ainsi que sur la vocation de leur présence en ce moment où l’ultimatum établi pour le retrait des forces étrangères a expiré.