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L’armée iranienne a fait de ses F-14 avion d’attaque air-sol (The National Interest)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
F-14

Le journal américain, The National Interest a publié samedi un rapport sur l’augmentation du nombre des chasseurs F-14 Tomcats de l’armée de l’air iranienne au fil des ans en faisant un flash back à la supériorité aérienne de ces chasseurs intercepteurs au cours de la guerre imposée par le régime baasiste irakien à l’Iran, une supériorité rapidement révélée puisqu’en six mois de guerre, seul un engin a été endommagé.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, la publication américaine The National Interest, qui évoque la supériorité de ces engins évoque la série de succès étonnants de l’armée de l’air iranienne. Des succès qui ont contraint les pilotes irakiens à changer de tactique et décidé de les éviter.

« À la fin de la guerre avec le régime baasiste, le chasseur n’avait enregistré que huit défaites dans son palmarès », conclut The National Interest, citant les problèmes d’approvisionnement en pièces de rechange pour les chasseurs à l’époque, en raison des sanctions américaines. En 1988, le nombre d’avions opérationnels a été réduit à une trentaine. Aujourd’hui, on estime que ce nombre est passé à 40, bien qu’ils diffèrent en termes de préparation.

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Mohammad Hossein Mohtaram, l’analyste iranien a écrit dans une note : « Selon des diplomates à Vienne et des analystes, l’initiative de l’équipe iranienne a désorienté la partie occidentale et l’a obligée à mettre les propositions de l’Iran sur la table. Malgré les tentatives des sionistes et des médias occidentaux en dehors de la salle des négociations, 80 % des propositions iraniennes ont été acceptées par les trois pays occidentaux. »

Selon l’analyste, l’importance de l’exercice du CGRI à ce stade se résume en quelques points essentiels :

D’abord, la République islamique d’Iran à la différence des sionistes et des Occidentaux a clairement montré sa puissance « sur le terrain de l’action ». Cet exercice a montré que le terrain est l’appui à la diplomatie et que c’est la coordination entre le terrain et la diplomatie qui peut conduire à des réalisations économiques et politiques.

Deuxièmement, la République islamique d’Iran a acquis des missiles à maniabilité avancée présentant les caractéristiques des missiles hypersoniques, ce qui imposera des coûts énormes aux prétendants de toute stupidité.

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Troisièmement, cet exercice a fait savoir aux sionistes que leur sécurité et leurs intérêts n’étaient plus une priorité pour les États-Unis, et les Américains ont admis que soutenir les intérêts et la sécurité du régime sioniste mettait en danger leurs propres intérêts et sécurité.

Quatrièmement, la tenue de cet exercice parallèlement aux pourparlers de Vienne, a fait savoir aux négociateurs occidentaux et américains que la portée et la puissance des missiles iraniens ne pouvaient en aucun cas être négociées et qu’en cas de nécessité, il n’était pas difficile de bloquer le détroit d’Hormuz !

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SOURCE: FRENCH PRESS TV