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E-Press du 26 décembre 2021

E-Press du 26 décembre 2021

Au sommaire :

1-Raïssi avertit !

Le président Raïssi met en garde contre la réponse militaire ferme de l’Iran aux actions hostiles

Le président iranien Ebrahim Raïssi a averti les ennemis que toute action belliqueuse entraînerait une réponse si décisive des forces militaires iraniennes qu’elle entraînerait un changement significatif dans les équations stratégiques.

Dans un message publié samedi, Raïssi a félicité le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) pour avoir lancé un exercice militaire massif dans le sud de l’Iran.

Saluant les forces du CGRI pour avoir protégé la sécurité des nations iraniennes et régionales en même temps, le président a déclaré que le jeu de guerre « Payambar-e Azam 17 (Le Grand Prophète) » était une manifestation claire de la détermination et de la capacité de l’Iran à défendre ses intérêts et la sécurité.

Il a également mis en garde les ennemis contre toute mauvaise action, en disant : « Toute initiative hostile des ennemis sera confrontée à une réponse inclusive et décisive des forces armées de la République islamique d’Iran qui modifiera considérablement les équations stratégiques. »

Dans des commentaires plus tôt ce mois-ci, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Hossein Baqeri, a déclaré que le pays renforçait sans cesse ses capacités de défense.

Il a également noté que les mesures, les réponses et les stratégies de l’Iran contre les mouvements hostiles ont élevé l’industrie de la défense du pays à un niveau si élevé que les puissances étrangères n’osent pas violer les territoires iraniens.

Source : Fars news

2-La Pologne menace l’Allemagne

La Pologne accuse l’Allemagne de vouloir construire un « IVe Reich » fédéraliste en Europe

 Le vice-Premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski, estime que Berlin tente d’imposer un « IVe Reich allemand » au sein de l’Union européenne. Pour lui, le terme n’a rien de négatif étant donné qu’il ne se réfère pas au IIIe Reich dans son esprit. Le chef de file du pouvoir polonais de droite nationale Jaroslaw Kaczynski a accusé l’Allemagne de tenter de transformer l’Union européenne en un « IVe Reich allemand » fédéraliste, dans une interview publiée le 24 décembre.

Il est des pays qui « ne sont pas enthousiastes à la perspective de bâtir un IVe Reich allemand sur la base de l’UE », a déclaré le président du parti Droit et Justice (PiS), au quotidien polonais GPC.

Selon Jaroslaw Kaczynski, qui est aussi vice-Premier ministre chargé de la Sécurité nationale, le terme du IVe Reich allemand « n’a rien de négatif, ne s’agissant pas du IIIe Reich, mais du premier », donc du Saint-Empire romain germanique. Lors de la récente visite du nouveau chancelier allemand Olaf Scholz en Pologne, son homologue polonais a qualifié d’« utopique et donc dangereux », le soutien du gouvernement de coalition allemand à un plus grand fédéralisme de l’Union européenne. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a rappelé à l’occasion le concept d’une « Europe des nations souveraines », défendu par le pouvoir polonais.

Selon son vice-Premier ministre Kaczynski, considéré généralement comme « le cerveau » de tout changement important en Pologne, « si nous, Polonais, étions d’accord à une telle soumission moderne on serait dégradés de différentes manières ». Et d’attaquer la Cour de justice de l’UE (CJUE) qui, selon lui, est « l’instrument de base utilisé » pour imposer les idées fédéralisatrices.

La CJUE « peut interpréter le droit européen et en tirer des conclusions carrément usurpatrices. Et elle le fait », a estimé Jaroslaw Kaczynski. Bruxelles est engagé dans un long et profond bras de fer avec Varsovie notamment à propos des réformes judiciaires lancées par le PiS au pouvoir depuis 2015. Ces réformes, accusées de saper l’indépendance des juges, ont valu à la Pologne plusieurs condamnations par la CJUE. Sous l’influence du pouvoir en place, le tribunal constitutionnel polonais a déjà contesté en juin l’autorité de la Cour de justice de l’UE, et, en octobre, a remis en question la primauté du droit européen sur le droit polonais. Le 22 décembre, Bruxelles a lancé une procédure d’infraction contre la Pologne à la suite de ces arrêts du tribunal constitutionnel, soulignant que ce dernier « ne répondait plus aux exigences d’un tribunal indépendant et impartial établi par la loi, comme l’exige le traité ».

Source RT France

3-Les mesures « militaro-techniques » de Poutine

De nombreuses personnes sont dans un brouillard linguistique et culturel quant à la signification précise des mesures « militaro-techniques » dont parle Moscou.

Au cours des deux derniers jours, mes pairs de la communauté des analystes de la Russie ont abordé la question du « sinon… » – ce que la Russie peut et pourrait faire si les négociations avec les États-Unis sur ses projets de traités sur la sécurité en Europe échouent dans le délai très court que les Russes ont fixé, apparemment un mois. Entre parenthèses, je m’amuse de ce que les porte-parole du département d’État américain déclarent qu’ils pourraient entamer des pourparlers avec les Russes en janvier. Il semble qu’ils n’aient pas compris le court délai fixé par les Russes ou qu’ils croient à tort qu’il s’agit d’un bluff.

Le terme « militaro-technique » a été repris et revendu tel quel par presque tous nos médias. Aucune explication n’est donnée, car il est fort probable que personne n’ait vraiment compris ce terme.

Je vais donc m’y essayer ici et maintenant, après qu’un moment eurêka m’est venu ce matin. Le terme est aussi insaisissable que la traduction de « адекватный », que la plupart des gens (ou tous les logiciels de traduction) traduisent à tort par « adéquat » alors qu’il signifie normalement « approprié » ou « convenable ».

Le « technique » de l’expression vient de техника, qui est la façon russe courante de dire « équipement ». Le terme militaire « tekhnika » désigne les obusiers motorisés, les véhicules de transport de troupes, les avions de chasse, etc. Tekhnika a également un usage civil courant : l’équipement d’une usine est « tekhnika » comme dans « техническое оснащение. »

Donc, ce que dit Poutine, c’est que les Russes vont répondre en déployant du matériel militaire. Mais de quel matériel s’agit-il ? Étant donné qu’une grande partie des projets de traités concerne les missiles à courte portée que les États-Unis déploient en Europe et espèrent déployer en Ukraine, il est tout à fait logique que la réponse russe à l’échec des négociations ne soit pas d’envahir l’Ukraine, ni de couper l’approvisionnement en gaz de l’Europe, mais de déployer ses missiles à courte portée à capacité nucléaire en Biélorussie et à Kaliningrad.

Mais ce n’est pas tout. Un déploiement en Europe ne servirait que partiellement l’objectif des Russes. Il déclenchera une réaction furieuse au sein de l’OTAN, ce qui signifiera beaucoup d’air chaud, mais il conditionnera également les Européens à accepter docilement la capitulation éventuelle des États-Unis qu’ils dénonceraient autrement comme un apaisement.

Comme je l’ai dit précédemment, toute l’approche de Poutine consiste à dire que la Russie est engagée dans un bras de fer avec un seul pays, les États-Unis. Il sait que les États-Unis se fichent éperdument que la Russie et l’UE s’entre-détruisent : cela ne ferait que renforcer leur hégémonie mondiale. La logique veut donc que les Russes installent également leurs missiles de croisière hypersoniques au large des côtes américaines, comme Poutine l’a menacé il y a trois ans, lorsqu’il a parlé des armes stratégiques russes de nouvelle génération, à la pointe du progrès, qui n’avaient alors et n’ont toujours pas d’égales dans le monde. C’est le pistolet sur la tempe qui forcera les négociateurs américains à avoir des sueurs froides et à faire ce qui doit être fait pour mettre fin à la folie de leur expansion de l’OTAN vers l’est et à leurs plans pour transformer l’Ukraine en un poste d’attaque de missiles avancé contre la Russie. Et les Européens se tairont.

Morale de l’histoire à l’approche des fêtes de fin d’année : la fin du monde n’est pas proche.

source : Réseau international

4-Le Canada appelle au « front uni » contre la Chine

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a exhorté les « démocraties capitalistes » occidentales à s’unir pour empêcher Pékin de profiter de leurs querelles internes pour les profits des marchés chinois en pleine croissance, on lit sur le site news-24.fr

Et voici la suite : dans une entrevue avec la télévision Global diffusée samedi, Trudeau a déclaré que les pays occidentaux doivent « faire un meilleur travail en travaillant ensemble et en restant forts pour que la Chine ne puisse pas… jouer les angles et nous diviser les uns contre les autres. »

« Il y a eu un peu de concurrence, entre amis, parce que nous sommes des démocraties capitalistes… surtout compte tenu de l’extraordinaire opportunité économique de la classe moyenne chinoise montante » a-t-il dit, tout en admettant que les avantages économiques l’emportent sur les inquiétudes publiquement exprimées par l’Occident concernant les violations présumées des droits de l’homme par la Chine et « coercitif » comportement.

Nous avons été en concurrence et la Chine nous a parfois très intelligemment joué les uns contre les autres dans le cadre d’un marché ouvert concurrentiel.

Il y a des problèmes mondiaux, tels que le changement climatique, pour lesquels le Canada doit continuer à travailler avec la Chine, a noté Trudeau. Mais pour rivaliser avec la Chine sur le plan économique, tous « pays aux vues similaires » devraient se rassembler, se coordonner et « montrer un front uni », il a dit.

La Chine remporte la course au contrôle de la marchandise la plus précieuse du 21e siècle

Les relations déjà amères du Canada avec la Chine ont atteint un nouveau creux ce mois-ci, après qu’Ottawa se soit joint au boycott diplomatique dirigé par les États-Unis des Jeux olympiques de Pékin 2022. Faisant écho à la rhétorique de Washington et de Canberra, Trudeau a accusé la Chine de « violations répétées des droits humains » sur ses prétendus mauvais traitements envers les musulmans ouïghours, déclenchant une sévère réprimande de Pékin.

« S’accrochant à la mentalité et aux préjugés idéologiques de la guerre froide, le Canada et une poignée de pays occidentaux s’ingèrent dans les affaires intérieures d’autres pays sous le prétexte des droits de l’homme dans le but de perturber et de contenir leur processus de développement » l’ambassade de Chine au Canada a déclaré à l’époque. « Le Canada n’est tout simplement pas qualifié pour être » un prédicateur des droits de l’homme « et n’est certainement pas en mesure de juger la Chine sur ce front. »

Les déclarations de Trudeau font suite à la diffusion d’un documentaire par les chaînes canadiennes où la Chine est décrite comme une menace pour la sécurité nationale canadienne.

La scandaleuse relation entre le Canada et la Chine, titre le Journal de Montréal.

Le documentaire qui sera présenté ce soir par J.E sur la Chine est impitoyable : les dirigeants canadiens savent depuis des années que plusieurs compagnies chinoises établies au Canada constituent une menace grave pour la sécurité du pays. Et pourtant, non seulement nos dirigeants ne font rien, mais en plus ils favorisent l’expansion de ces compagnies chinoises au Canada.

Naïveté extrême ? Incompétence crasse ? Appât du gain ? Trahison ? Choisissez votre explication. Ce qui est certain est que le problème posé par la compagnie Huawei illustre très bien les dangers que la Chine fait courir au Canada.

Huawei est une compagnie qui a réussi à prospérer, entre autres parce qu’elle a très probablement volé de la technologie de la compagnie canadienne Nortel. Nortel qui a eu la naïveté de croire que Huawei jouait franc-jeu.

Le gouvernement chinois clame à qui veut l’entendre qu’il ne contrôle pas la compagnie Huawei. C’est vrai. Mais le Parti communiste chinois (PCC), lui, a placé Huawei sous son contrôle.

Contrôle communiste

Ce contrôle du PCC s’effectue grâce à des membres du Parti qui sont placés aux postes clefs de l’entreprise. Non seulement au sein du conseil d’administration, mais également à tous les niveaux de direction. Le PCC contrôle de la même manière toutes les organisations chinoises, publiques ou privées, qui ont la moindre importance.

Et les membres du Parti peuvent se livrer à des activités d’espionnage si le PCC le leur demande. Pire, les lois chinoises obligent tous citoyens chinois à faire de l’espionnage pour la Chine, si le gouvernement le leur demande.

Dans ces conditions, les compagnies non chinoises qui font affaire avec Huawei le font à leurs risques et périls.

Pourquoi hésiter ?

Toutes ces informations sont bien connues de ceux qui s’intéressent à la politique chinoise.

Mais alors, si ces informations sont connues, pourquoi le gouvernement de Justin Trudeau hésite-t-il encore à rompre les relations entre le Canada et Huawei ?

La réponse pourrait se trouver dans les accointances entre certains hauts dirigeants politiques, tant libéraux que conservateurs, et des compagnies canadiennes prestigieuses qui ont beaucoup investi en Chine. Mais ces gens oublient que les intérêts du Canada surpassent les intérêts individuels de ces compagnies.

Pas d’espoir de changement

Jusqu’à récemment, il était encore possible d’espérer que le gouvernement chinois change d’attitude. Mais la consolidation du pouvoir de Xi Jinping a brisé tout espoir de changement à court ou à moyen terme.

En revanche, plus le Canada resserrera ses liens avec la Chine, plus Pékin sera capable de faire plier Ottawa dans toutes sortes de domaines.

Restreindre au maximum les relations avec la Chine et donc empêcher Huawei de prendre le marché de la 5 G au Canada fera mal. Mais moins mal que les mesures que la Chine imposera au Canada dans quelques années, si nos relations s’approfondissent et que l’emprise de la Chine grandit.

Il est plus que temps de bouter Huawei et d’autres entreprises chinoises hors du Canada. En fait, il est scandaleux que la décision du gouvernement Trudeau sur Huawei traîne autant.

Source : Journal de Montréal

5-Les anti-satellites russes tirent

Une arme antisatellite inconnue a désactivé un satellite qui contrôlait les troupes russes à la frontière avec l’Ukraine.

L’espionnage ouvert de l’OTAN pour les équipements militaires russes, les unités et les sites de déploiement des troupes russes a conduit l’Occident à des problèmes inattendus. Il s’est avéré que le vaisseau spatial occidental, sous l’influence d’un rayonnement inconnu, est tombé en panne de manière inattendue - il n’a pas été possible de reprendre le contrôle de ses systèmes pendant plus de trois jours.

Les données sur la défaillance des systèmes du vaisseau spatial ont été confirmées par l’Agence spatiale européenne.

« Le satellite Copernicus Sentinel-1B n’est pas disponible depuis le 23 décembre 2021 à 06h53, aucune donnée n’est générée. Suite à l’actualité pertinente du 23 décembre 2021, une enquête approfondie a été menée. Au cours des prochains jours, des actions spécifiques seront entreprises pour apporter des modifications à la configuration embarquée qui éviteront que l’anomalie ne se reproduise (ce qui pourrait présenter un risque pour la sécurité du satellite). Cela nécessite de simuler et de tester le système au sol avant de le charger sur un satellite. Cette période d’indisponibilité du satellite pourrait potentiellement durer jusqu’à 2 semaines, mais tout est mis en œuvre pour réduire cette indisponibilité. »- dit dans le message.

On sait que la partie russe était extrêmement mécontente de l’utilisation d’engins spatiaux européens pour suivre ses troupes, tandis que les systèmes de guerre électronique russes déployés près de la frontière ukrainienne pourraient bien détruire les systèmes des engins spatiaux occidentaux, contre lesquels la partie russe avait mis en garde à plusieurs reprises l’OTAN. Cependant, pour le moment, il n’y a aucune preuve de l’implication de complexes russes dans la défaite des satellites de l’Occident.

Source : avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV