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comment les Accords d'Abraham deviennent-t-il fatals à Israël?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le drone Israélien mis à la disposition du Maroc. ©Express

Le ministre de la Guerre de l’entité sioniste qui devra se rendre dès la semaine prochaine au Maroc n’a pas caché tout comme son homologue des AE. que ses liens Israël- Maroc vise non pas à en faire bénéficier les Marocains, mais à affaiblir l’Algérie. Car L’entité sioniste ne peut ne pas reconnaître que l’Algérie est un « État pivot » au Maghreb arabe sans l’aval de qui mille Accords d’Abraham ne pourront pas fonctionner. Depuis juin d’ailleurs, l’entité ne cesse de cumuler les revers au Maghreb et de perde son assise en Afrique puisque de par son histoire révolutionnaire, l’Algérie constitue une entrave à la conquête israélienne dans cette région, ce qui explique ses tentatives d’employer Rabat pour affaiblir la cohésion algérienne.

Si « Israël œuvrait indirectement à soutenir certaines parties libyennes et on pense très clairement a Haftar ou aux certaines forces en Tunisie son but n’est que de provoquer des problèmes régionaux pour l’Algérie. Idem pour son penchant maladif à se tailler une assise au Sahel là où elle sait ne peser rien par rapport au poids d’Alger qui a réussi jusqu’ici à bloquer la normalisation au sein de l’UA. 

Mais le régime sioniste réussira-t-il à inverser la donne ? L’entité sait parfaitement que ce ne sera pas une usine de fabrication de drones kamikazes ou un accord sur la participation dans des entraînements militaires qui affaibliraient l’Algérie. Mais c’est toujours un moyen pour préserver un repose-pieds aux portes algériennes en attendant que les choses s’améliorent surtout que" la politique du Maroc consiste a réaliser des acquis en s’appuyant sur le lobby sioniste aux États-Unis et en Europe au détriment des droits légitimes du peuple palestinien. Et que c’est par son biais que le régime israélien tentera aussi de faire échouer la démarche algérienne pour annuler l’octroi à Israël la qualité d’observateur à l’Union africaine. Or, tout ceci n’affaiblit paradoxalement pas l’Algérie bien au contraire. Et comment ? Depuis l’apparition du facteur sionisme au Maghreb on assiste a un renforcement graduel de l’État algérien de sa position sur la scène régionale et internationale : que ce soit ses liens avec le Sahel ou avec la Tunisie et la Libye, le front anti sioniste tend à faire d’Alger un véritable épicentre. Et par certains côtés, l’Algérie frôle les superpuissances. À l’heure où l’Europe plonge dans une sans précédent de l’énergie cet écrasant poids d’Alger se fait ressentir. 

L’Algérie a annoncé sa disponibilité à fournir à l’Europe des quantités supplémentaires de gaz alors que la Russie est en froid avec et que la Biélorussie fait les bouches fines

Le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, a déclaré mercredi que son pays était prêt à fournir des quantités supplémentaires de gaz à des partenaires en Europe si nécessaire.

C’est ce qui ressort des déclarations d’Arkab à la radio officielle algérienne, en marge du Forum des pays exportateurs de gaz, qui s’est tenu à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis.

« Nous sommes prêts à fournir à tous nos clients en Europe du gaz naturel selon les quantités contractuelles. Nous sommes prêts à parler de quantités supplémentaires, en fonction d’un programme et d’une vision claire », a-t-il déclaré.

Selon le responsable algérien, la société (gouvernementale) d’hydrocarbures, Sonatrach est en train de développer ses champs et son activité, augmentant ainsi sa production, sans donner plus de détails.

Les médias algériens ont indiqué mercredi que les premiers pétroliers de gaz liquéfié sont arrivés dans le sud de l’Espagne et ont déchargé leurs cargaisons dans les ports atlantiques de « Huelva » et méditerranéens de « Sagunt », après que l’Algérie a cessé de pomper du gaz via un gazoduc traversant le territoire marocain.

Or, Mercredi les prix du gaz ont augmenté de plus de 6 %, après une décision allemande de suspendre l’approbation de l’exploitation de « Nord Stream 2 », le nouveau transporteur de gaz russe vers l’Europe.

Le 31 octobre dernier, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné de ne pas renouveler le contrat de fourniture de gaz à l’Espagne via le Maroc, dont le mandat a expiré le même jour.

L’Algérie a renouvelé des contrats de fourniture de gaz naturel et liquéfié à ses partenaires en Europe en 2018 et 2019, pour des durées allant de 5 à 10 ans, à l’instar de la Turquie, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la France.

L’Algérie produit plus de 130 milliards de mètres cubes de gaz par an et dispose de deux usines de liquéfaction de gaz naturel d’une capacité annuelle de 30 milliards de mètres cubes et elle est en pleine opération de percée énergétique sur le marché européen alors même qu’Israël continue à frapper désespérément à la porte de l’Afrique. Dans un pareil contexte d’où pourrait venir le danger ? Les drones kamikazes sionistes pourraient vouloir être tenté par venger Aramco de Ben Salmane littéralement à la merci des drones de la Résistance sur des sites de Sonatrache...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV