Analyses de la rédaction :
- Les Algériens répondent à Zemmour
La première vient d’ouvrir ses portes en plein cœur de Lille. Les boutiques dédiées à l’équipe nationale algérienne de football vont foisonner à travers toute la France, promettent les Algériens établis dans ce pays. Le magasin a été pris d’assaut par les supporters des Guerriers du Sahara au moment de la Coupe arabe que ces derniers viennent de remporter au Qatar. Le journal lillois La Voix du Nord fait parler un Algérien qui se dit fier de ce que «seule l’Algérie peut se permettre d’ouvrir une boutique de son équipe». Il n’a pas tout à fait tort.
En effet, le contexte dans lequel a été prise cette initiative, qui ne semble pas obéir à la seule fin lucrative, est particulièrement sensible. A la fin du match qui a opposé l’Algérie à la Tunisie, et qui s’est soldé par la victoire de la première et son sacre amplement mérité, la police française a chargé les manifestants algériens après que des responsables politiques et des médias français eurent chauffé à blanc une opinion publique qui penche dangereusement à l’extrême-droite, désormais incarnée par Eric Zemmour. La compétition arabe, qui s’est jouée dans un pays opposé à la normalisation avec Israël, mais à laquelle ont pris part les équipes d’Etats qui ont pactisé avec Israël, ne pouvait s’extraire du background politique qui s’est manifesté par l’exacerbation du sentiment national par le régime de Rabat la veille de la rencontre entre le Maroc et l’Algérie qui s’est soldée par l’élimination des Lions de l’Atlas.
Le geste des joueurs algériens qui ont porté la Palestine et sa cause tout au long de cet événement sportif panarabe en est une autre preuve de l’imbrication du sport et de la politique. C’est pour toutes ces causes que les autorités françaises, habituées aux scènes de liesse surdimensionnées à travers toute la France à chaque victoire de l’équipe nationale algérienne, ont décidé, en vain, de fermer les accès à l’avenue mythique parisienne des Champs Elysées pour éviter non pas quelque débordement, mais que ces manifestations de joie ne soient instrumentalisées par les partis de droite et d’extrême-droite qui fondent leur campagne électorale pour la présidentielle de 2022 sur la haine de l’Algérien, devenu la bête noire de cette obédience.
Rien ne peut interdire les Algériens d’ouvrir des boutiques pour la revente des maillots et des fanions de l’équipe nationale algérienne de football. Des boutiques qui, au-delà de l’aspect sportif pur, devraient jouer également un rôle éminemment politique en réunissant autour de l’amour que les Algériens portent aux Verts une communauté qui se sent de plus en plus visée sans qu’elle ait pu souder ses rangs face aux menaces qui la guettent, prise qu’elle est entre le marteau d’un gouvernement qui s’en sert comme outil de chantage et d’une opposition extrémiste qui l’expose comme un épouvantail qu’il faut éliminer. C’est donc dans les vitrines ornées des couleurs algériennes que la diaspora pourra se donner la force d’affronter la haine de plus en plus violente qu’elle subit.
Source : algeriepatriotique
- La Chine rafle la mise !
Alors que l'axe US/Israël s'est donné tous les moyens du monde pour faire via le Maroc une percée dans le ciel du Maghreb, voici la Chine qui jette une méga pavée dans la marre : l'apparition des radars chinois dans le ciel maghrébin et éventuellement des conseillers militaires chinois dans des bases militaires qu'occupent déjà Israéliens et Américains. Les Chinois une fois installée au Maroc n'iraient-ils pas en faire bénéficier son partenaire privilégié, l'Algérie? Disons que le HQ-9 chinois entre les Harop et Bayraktar israélien et turc d'une part et les F-16 voire les F35 US de l'autre. Ce shéma, on l'a à peu près en Israël où Haifa est placée sous le coup d'investissements chinois et où les USA accusent la Chine de vouloir espionner Israël au profit de l'Iran et du Hezbollah. L'axe US/Israël en pleine opération de "colonisation" du Maroc rencontre-t-il sa première complication? Voici une info qui fera parler d'elle pour bien longtemps. Challange.ma dit : "Les Forces armées royales (FAR) ont réceptionné le premier lot du système chinois de défense anti-aérienne à longue portée avec une batterie chinoise FD-2000B, commandée en 2017, selon le site espagnol Defensa.com. Le Maroc renforce ses capacités de défense. D’après le site espagnol spécialisé dans les questions militaires, Defensa.com, les FAR ont réceptionné le premier lot du système chinois de défense anti-aérienne FD-2000B commandé en 2017. « Ce nouveau dispositif de défense, d’une portée de 250 km a été installé à la base militaire de Sidi Yahya El Gharb, située à environ une cinquantaine de kilomètres au nord de Rabat sur une superficie de 42.000 m2 », indique la même source qui rapporte également que ladite base abrite « un autre système de défense anti-aérienne à moyenne portée Sky Dragon 50, aussi acquis auprès de la Chine en 2017. Pour rappel, le contrat pour l’acquisition de quatre batteries du FD-2000B avait été conclu dans le cadre de la visite d’État de S.M le Roi Mohammed VI en Chine, effectuée en mai 2016. »
- Maroc : la construction de l’usine flottante de gaz liquéfié sera confiée à un groupe chinois
Le géant chinois du BTP, China Communications Construction Co (CCCC), est en passe d’être sélectionné pour réaliser les travaux de construction d’une unité flottante de regazéification au Maroc.
China Communications Construction Co apparaît comme le grand favori pour exécuter le projet de construction de la première unité flottante de regazéification au Maroc dont l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été déjà lancé par le ministère de l’Énergie. Le projet vise à pallier les difficultés éventuelles d’approvisionnement en gaz du Maroc, après la décision de l’Algérie de ne pas renouveler le contrat de concession du gazoduc Maghreb-Europe (GME) arrivé à expiration à fin octobre 2021. Cette infrastructure devrait permettre au Maroc de recevoir du gaz naturel liquéfié (GNL) par bateau et de le connecter directement à son réseau gazier.
Rabat va boucler, d’ici la fin de l’année, la procédure de sélection de l’entreprise à laquelle elle confiera la construction de cette première unité flottante de regazéification. Le géant chinois risque fort de gagner ce projet qui permettra de relancer les deux centrales d’Ain Beni Mathar et de Tahaddart et à l’arrêt depuis la fermeture du GME. Or, ce cycle combiné contribue à lui seul à 18 % de la production thermique et couvre 10 % de la demande électrique du pays.
La Chine a une longue histoire de collaboration avec le Maroc. Elle a été d’un grand appui au royaume face à la crise du Covid-19 en lui fournissant des doses de vaccins Sinopharm. Les relations entre le roi Mohammed VI et le président chinois Xi Jinping, ont été également renforcées au cours de cette période. En dehors de la santé, la Chine coopère avec le Maroc dans le domaine militaire et de nombreux autres secteurs.
Source : Bladi.net
-Des centaines de Marocains manifestent contre la normalisation avec «Israël»
Le ministre israélien des affaires militaires, qui vient d’achever une visite officielle au Maroc, autorise désormais ses soldats à tirer dans le dos des enfants palestiniens. «Selon la chaîne de télévision officielle KAN 11, Benny Gantz et le chef d’état-major de l’armée d’occupation viennent de publier des instructions stipulant que l’armée autorise désormais ses soldats à tirer sur des Palestiniens qui lancent des pierres et des cocktails Molotov, même après la fin des actes de jets de pierres et pendant le retrait des jeunes», rapporte l’association France Palestine Solidarité (AFPS). Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a salué le changement des règles de tir de l’armée, affirmant que les nouvelles instructions permettront aux soldats de se défendre. Le procureur général, Avichaï Mandelblit, les a approuvées à son tour», ajoute l’ONG, selon laquelle «c’est tout l’appareil politico-judiciaire d’Israël qui approuve et met en œuvre ce nouveau permis de tuer visant les manifestants palestiniens et palestiniennes, en particulier les jeunes et les enfants». «Il suffira, désormais, qu’un soldat estime avoir vu un jet de pierres de la part de Palestiniens pour qu’il puisse tirer sur eux», dénonce l’AFPS qui rappelle l’impunité dont jouissent déjà les membres de l’armée. Rabat qui vient d'accueillir à bras ouvert la coopération militaire avec le régime israélien peut-il dire qu'il est pro Palestine ? Bien sûr que non. Mais les Marocains eux continuent marquer leur distance avec la trahison officielle. Des centaines de Marocains ont investi les rues de plusieurs villes du pays mercredi pour protester contre la normalisation avec «Israël», à l’occasion du premier anniversaire de l’accord de normalisation entre Rabat et «Tel-Aviv».
Les protestataires répondaient à l’appel lancé par le Front marocain pour soutenir la Palestine et s’opposer à la normalisation. Les manifestants ont scandé des slogans contre la normalisation et exigé le retrait de Rabat de cet accord qualifié de «catastrophique», tels que: «Le Maroc est une terre libre, Sion dégage», «La Palestine résiste et les régimes négocient», «O Sion le maudit, la Palestine est dans les yeux», «Du Maroc à la Palestine un seul peuple et pas deux», «Non, non à la normalisation et à la soumission».
Lors de ces rassemblements diffusés en direct sur les réseaux sociaux, les forces de sécurité sont intervenues pour empêcher les protestations dans certaines villes, comme Rabat et Casablanca. Abdel Samad Fathi, un participant à la marche de Rabat, a déclaré: «Les occupants sionistes de la Palestine cherchent également à occuper le Maroc et à le saboter économiquement, politiquement et socialement». «Quand est-ce que le bien provient des sionistes?», s’est-il interrogé, considérant que le Maroc était vendu et détruit en vertu de cet accord. Le 22 décembre 2020, le Maroc a signé un accord tripartite avec les États-Unis et «Israël», prévoyant la reprise des relations entre Rabat et «Tel-Aviv». En contrepartie, l’administration du président à l’époque Donald Trump, a reconnu la «souveraineté» du Maroc sur le Sahara occidental, revendiqué par le Polisario.
Avec al-Ahed
- Kaïs Saïed sera-t-il éliminé?
Le mur dressé par Saïed en coordination avec l'Algérie contre Israël au Maghreb devenant de jour en jour solides à la faveur des décisions que les médias mainsteram qualifient de "dictature", est bien solide sinon comment comprendre cet avertissement du président tunisien? Dans une séquence vidéo partagée par la présidence de la République tunisienne sur Facebook, à l'occasion du début d'une grève de la faim, pour exiger "la reprise de la voie démocratique et la condamnation du régime individuel"
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a mis en garde, ce jeudi contre des "conspirations ourdies" contre la Tunisie, allant jusqu’à l’"assassinat".
C’est ce qui ressort d’une séquence vidéo, partagée sur la page officielle Facebook de la présidence tunisienne, à un moment où une grève de la faim a été entamée par des opposants pour exiger "la reprise du processus démocratique et la condamnation du régime individuel".
Saïed a déclaré : "il y a des complots qui se trament en Tunisie, qui, pour certains vont jusqu'à l'assassinat (...) il y a eu un coup de téléphone, selon le ministre de l'Intérieur, qui parle même du jour de l'assassinat", sans fournir de plus amples détails.
Le président tunisien a ajouté : "les Tunisiens devraient prêter attention à ce qui est ourdi aujourd'hui par certains traîtres (qu’il n’a pas nommé) qui ont vendu leur conscience aux services secrets étrangers, pour assassiner un certain nombre de hauts-fonctionnaires".
Et de poursuivre : "nous ne sommes pas accrochés à la vie, mais plutôt au niveau de confiance que les gens nous ont accordé. Nous sommes conscients de ce qu'ils planifient à l'intérieur et à l'extérieur". Saïed a aussi affirmé : "nous devons clarifier la situation du pays, pour que chaque citoyen ait le droit de vivre dans la dignité et dans la liberté", selon la même source.
Plus tôt dans la journée du jeudi, le lobby frériste s'était mis en branle : l'initiative "Citoyens contre le coup d'État" a annoncé le début d’une grève de la faim de parlementaires et de personnalités politiques, notamment l'ancien président, Moncef Marzouki, "en signe de rejet du régime individuel et de la suppression des voix des opposants". L’initiative "Citoyens contre le coup d'État", nous dit les médias mainstream, est un "mouvement populaire qui a proposé une feuille de route pour mettre fin à la crise politique en Tunisie, suggérant la tenue d'élections présidentielles et législatives anticipées, au second semestre 2022." La réponse de Saïed sera évidemment non. Mais l'axe US/Israël ira-t-il jusqu'à éliminer le président pour déclencher la dynamique normalisatrice et couper l'herbe à la fois sous les pieds du peuple profondément pro Résistance de la Tunisie mais aussi sous les pieds de son grand allié Algérie?