Les largesses militaires US/Israël à l'encontre de Rabat qui s'est traduites en novembre et en décembre 2021 par l'annonce de la livraison massive de drones, de missiles, d'avions de chasse, de DCA et autres ingrédients nécessaires à la fabrique d'une guerre au Maghreb, guerre qui est une étape nécessaire au projet dit Grand Maghreb n'a certes pas échappé aux Algériens. Peu de réaction officielle pourtant du côté d'Alger qui continue à oeuvre dans le sens d'une ingénieuse neutralisation des plans US/Israël sans crier sur les toits. Certes Alger a avalé ses couleuvres et éviter de venger le sang de trois Algériens tués à coup de drones à Tindouf fin 2021 mais ceci fut un piège tendu par l'entité aux Algériens et aux Marocains pour les pousser à la guerre, piège dans lequel les premiers ne sont pas tombés au contraire des Seconds.
Le site Internet Mena Defence, spécialisé dans l'actualité et l'analyse militaires, a révélé qu'Alger venait d'acquérir nouveau système de guerre électronique intégré, produit par les sociétés chinoises ELINC et CEIC. Selon le site, il existe très peu d'informations sur ce nouveau produit, et il ne faut pas le confondre avec le système de brouillage anti-aérien CHL-903.
Le système est entré en service récemment et possède de nombreuses caractéristiques avancées, notamment la capacité de se défendre et d'attaquer, et est plus moderne que le système LDK-190. Parmi les avantages de ce nouveau système figurent la détection des radars ennemis sur une distance de 600 km, le positionnement et la classification des mouvements ennemis à ces distances, la protection des radars et des systèmes anti-aériens contre les missiles anti-rayonnement en « couvrant » les fréquences radar, empêchant les communications sur une distance de 300 km et empêchant l'ennemi aérien, maritime et terrestre d'utiliser des systèmes d'identification Positionnement par satellite sur une distance de 300 km, brouillage des fréquences de 0,5 à 40 GHz, Détection d'avions et de drones pilotés, supprimant leur liaison de données au sol, Détection d'aéronefs AEW à une distance de 500 km, Brûlure et endommagement de certains équipements radio avec une puissance d'émission dirigée de 500 kW.
MenaDefense a souligné que ce nouveau système n'est pas le seul système de guerre électronique utilisé par l'armée algérienne, mais combine plutôt un arsenal d'équipements chinois et russes. Alors les drones et les missiles israéliens vendus au Maroc seront-ils réellement un danger pour l'armée de l'air algérienne quand l'ANP a de quoi faire cesser leur communication? La question se pose d'autant plus que la défense anti aérienne marocaine vivra à l'heure chinoise.
"L'Algérie, qui est un acheteur actif d'armes russes, est devenue propriétaire des systèmes de défense aérienne russes S-400 Triumph. Auparavant, il y avait des informations selon lesquelles ce pays africain avait conclu un contrat avec la Russie pour la fourniture de ces armes, cependant, il n'était possible de confirmer l’information que maintenant - des photographies sont apparues sur le Web, dans lesquelles on peut voir le lanceur mobile du système de défense aérienne S-400 livré au pays."
La livraison du système s'est probablement effectuée en deux étapes. Aujourd'hui, l'Algérie est le quatrième acheteur étranger des systèmes de défense aérienne russes S-400 - initialement cette arme est vue en Chine, plus tard en Turquie, et à partir de la fin de l'année dernière en Inde. Mais en Algérie elle aura une très particulière mission : celle de faire descendre les F-16 et les Harop israéliens si d'aventure ces derniers, largement mis au défi au Moyen Orient se mettaient en tête que le ciel du Maghreb pourrait remplacer celui du Moyen Orient, dans la foulée de l'échec cuisant qui est celui des armées de l'air US/Israël face à la Résistance.