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Les forces françaises mercenarisées et au service des Yankees

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un hélicoptère militaire français Airbus H225M a survolé la région nord-est de la Syrie. (Illustration)

Où en est la France de son aventure syrienne ? Alors même que la population de la rive est de l'Euphrate continue à multiplier ses heurts avec les troupes d'occupation américaines, des images mettent en scène la présence illégale des forces spéciales françaises dans le nord-est. En effet il s'agit des effectifs qui entièrement mercenaires opèrent sur ordre des Américains participant au détournement du pétrole syrien ou à l'entraînement des terroristes de Maghawir al-Thura ou des FDS.

Selon le journal en ligne Southfront, le 29 décembre, certaines sources médiatiques ont partagé des images montrant un hélicoptère militaire français Airbus H225M survolant la région nord-est de la Syrie.

L'hélicoptère a été repéré près de la ville d'al-Sheell, dans la campagne sud-est de Deir ez-Zor. À l'époque, les unités des Forces démocratiques syriennes (FDS) présentes dans la ville avaient été placées en état d'alerte élevé, peut-être en prévision d'une opération antiterroriste conjointe avec la coalition dirigée par les États-Unis. La France est un membre clé de la coalition.

Au moins 18 hélicoptères H225M sont en service dans l'armée française qui sont apparemment toujours actives dans le nord-est de la Syrie.

Le H225M est un hélicoptère militaire de transport tactique à longue portée capable d'assumer divers rôles de mission, notamment la recherche et le sauvetage au combat, le transport aéromédical, le soutien logistique et les opérations maritimes à bord des navires.

L'armée française avait plusieurs postes dans le nord-est de la Syrie, principalement dans le nord-est d'Alep et le nord de Raqqa. Cependant, en octobre 2019, une invasion de la région dirigée par la Turquie a forcé les troupes françaises et américaines à quitter ces zones. La police militaire russe et l'armée syrienne ont pris le relais.

Plus tôt cette année, un hélicoptère français H225M a été repéré alors qu'il transportait du personnel des forces spéciales ou des officiers du renseignement d'Irak vers le nord-est de la Syrie.

Cela intervient alors qu’une autre vague de frappes aériennes des Forces aérospatiales russes (VKS) a touché des terroristes dans les gouvernorats syriens d'Idlib et d'Alep où sont basés plusieurs groupes terroristes.

Aux premières heures du 30 décembre, des avions de combat russes ont effectué une frappe aérienne sur une installation terroriste dans la région de Kafr Uruk, dans le gouvernorat d'Idlib.

Les autres cibles du VKS étaient les installations de terroristes soutenus par la Turquie près de la ville de Daret Izza dans le gouvernorat d'Alep. Les frappes ont été menées dans la région de Sheikh Barakat Mountain.

Récemment, les frappes aériennes ponctuelles russes ont détruit les bunkers, qui ont été construits par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), affilié à al-Qaïda, dans la base du 111e régiment près de la ville de Cheikh Suleiman, dans la campagne ouest d'Alep. On ne sait pas exactement quand les frappes aériennes ont eu lieu.

Les frappes aériennes russes sont une réponse aux violations régulières du cessez-le-feu par HTC et ses alliés. L'accord de cessez-le-feu a été négocié par la Russie et la Turquie le 5 mars 2020. Alors que les avions de guerre russes bombardent les installations des terroristes, la Turquie les forme dans la région à l'utilisation de véhicules blindés et de chars de combat.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV