Des membres de l'organisation terroriste Al-Qaïda appellent à s'unir contre la Russie.
Au sommaire :
1- Raïssi lance la chasse aux pro-dollars
Le président iranien Ebrahim Raïssi a ouvert la chasse aux spéculateurs pro-dollars en Iran. Il a ordonné aux organisations concernées de retracer les éléments perturbateurs et déstabilisateurs du marché des changes.
Dans des commentaires lors d'une réunion mardi au siège de la coordination économique de l'administration en charge de l'affaire, le président iranien a déclaré des ingérences et des complots des opportunistes dans le but de saper la stabilité du marché des devises étaient devenus évidents.
"Les organismes en charge devraient superviser et contrôler le marché, identifier les éléments qui interfèrent et déstabilisent le marché des devises, et exercer sérieusement leurs devoirs en la matière", a-t-il souligné.
"Les organisations iraniennes doivent travailler ensemble pour réguler et gérer le marché des devises", a ajouté le président.
Le rial iranien est tombé à son plus bas niveau par rapport au dollar américain sur le marché officieux ces derniers jours après la fin du septième cycle des pourparlers de Vienne sur la relance du Plan d'action global conjoint (PGAC) sans résultat final.
Source : PressTV
2- L’Iran accuse la France de "déstabiliser" la région
L’Iran a accusé hier lundi la France de "déstabiliser" la région en vendant des armes à ses rivaux du golfe Persique, trois jours après que la France a conclu un contrat de plusieurs milliards d’euros avec les Émirats arabe unis, incluant la vente de 80 Rafale.
"Il ne faut pas ignorer le rôle de la France dans la déstabilisation" de la région, a déclaré à la presse le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh.
Vendredi, au premier jour de la tournée du président français, Emmanuel Macron, dans le Golfe, les Émirats arabes unis ont signé un accord pour acquérir 80 avions de combat Rafale pour 14 milliards d’euros.
"Nous attendons que la France soit plus responsable : la militarisation de notre région est inacceptable et les armes qu’ils (les Français) vendent sont à l’origine des troubles que nous constatons", a dit le porte-parole iranien.
Ses propos sont intervenus alors que le conseiller émirati à la sécurité nationale, cheikh Tahnoun ben Zayed, est à Téhéran pour rencontrer des responsables iraniens.
"On assiste à la vente de dizaines de milliards de dollars d’armes aux pays arabes du Golfe, alors qu’il y a de fréquentes réunions autour de nos missiles", a déploré M. Khatibzadeh. Le mois dernier, les États-Unis et les Européens avaient reproché à l’Iran "l’utilisation et le transfert de missiles balistiques et de drones" à des milices alliées.
Par ailleurs, M. Khatibzadeh a rejeté la demande de la France d’associer les pays de la région pour avancer dans les discussions autour de dossier nucléaire iranien.
"Nous ne pouvons pas traiter la question nucléaire sans traiter la question régionale, et nous ne pouvons pas avancer sans associer nos amis de la région, avait déclaré le chef de l’État français. La France sait bien que ces affirmations n’ont ni fondement juridique, ni rationnel."
Après cinq mois d’interruption, les négociations pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 ont repris le 29 novembre entre l’Iran et les pays encore parties au pacte, mais sont de nouveau en pause depuis vendredi.
L’accord, qui offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions le visant en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, est moribond depuis que les États-Unis s’en sont retirés unilatéralement en 2018.
Source : liberte-algerie.
3- La Royal Air Force s’attend à perdre un avion F-35B toutes les 30’000 heures de vol
L’épave du F-35B appartenant au No 617 Squadron de la Royal Air Force [RAF] qui s’était abîmé en Méditerranée après avoir décollé du porte-avions HMS Queen Elizabeth, le 17 novembre dernier, a pu être récupérée grâce à une opération menée conjointement par les forces britanniques, américaines et italiennes. L’annonce en a été faite ce 8 décembre, par le commandement aérien allié de l’Otan [NATO Air Command].
Selon une vidéo de l’accident diffusée sur les réseaux sociaux [ce qui va valoir des ennuis à son auteur, un marin du HMS Queen Elizabeth, ndlr], le F-35B est tombé à l’eau juste après avoir quitté le pont d’envol du porte-avions, comme s’il avait manqué de puissance pour décoller. Ce qui confirmerait ainsi une information selon laquelle un cache d’entrée d’air n’aurait pas été retiré avant son départ à mission. Pour rappel, le pilote de l’appareil avait pu s’éjecter à temps et être récupéré sain et sauf.
La piste d’une erreur humaine était d’autant plus probable qu’aucune mesure visant à restreindre les vols de F-35B ne fut prises après cet accident.
Cela étant, il aura fallu environ deux semaines pour localiser la position de l’épave de ce F-35B. Et une troisième pour la faire remonter à la surface. Sa récupération était une priorité, dans la mesure où il était hors de question qu’elle tombât aux mains des forces russes, lesquelles disposent des moyens nécessaires, notamment via leur « Direction principale de la recherche en eaux profonde ».
Pour rappel, sur les 48 F-35B qu’il a commandés jusqu’à présent, le Royaume-Uni disposait, avant cet accident de 24 appareils de ce type. En octobre, la RAF avait indiqué que ceux-ci venaient de franchir le seuil symbolique des 10’000 heures de vol.
Or, une flotte d’avions de combat se compose d’une ligne [le nombre d’appareils nécessaires pour assurer les missions et la préparation opérationnelle des équipages], d’un parc de gestion [les avions immobilisés pour des opérations de maintenance] et d’un parc d’attrition, qui vise à compenser les éventuelles pertes par accident.
« L’étude des pertes par accident permet de définir l’attrition par type d’appareil, c’est-à-dire le nombre d’avions accidentés par tranche de 10’000 heures de vol et d’évaluer son influence sur l’évolution de la flotte », explique un article de la Revue de la Défense nationale [RDN].
Quoi qu’il en soit, le secrétaire d’État britannique chargé des acquisitions dans le domaine de la défense, Jeremy Quin, a été interrogé par un député au sujet du taux d’attrition attendu pour les F-35B de la RAF.
Comment celui-ci a été calculé? Il ne l’a pas précisé [outre-Manche, les questions des parlementaires et les réponses écrites qu’ils reçoivent sont lapidaires, ndlr]. Toujours est-il que, selon M. Quin, la taille de la flotte de F-35B devra être définie en fonction de l’hypothèse de la perte accidentelle d’un avion toutes les 30’000 heures de vol. Ce qui semble optimiste, compte-tenu que l’accident dont a été victime l’appareil du No 617 Squadron est survenu au bout de 10’000 heures de vol… Et que, outre-Atlantique, deux F-35B de l’US Marine Corps ont déjà été perdus.
En attendant, le Royaume-Uni va recevoir six F-35B en 2022 et sept autres l’année suivante, les 48 exemplaires commandés devant avoir été livrés d’ici la fin 2025.
Source : Opex360
4- Al-Qaïda menace la Russie
Des membres de l'organisation terroriste ultra-radicale Al-Qaida appellent leurs partisans à s'unir contre la Russie.
L'appel a commencé par des membres d'Al-Qaïda au Mali, qui ont apparemment commencé à subir de graves défaites dans ce pays africain après le début des livraisons de matériel militaire russe et le déploiement probable des membres du Wagner PMC.
De tels appels de l'organisation terroriste Al-Qaïda sont très préoccupants et si les appels se poursuivaient, la Russie pourrait lancer une opération militaire contre des terroristes dans plusieurs régions à la fois, dont le Mali et la Syrie.
L’organisation terroriste Daech a été vaincue avec succès, bien qu'elle soit considérée comme l'une des plus grandes et des plus dangereuses.
Si les terroristes pensent qu'ils peuvent facilement défier la Russie, ce sera une énorme erreur, rapporte Avia-pro.
Source : Avia-pro
5- Mirage et Rafale escortés par la Russie
Des chasseurs russes escortent un Rafale et un Mirage français au-dessus de la mer Noire.
Alors que les forces de l'Otan continuent de se rassembler dans les eaux de la mer Noire, le ministère russe de la Défense a annoncé que des avions de chasse ont escorté ce mercredi des appareils français qui se rapprochaient des frontières russes.
Ce 8 décembre, des chasseurs russes Su-27 ont escorté un Rafale et un Mirage français au-dessus de la mer Noire, alors qu'ils tentaient de s'approcher des frontières de la Russie, a annoncé le Centre de contrôle de la défense nationale auprès de la Défense russe.
Selon le Centre, des radars de l’armée ont détecté au-dessus des eaux neutres de la mer Noire des cibles aériennes s'approchant de la frontière.
"Afin d’identifier les cibles aériennes et d'empêcher la violation de la frontière russe, des chasseurs Su-27 du service de défense aérienne du district militaire Sud ont été mobilisés. Les équipages de militaires russes ont identifié les cibles aériennes comme étant deux chasseurs tactiques Mirage-2000 et Rafale, ainsi qu’un avion ravitailleur C-135 de l’Armée de l’air française, et les ont escortés au-dessus de la mer Noire", indique le message du Centre.
Il est noté qu'"après avoir détourné les avions militaires étrangers de la frontière russe, les chasseurs russes sont rentrés en toute sécurité à l'aérodrome, aucune violation de la frontière russe n'a été commise".
Les chasseurs russes ont effectué leur mission dans le strict respect des règles internationales en matière d'utilisation de l'espace aérien au-dessus des eaux neutres, sans traverser de routes aériennes et sans rapprochement dangereux avec des avions d'États étrangers.
"La situation militaro-politique en Europe se dégrade": la Défense russe avertit Paris
Toutefois, selon la vidéo publiée par le ministère de la Défense, les Su-27 se sont approchés des deux avions français à une distance de quelques dizaines de mètres. Les pilotes russes ont filmé les avions français, suivant un parcours parallèle avec eux. La vidéo montre notamment les pilotes français dans les cockpits de leurs avions et les drapeaux de l'État français, peint sur les flancs des appareils.
D'après les données du ministère, le Rafale et le Mirage étaient armés de missiles air-air guidés AIM-9 et Meteor. De plus, les avions étaient équipés de réservoirs de carburant extérieurs, qui augmentent la portée de vol.
Le 6 décembre, le destroyer lance-missiles Arleigh Burke est ainsi arrivé dans un port de Roumanie en mer Noire. L'armée russe avait précédemment indiqué qu'elle surveillait ses déplacements. Le bâtiment a rejoint d’autres navires américains dans ces eaux. Moscou a estimé que les manœuvres des navires américains en mer Noire revenaient à jouer "avec le feu" et visaient à tester les forces de la Russie.
Le weekend dernier, la Russie a accusé un avion-espion américain qui survolait la mer Noire d’avoir "failli" entrer collision avec un avion de 142 passagers. Effectuant un vol Tel-Aviv-Moscou, un Airbus A330 a reçu l’ordre d’abaisser sa trajectoire de 500 mètres pour "esquiver" "l’approche dangereuse" de cet avion américain qui est passé à 20 mètres de lui.
Source : Sputnik