En effet, alors que depuis 3 ans, le clan pro-occidental ne se prive de rien pour pousser le Liban vers le chaos, l’Iran y achemine des centaines de réserves de mazout, et ce, alors que l’axe occidental ne cesse de faire pression afin de stopper ce transfert. Des pressions sans résultats, puisque l’Iran et le Liban poursuivent leur coopération et le secrétaire général du Hezbollah est même allé jusqu’à menacer Israël de toutes tentative de déstabilisation. « Les pétroliers iraniens sont considérés comme une partie du territoire libanais et toute attaque les visant équivaut à une attaque contre le Liban », avait-il averti.
De leur côté, le 8 septembre, le ministre égyptien du Pétrole Tarek El-Molla et ses homologues jordanien et syrien ont conclu un accord à Amman, pour fournir du gaz naturel en provenance d’Egypte au Liban.
Ce 23 décembre, le ministre égyptien du Pétrole a souligné que le pays n'a pas encore reçu l'approbation finale du gouvernement américain pour pomper du gaz égyptien vers le Liban via le gazoduc arabe.
Quel est l’objectif de cette hypocrisie américaine envers le Liban ? Que cherche-t-on à travers ces pressions ?
Pierre Dortiguier, politologue, nous en dit plus.