Analyses de la rédaction :
- L'Algérie veut réduire l'influence économique de la France
L'Algérie a commencé à mettre en œuvre une stratégie visant à réduire l'influence économique de la France en rétablissant la supervision des entreprises publiques comme le métro et en donnant la préférence économique à d’autres pays. Les responsables français se demandent jusqu'où l'Algérie ira pour marginaliser la France.
L'Algérie avait regagné la tutelle du métro de la capitale, Alger, des mains des Français, et rétabli la gestion des compagnies d'eau et d'électricité, et avait gardé justement des experts français participant à la gestion, ainsi le pays a récemment réduit le rôle des banques françaises.
L'Algérie considère la position de la France comme une ingérence dans ses affaires intérieures, et le président Tebboune a déclaré ce lundi, lors d'un discours aux chefs des missions algériennes à l'étranger : « Dans nos relations bilatérales avec nos partenaires européens, l'Algérie ne tolérera aucune ingérence dans ses affaires intérieures et restera toujours prêt à établir des relations constructives sur le respect mutuel et le plein attachement au principe de l'égalité souveraine entre les États. »
Ces mesures envoient un message clair à la France de savoir que le marché algérien sera limité aux pays qui respectent la souveraineté de l’Algérie.
Avec Raialyoum
- L'Algérie s'engage à garantir la sécurité de toutes ses régions, et la Mauritanie affirme son travail pour assurer le « bon voisinage ».
Le ministre algérien de l'Intérieur, Kamel Beljoud, a confirmé que son gouvernement travaillait sérieusement pour assurer la sécurité dans toutes les régions du pays, après la récente mort de trois chauffeurs de camion algériens au Sahara occidental.
Lors d'une réunion avec les autorités mauritaniennes les questions frontalières ont été abordées, évoquant la mort de trois chauffeurs de camion algériens ce 1er novembre, Beljoud a déclaré à cette occasion : « Nous travaillons pour assurer la sécurité dans toutes les régions du pays. »
De son côté, le ministre mauritanien de l'Intérieur, Mohamed Salem Ould Marzouk, s'est engagé, au nom de son gouvernement, à œuvrer dans l'intérêt du « bon voisinage », rappelant ainsi les relations « historiques » qui unissent l'Algérie et la Mauritanie, les « deux pays frères ».
Comité mixte de sécurité
Dans ce contexte, un comité conjoint de sécurité va proposer des mesures pour assurer la stabilité et la sécurité des deux pays, selon le ministre algérien de l'Intérieur.
Aujourd'hui, le gouvernement algérien a exhorté la Mauritanie à former un comité conjoint de sécurité pour aider à prévenir « toute menace à notre sécurité commune, en particulier dans la zone frontalière ».
Weld Marzouk est en visite en Algérie, pour assister aux travaux de la première session du comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien, pour promouvoir la coopération économique, les échanges commerciaux et culturels au niveau des zones frontalières.
La réunion qui se tient une fois par an dans l'un des deux pays, ou l'un des États frontaliers, coïncide, selon les médias algériens, avec l'attente de la « étape critique », dans l'achèvement de la route stratégique de liaison. Tindouf et Zouerate (environ 900 km), qui aurait des impacts très importants dans la région.
Beljoud, avait souligné en avril dernier que le développement des zones frontalières était en tête des priorités du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui attache une importance particulière aux habitants de ces régions, notamment à travers la programmation et la mise en œuvre de divers projets économiques, éducatifs, sportifs et autres.
Médias algériens
- Barb : le premier véhicule militaire tunisien
Son nom s’apparente à celui du cheval tunisien arabe barbe, connu pour son endurance et sa performance, et il est appelé à une longue carrière. C’est le premier véhicule militaire tunisien, conçu dans les ateliers du ministère de la Défense nationale.
Destiné au transport des troupes, blindés et anti-mines, il inaugure toute une série de véhicules que l’industrie militaire tunisienne s’apprête à lancer avec une double performance d’un taux d’intégration élevé (60%) et d’un coût réduit (20% seulement par rapport au marché international) ...
Dorénavant, les soldats tunisiens bénéficieront d’une meilleure protection dans leur lutte contre les terroristes. Le département du génie militaire de l’armée nationale tunisienne, confiné jusque-là dans la rénovation et la maintenance des engins militaires, vient de lever le voile sur la construction, par ses soins, du premier engin blindé anti-mines de transport de troupes.
Ce département a choisi le 15 octobre 2021, date de célébration de l’évacuation coloniale, pour annoncer son exploit.
Baptisé « Barb », en référence au cheval berbère portant le même nom et connu pour son endurance, cet engin dont le prototype avait été exposé le 24 juin 2020 à l’occasion du 64e anniversaire de l’armée nationale tunisienne, a été construit avec des compétences 100% tunisiennes, rapporte un communiqué du ministère tunisien de la Défense.
Sources : Leaders.com et webmanagercenter
- Sahara occidental : Mohammed VI appelle les partenaires du Maroc à prendre position
Alors que les tensions s’accentuent entre le Maroc et l’Algérie, le roi Mohammed VI a prononcé un discours appelant ses partenaires à mettre fin à toute position ambivalente au sujet du Sahara occidental.
C’est dans un contexte géopolitique particulier que s’est exprimé le roi Mohammed VI sur les chaînes télévisées et radios marocaines, ce samedi 6 novembre. En pleine zone de turbulences avec l’Algérie, son discours, est exclusivement axé sur le principal sujet de discorde entre les deux pays.
Le roi marocain appelle ses partenaires à formuler des positions plus audacieuses et plus nettes au sujet de la prétendue « intégrité territoriale du Maroc » sur le Sahara occidentale. Car selon ce dernier ce territoire « n’est pas à négocier », il informe alors que le Royaume n’engagera désormais aucune démarche économique ou commerciale qui ne comprenne pas le Sahara, appellation officielle au Maroc. Bien qu’il ne nomme pas explicitement les partenaires en question, les observateurs font le parallèle avec l’annulation de la Cour de justice de l'Union Européenne (CJUE), des décisions relatives aux accords agricole et de pêche, suite à un recours du Polisario déposé en mars 2019.
Serait-ce alors un moyen de forcer la main à ces partenaires ?
Avec Sputnik
- Libye : est-ce qu’Israël envisage à soutenir Haftar ?
Israël aidera-t-il le général Khalifa Haftar à remporter les prochaines élections présidentielles et législatives en Libye ? Et quel était l’objectif de l’emplacement de son fils Saddam à Tel-Aviv il y a une semaine dans un avion privé en provenance de Dubaï ?
Ce dimanche, les médias israéliens ont révélé que Saddam Haftar, le fils du général Khalifa Haftar, le commandant de la soi-disant armée nationale libyenne, qui contrôle la majeure partie de l'est de la Libye, s'est rendu à Tel-Aviv à bord d'un avion privé « Falcon » qui venait de Dubaï il y a quelques jours ; l’objectif était de réclamer le soutien direct du régime d'occupation israélien.
Le journal israélien Haaretz a confirmé que Saddam Haftar a demandé aux responsables israéliens, qu'il a rencontrés lors de sa visite à Tel Aviv, leur aide militaire et politique à son père, qui se présentera aux élections prévues le mois prochain (décembre), en échange de l'établissement de relations diplomatiques avec le régime sioniste.
Le peuple libyen a payé un prix lourd pour sa sécurité et sa stabilité à la suite de ces interventions militaires et aériennes de l'OTAN dirigée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, qui ont entraîné le martyre de dizaines de milliers de leurs enfants, et n’acceptera en aucun cas une « normalisation » avec le régime d’occupation.
Avec Raialyoum