Israël est ouvertement impliqué dans la guerre au Yémen (Washington Post)

Le journal américain The Washington Post vient de publier un rapport sur la participation d'un certain nombre de pays et de régimes régionaux à la guerre au Yémen et leur implication dans le meurtre de milliers de Yéménites innocents.

Dans son éditorial, le journal a décrit Israël comme un partenaire clé de la coalition saoudo-émiratie dans la guerre contre le Yémen depuis 2015.

Le Washington Post a souligné la participation apparente d'Israël à la guerre imposée contre le Yémen, sans manquer de préciser qu'Israël, avec 42 pilotes et soldats, avait en fait participé au commandement d'un certain nombre d'axes. « Le rôle d'Israël dans la guerre au Yémen s'est distingué en fournissant des équipements militaires aux opposants aux Houthis pour rester à Bab el-Mandeb », ajoute le rapport.

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Le journal a noté que « Tel-Aviv a participé à la guerre à al-Mokha (un port de la ville yéménite de Taëz) et a envoyé 70 experts militaires et techniques et experts radar pour gérer les salles d'opération ».

Selon le journal, la guerre au Yémen dure depuis sept ans avec le soutien spirituel et logistique des États-Unis et la participation active des Israéliens, alors qu'il n'y a aucun signe de leur retrait.

Cela intervient alors que des sources d'information yéménites ont rapporté que Tariq Mohammed Saleh, connu sous le nom de Tariq Afash, commandant des soi-disant « Forces de résistance nationales », avait eu une réunion secrète avec des officiers israéliens, il y a environ un mois ; il est connu comme l'homme numéro un des Émirats arabes unis au Yémen.

Selon Yemen News, il s'agit des réunions des officiers du renseignement de l'entité sioniste avec Tariq Afash, qui dirige des factions armées soutenues, financées et dirigées par les Émirats, qui coordonne les réunions des officiers sionistes avec Tariq Afash dans le cadre d'arrangements visant à étendre la portée de la salle des opérations conjointes entre les hommes de Tariq et les sionistes.

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Il y a environ deux semaines, un certain nombre d'officiers du renseignement israélien, le Mossad, sont arrivés dans la ville côtière de Mokha, et ont tenu plusieurs réunions avec le chef des factions émiraties, Tariq Saleh, en présence d'officiers émiratis, et ces des réunions ont eu lieu afin de sécuriser les intérêts israéliens dans les eaux de la mer Rouge et de réaliser le vieux rêve israélien renouvelé d'une entité ayant un pied à Bab el-Mandab, sur lequel elle fonde de grands espoirs.

Des sources bien informées ont révélé qu'une réunion secrète s'est tenue dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, qui a réuni Tariq Afash, le commandant des forces armées des Émirats arabes unis sur la côte ouest, avec des officiers du renseignement de l'entité israélienne. Selon un média sudiste fidèle à la coalition, Afash cherche à renverser le gouvernement Hadi et à former un gouvernement alternatif avec le soutien des Emirats et la bénédiction israélienne, pour être approprié de servir les intérêts de l'entité au Yémen et d'étendre son influence dans la région, ce que les observateurs considèrent comme une raison possible derrière la volonté du gouvernement Hadi de se normaliser avec l'entité israélienne.

Les Émirats arabes unis font de gros efforts pour établir une présence permanente de l'entité israélienne au Yémen, en particulier dans les zones côtières et les îles avec des emplacements stratégiques importants, notamment l'archipel de Socotra, qui reçoit presque quotidiennement des groupes d'Israéliens amenés par les Émirats arabes unis à travers Abou Dhabi sous couvert de tourisme, bien que la majorité d'entre eux soient des officiers et des individus affiliés au Mossad. Et récemment, les Émirats arabes unis ont créé un centre militaire conjoint avec la marine de l'entité israélienne sur l'île d'Abd al-Kuri, administrativement affilié à l'archipel yéménite de Socotra, dans le but d'être un site avancé de surveillance maritime vers le détroit de Bab el-Mandab et la corne de l'Afrique. Selon des sources identiques, des experts de la marine israélienne ont commencé à installer des systèmes de surveillance sous-marins espions sur l'île d'Abd al-Kuri, expliquant que le centre de surveillance est lié à la salle d'opération conjointe émirato-israélienne située dans la zone « Ras Quttainan », au sud-ouest de l'archipel de Socotra.

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Les Émirats arabes unis couvrent leurs activités conjointes avec l'entité israélienne comme des actions humanitaires ou l'établissement de centres de débarquement de poissons.

En réaction, Ahmed al-Rahwi, membre du Conseil politique suprême du Yémen, a récemment critiqué l'occupation de l'île de Mayyun par les Émirats arabes unis, soulignant que l'île de Mayyun et son rôle influent sur le détroit stratégique de Bab al-Mandeb sont la principale raison de la présence du régime sioniste et des Émirats arabes unis sur l'île. Al-Rahwi a souligné : « L'ennemi agresseur doit tirer leçon de ce qui lui est arrivé dans le passé, car nous avons déjà prouvé que notre pouvoir de contrer les occupants au Yémen est plusieurs fois ce que nous pouvons montrer à Mayyun, et nous entrerons en action pour le faire. »

Les images satellite de Mayyun montrent également les Émirats arabes unis en train de construire une base aérienne sur l'île et, selon les médias, les nouvelles constructions émiraties sur l'île de Mayyun coïncident avec le démantèlement de la base militaire « Assab » des Émirats arabes unis en Érythrée.

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