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E-Press du 21 novembre 2021

E-Press du 21 novembre 2021

Au sommaire :

1-Pétrole : Biden supplie

Pétrole : l’administration Biden a demandé à Tokyo, Delhi et… Pékin de puiser dans leurs réserves

Le président des États-Unis Joe Biden s’entretient virtuellement avec le dirigeant chinois Xi Jinping depuis la Maison-Blanche à Washington le 15 novembre 2021.

  N’ayant pas réussi à convaincre l’OPEP d’augmenter sa production pour faire baisser les prix, Washington aurait tenté de concerter avec plusieurs pays, dont la Chine, une utilisation des réserves dans le même but. Sans succès.

L’agence Reuters affirme que la Maison-Blanche a sollicité certains pays grands consommateurs de pétrole, dont la Chine, l’Inde et le Japon, pour qu’ils envisagent de puiser dans leurs réserves de brut dans le cadre d’une démarche coordonnée visant à faire baisser les prix de l’énergie.

Cette demande inhabituelle a été formulée alors que Joe Biden fait face à une pression politique aux États-Unis en raison de la hausse générale des prix, y compris ceux du carburant à la pompe.

Elle reflète aussi la frustration de Washington à l’égard des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés au sein du groupe dit « OPEP+ », qui ont rejeté ses demandes répétées d’accélérer la hausse de leur production.

D’après l’une des sources citées par Reuters, l’enjeu est que les principaux consommateurs mondiaux de pétrole se réunissent pour envoyer à l’OPEP un message indiquant qu’elle doit « changer son comportement ».

L’agence précise qu’au cours des dernières semaines, Joe Biden et ses principaux conseillers ont discuté de la possibilité de débloquer de manière coordonnée des réserves de pétrole avec des alliés, dont le Japon, la Corée du Sud et l’Inde, ainsi qu’avec la Chine.

Les États-Unis et leurs alliés ont déjà entrepris de telles démarches par le passé par, par exemple en 2011 lors de l’intervention militaire en Libye. Mais la proposition actuelle revêt une tournure inédite puisqu’elle implique la Chine, plus grand importateur mondial de brut, et dont les relations diplomatiques avec les États-Unis demeurent tendues.

Selon un représentant du ministère japonais de l’Industrie cité par Reuters, Washington a demandé la coopération de Tokyo pour lutter contre la flambée des prix du pétrole, mais il n’a pas confirmé que la demande s’inscrivait dans une démarche coordonnée pour débloquer des réserves.

Il a cependant précisé que la loi japonaise interdisait au gouvernement de recourir à ses réserves afin d’influencer les prix. Seulement en cas de « déséquilibre dans l’approvisionnement »

À Séoul, un responsable a confirmé que les États-Unis avaient demandé le déblocage d’une partie des réserves de pétrole sud-coréen et également répondu qu’il n’était pas d’usage de puiser dans les réserves pour contrer une hausse des prix.

Il a ajouté qu’il n’était possible de le faire qu’« en cas de déséquilibre dans l’approvisionnement ». Selon une source américaine ayant participé aux discussions, il faudrait que les États-Unis débloquent plus de 20 millions de barils de pétrole pour avoir un impact sur les marchés. Citant « plusieurs personnes au fait du dossier », cette source conclut que les négociations n’ont pas abouti et n’ont débouché sur aucune solution alternative concertée pour contrer la hausse des prix du pétrole.

La Maison-Blanche a refusé à Reuters de commenter la teneur de ses échanges avec les pays évoqués. L’OPEP et ses alliés dont la Russie, réunis au sein de l’OPEP+, ont confirmé plus tôt dans le mois leur décision prévue de longue date de relever leur production de 400 000 barils par jour, mais ont refusé d’accéder à la demande de Washington d’aller plus loin.

Source : RT France

2-France : Les Gilets jaunes ont fêté les trois ans du mouvement 

C’est au rythme des tambours, mais aussi dans le feu et l’affrontement que les gilets jaunes ont fêté la troisième année de la Résistance française

Après avoir fêté les trois ans du mouvement, les Gilets jaunes ont visé une grande mobilisation nationale ce samedi 20 novembre, à cinq mois de l’élection présidentielle française.

Les Gilets jaunes, qui viennent de fêter le troisième anniversaire de leur mouvement plus tôt dans la semaine, se sont réunis ce samedi 20 novembre au niveau de Bercy, dans l’est de Paris, pour une marche dans la capitale.

Bien avant le début de la marche, deux personnes présentes au rassemblement ont été interpellées en raison d’un grand dessin mettant en scène dans des positions compromettantes Joe Biden, Emmanuel Macron et le préfet de police de Paris, Didier Lallement.

Les deux intéressés ont ensuite été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique.

Dans le même temps, des gendarmes ont été visés par des projectiles de la part des protestataires :

Figure emblématique du mouvement, Jérôme Rodrigues, était présent au rassemblement. Contacté par Sputnik, il a tenu à souligner que les Gilets jaunes « ne sont pas morts » : « Beaucoup sont rentrés à la maison, mais beaucoup sont ressortis aujourd’hui ».

Aux abords de la station de métro Quai de la Gare, dans le 13e arrondissement, les forces de l’ordre encadrant le cortège ont eu recours à des gaz lacrymogènes :

Certains témoins oculaires ont affirmé sur les réseaux sociaux que les policiers et gendarmes étaient « complètement dépassés » face à un afflux de protestataires à Paris. Or, au terme de la manifestation, la préfecture de police de Paris a évalué à 1.800 le nombre des Gilets jaunes sortis sur les rues de la capitale.

La manifestation parisienne a été marquée par des échauffourées sporadiques : le 17 novembre 2018, près de 300 000 Français se sont réunis à travers le pays afin de protester contre la hausse des prix de l’essence.

Source : Sputnik

3-Les Emirats tirent le tapis sous le pied US ?

Des drones, des missiles guidés, des simulateurs : les Emirats sont à l’offensive pour développer des « capacités nationales » pour leur industrie de défense et moins dépendre de leurs énormes importations d’armements, explique à l’AFP un responsable du consortium émitari de défense Edge.

L’établissement de relations diplomatiques officielles avec Israël l’année dernière a ouvert de nouvelles opportunités avec les industriels de défense de l’entité sioniste, présents en nombre pour la première fois au salon de Dubaï. Ce groupe public, basé dans la capitale Abou Dhabi, a été créé il y a deux ans et regroupe 25 sociétés d’armements émiraties, marquant « la maturité de notre industrie de défense », estime Khalid Al Breiki, président d’une des cinq divisions d’Edge.

Edge s’est hissé l’an dernier parmi les 25 plus importantes entreprises de défense au monde avec un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards de dollars (plus de 4,4 milliards d’euros), une première pour un pays du Moyen-Orient, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

« Nous avons réalisé que nous devions regrouper nos capacités sous un même toit pour nous concentrer sur ce que nous voulons fabriquer dans le pays, et nous pouvons désormais le faire à l’échelle mondiale », explique Khalid Al Breiki. « Nous avons une mentalité de start-up, mais avec les économies d’échelle » permises par une grosse structure, plaide-t-il.

Le groupe compte 13 000 salariés « venus du monde entier », mais veut embaucher davantage d’Émiratis, notamment en nouant des accords avec les universités du pays ou à l’étranger. Au salon aéronautique de Dubaï, l’un des sept émirats qui composent le pays avec entre autres Abou Dhabi, l’énorme stand de l’industriel expose une panoplie de produits fabriqués aux Émirats, des bombes guidées aux systèmes de cybersécurité.

Et il fait feu de tout bois, multipliant les contrats, quasi exclusivement au profit des forces armées émiraties, notamment pour l’entretien des avions militaires de l’armée de l’air (près de 4 milliards de dollars, soit plus de 3,5 milliards d’euros) ou la fourniture de munitions guidées (880 millions de dollars ou plus de 707 millions d’euros). Comme leurs voisins saoudien et qatari, les Émirats arabes unis, riches de leur pétrole, figurent parmi les tout premiers importateurs mondiaux d’armements et cherchent à diversifier leur économie.

Dans la défense, cela commence par les « offsets », ces compensations industrielles de plus en plus exigées quand un pays acquiert un matériel à l’étranger, afin de développer son économie et ses compétences. « Nous avons déjà 20 produits réalisés dans le cadre de l’initiative +Made in the UAE+ (fabriqué aux Émirats arabes unis, ndlr) et 13 ont été annoncés cette année », s’enorgueillit Khalid Al Breiki. « Nous aspirons à disposer de capacités nationales, mais nous n’avons pas un degré de maturité suffisante pour nous passer de partenaires », convient-il.

L’industriel multiplie donc les accords, avec les Américains Lockheed-Martin et Raytheon par exemple, ou le brésilien Embraer, et « fait partie de l’écosystème Airbus ». Si certains partenariats consistent en l’attribution de licences de production à Edge, l’entreprise en conclut d’autres, plus ambitieux, dans lesquels le partenaire « achète nos produits et les vend pour nous », selon lui.

L’établissement de relations diplomatiques officielles avec Israël l’année dernière a ouvert de nouvelles opportunités avec les industriels de défense de l’entité sioniste, présents en nombre pour la première fois au salon de Dubaï. « Nous discutons et signons des contrats avec eux », confie Khalid Al Breiki, « nous suivons la politique de notre gouvernement ».

Le géant israélien de l’armement de pointe Elbit Systems, qui conçoit notamment des drones, a ainsi annoncé dimanche la création d’une filiale aux Emirats destinée notamment à « diriger le transfert de technologies vers les partenaires locaux ».

Edge, qui a glané une vingtaine de contrats à l’export pour des services ou des munitions, espère bien s’imposer sur la scène internationale. EPI, l’une de ses entités spécialisées dans l’ingénierie de précision pour l’aéronautique, exporte ainsi plus de 60 % de sa production.

« L’export est important, pas simplement du point de vue économique », mais aussi la démonstration de la qualité des armements émiratis, explique-t-il : « si nous avons un bon produit, nous devrions pouvoir le vendre à l’étranger ».

Source : Almanar avec AFP

4-Missile antinavire russe/chinois : l’US Navy désespère

L’émergence de nouveaux missiles antinavires en Russie et en Chine annule les avantages des porte-avions de l’US Navy. Les porte-avions américains ne jouent plus un rôle décisif dans les conflits militaires modernes, comme ils le faisaient pendant la guerre froide.

Et c’est la faute de l’émergence de nouveaux missiles en Russie et en Chine, comme le Zircon hypersonique, capable d’envoyer tout un « aérodrome flottant » par le bas. Écrit à ce sujet l’auteur d’un article pour l’édition américaine du Wall Street Journal Jerry Hendrix.

Le développement des missiles antinavires annule tout l’avantage des porte-avions américains, qui sont incapables d’accomplir leurs tâches en raison de l’incapacité d’approcher la côte à une distance suffisante, écrit l’auteur.

Actuellement, l’US Navy ne dispose pas d’avion embarqué capable de frapper des cibles situées à une distance considérable du navire.

En 1996, la portée du groupe aérien des porte-avions américains était de 1400 km et aucun missile antinavire ne pouvait atteindre le navire.

En 2006, ce rayon a été réduit à 900 km, et la Russie et la Chine ont développé des missiles capables de toucher des cibles à des distances supérieures à 1 000 km.

Les groupes aériens ne peuvent plus effectuer de frappes massives contre des cibles au sol. Le fait est, écrit Hendrix, que l’US Navy a retiré du service l’avion d’attaque embarquée A-6 Intruder, capable d’opérer à une distance de 1400 kilomètres avec une pleine charge de bombes, et n’a pas reçu de nouvel avion avec des performances similaires.

Le F/A-18 Super Hornet en service a un rayon de combat ne dépassant pas 900 km, ce qui n’est plus pertinent dans un conflit militaire moderne. Il en va de même pour les versions pont du F-35B (720 km) et du F-35C (1120 km).

Les porte-avions qui ont bien fonctionné pendant le conflit en Irak ou en Yougoslavie ne peuvent pas approcher les côtes de la Chine ou de la Russie pour fournir du travail à leur aviation, puisqu’un missile antinavire peut envoyer un navire d’une valeur de 13 milliards de dollars au fond.

Si dans un avenir proche la Marine américaine ne dispose pas d’un nouvel avion à longue portée, le rôle des porte-avions dans un conflit militaire avec un ennemi égal deviendra insignifiant, résume Hendrix.

Source : Al-Manar avec AFP

5-Le drone israélien « invulnérable » Harop a été abattu par le « Thor » russe

Contrairement aux déclarations des militaires israéliens et américains selon lesquelles les systèmes de missiles antiaériens russes Tor n’ont pratiquement aucune chance de toucher les drones kamikazes israéliens, il s’est avéré que les complexes russes s’acquittent avec brio de cette tâche.

Pour preuve, une photographie du drone kamikaze israélien abattu a été publiée.

La photographie présentée montre comment le système de missile de défense aérienne russe Tor, qui est en service dans les forces armées arméniennes, a détecté et abattu avec succès le drone israélien Harop, avec l’aide duquel les troupes azerbaïdjanaises tentaient de frapper les positions de l’Arménien militaire.

La tâche de détruire le drone israélien a été accomplie avec succès même dans les conditions les plus difficiles de suppression électronique de l’ennemi.

L’agence de presse Avia.pro a réussi à obtenir des informations confidentielles de l’armée arménienne que la destruction d’un drone israélien a eu lieu pendant le conflit armé de 44 jours au Karabakh, cependant, la source a souligné que c’est loin d’être le seul cas de la destruction réussie des drones Harop et Bayraktar. Tb2 pendant le conflit.

Source : Topwar

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SOURCE: FRENCH PRESS TV