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Reprise des manifs dans la zone verte

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette photo à titre d'illustration montre une scène de manifestation anti-israélienne en Irak. ©Mashregh News

En Irak le scénario du hold-up électoral que l'axe US/GB avait planifié à l'aide de l'argent et des machines de comptage de voix émiraties dans l'unique objectif de déclencher une guerre inter-chiites et d'obtenir in fine la dissolution des Hachd al-Chaabi semble retourner contre ses planificateurs. Jeudi, Muqtada Sadr a accueilli toutes les formations de la Résistance, véritable pied de nez aux Yankee puis ce vendredi les foules sont de retour dans la Zone Verte. Parallèlement à cette manifestation éminemment anti-US qui se déroule à l'approche de l'échéance du 31 décembre, date du retrait promis des USA, les experts militaires relèvent un regain d'attaque des terroristes de Daech dans le nord, attaque ciblant les peshmergas et les civils kurdes.

Des sources irakiennes ont fait état d’une forte présence de manifestants contre les résultats des élections parlementaires irakiennes à Bagdad et à l'entrée de la Zone Verte.

Manifestation contre les résultats des élections en Irak. ©Tasnim News

La chaîne Telegram Sabereen News a signalé la présence d’envergure de manifestants sur le « pont suspendu » de Bagdad et leur tentative d'entrer dans la Zone Verte.

Les manifestants en colère ont brûlé le drapeau du régime sioniste, soulignant leur droit de résister et de faire face aux occupants après l'expiration de la date du retrait des troupes américaines d'ici la fin de cette année.

« Les manifestants ont demandé à la Cour fédérale de procéder au dépouillement manuel de tous les votes et de déclarer les résultats des élections invalides », a rapporté Sabereen News.

Le média de la Résistance a également fait part d’affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants, mais aussi du vol d'hélicoptères américains au-dessus des protestataires.

Dans le même temps, le comité pour l'organisation des manifestations à Bagdad et dans d'autres provinces irakiennes a annoncé dans un communiqué : « Après l'insistance explicite d'al-Kazemi à falsifier la vérité et l'insistance de la Commission électorale non indépendante à annoncer les résultats définitifs des élections, sans tenir compte des plaintes et des arguments qui mettent l'accent sur la corruption et la fraude lors des élections tout en ignorant les revendications de la nation opprimée, nous jugeons nécessaire d'expliquer certains points :

- Premièrement, il y a de l'espoir que la justice sera rétablie et que les assassins des manifestants seront identifiés.

- Deuxièmement, nous nous opposons fermement aux résultats de la commission d'enquête sur le meurtre de manifestants pacifiques et l'incendie de leurs tentes. Leur sang ne sera pas piétiné.

-Troisièmement, nous appelons les jeunes manifestants à être inébranlables et à attendre la victoire avec patience. »

La nouvelle intervient sur fond des attaques de Daech contre les régions kurdes irakiennes. Ce vendredi 3 décembre, treize personnes ont été tuées dans l'attaque sur un village dans le nord de l'Irak menée par des membres du groupe terroriste Daech, ont déclaré les autorités de la région du Kurdistan irakien.

L’attaque fait suite à une autre qui, lancée hier par Daech contre la région montagneuse de Makhmour, a tué trois villageois et dix peshmergas kurdes. Situé à quelque 70 km au sud-est de Mossoul, Makhmour est régulièrement théâtre d'attaques de Daech contre les forces de sécurité et les civils.

En outre, les terroristes de Daech ont attaqué, jeudi soir, le village de Khidir Jija, au sud d'Erbil, tuant trois civils. Les peshmergas ont ensuite lancé une opération suite à laquelle « sept personnes ont péri dans l'explosion d'un engin explosif enfoui par des éléments de Daech », selon le communiqué du ministère des Peshmerga du Kurdistan irakien.

Les trois civils, des frères âgés de 11 à 24 ans, sont les fils d'un responsable local du village, a indiqué un proche de la famille.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV