Au summarie :
1-Nucléaire : l’Iran impose son cadre
Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Hossein Amir-Abdollahian, a accueilli samedi soir un groupe d’analystes, de professeurs d’université, de militants des médias et d’ambassadeurs iraniens.
Amir-Abdollahian a expliciter les lignes conductrices de la politique étrangère du gouvernement iranien et a souligné la bonne volonté de la République islamique d’Iran à entrer dans les pourparlers de Vienne malgré le retrait illégal des États-Unis de l’accord nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global commun, et l’inaction des États membres européens à remplir leurs obligations, décrivant la reprise des pourparlers dans le cadre d’un plan visant à lever les sanctions imposées par les États-Unis contre l’Iran.
Ali Bagheri-Kani, vice-ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, tout en expliquant les positions et les mesures prises jusqu’à présent, a expliqué les différents aspects de la politique de la République islamique d’Iran concernant ces pourparlers.
Les participants à cette réunion ont également présenté leurs points de vue à cet égard et ont fait des suggestions sur la poursuite de ces discussions.
Vendredi, Hossein Amir-Abdollahian a déclaré sur Instagram que l’Iran n’avait pas l’intention de rester dans les vestiges des pourparlers précédents, ajoutant que si l’autre partie entre à Vienne avec une approche sérieuse et positive, un bon accord peut être trouvé à court terme.
Les responsables de l’administration Biden ont reconnu à plusieurs reprises l’échec de la politique de « pression maximale » ces derniers mois, affirmant qu’ils avaient l’intention de ramener les États-Unis au PGAC. Pourtant, jusqu’à présent, ils ont refusé de prendre les mesures nécessaires pour revenir à l’accord.
Un sujet de discorde dans les négociations est l’insistance des États-Unis à maintenir certaines des sanctions imposées à l’Iran par l’administration de l’ancien président Donald Trump après son départ du PGAC. En outre, l’administration Biden a déclaré qu’elle ne peut fournir aucune garantie que les administrations américaines suivantes ne se retireront pas du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’ancien président américain Donald Trump a quitté unilatéralement et illégalement le Conseil de sécurité de l’ONU le 8 mai 2018 et a mis à l’ordre du jour la politique dite de « pression maximale ».
Source : Iran Press
2- Le FBI hacké !
Vendredi soir, un pirate informatique vraiment malveillant a envoyé des spams depuis un serveur de messagerie du FBI à au moins 100 000 personnes, a découvert un organisme de surveillance du spam.
Les motivations de la personne nous sont inconnues et il reste à élucider les circonstances dans lesquelles le pirate informatique a eu accès au système de messagerie du FBI.
Le message électronique contenait un avertissement bizarre et techniquement incohérent qui faisait référence à l’écrivain en cybersécurité Vinny Troia ainsi qu’à un groupe de cybercriminels appelé The Dark Overlord.
La société de Troia, Night Lion Security, a publié des recherches sur The Dark Overlord en janvier.
Le pirate a signé le groupe de détection et d’analyse des cybermenaces du département américain de la Sécurité intérieure, qui n’existe plus depuis au moins deux ans.
Le FBI met régulièrement en garde les entreprises américaines contre les cybermenaces ciblant des secteurs particuliers ou lorsqu’elles apprennent que des pirates malveillants essaient une nouvelle technique efficace.
On pense qu’il s’agit du premier cas connu d’un acteur apparemment malveillant ayant accès à l’un de ces systèmes pour envoyer du spam à un grand nombre de personnes.
L’incident fait suite à un certain nombre de violations très médiatisées des réseaux du gouvernement américain au cours des derniers mois, y compris une attaque basée en Russie qui a compromis au moins neuf agences fédérales, et une campagne de piratage basée en Chine si grave que la cybersécurité et l’infrastructure. L’agence de sécurité a dû émettre un mandat rare pour que toutes les agences gouvernementales mettent immédiatement à jour leur logiciel.
Bien qu’il soit courant que les escrocs donnent l’impression qu’ils envoient un e-mail à partir de l’adresse de quelqu’un d’autre, les métadonnées des e-mails indiquent clairement qu’ils ont été envoyés à partir d’un serveur du FBI, a déclaré Alex Grosjean, chercheur au Spamhaus Project, un organisme européen à but non lucratif qui surveille le spam par courrier électronique.
Les destinataires des e-mails semblent être les administrateurs publics de sites Web répertoriés sur le registre américain des numéros Internet, a déclaré Grosjean.
Dans une déclaration envoyée par courrier électronique, le FBI et la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency ont indiqué qu’une personne non autorisée avait accédé à l’infrastructure du FBI, et ont déclaré que la situation se poursuivait.
« Le FBI et la CISA sont au courant de l’incident de ce matin impliquant de faux e-mails provenant d’un compte de messagerie @ic.fbi.gov », indique le communiqué. « Il s’agit d’une situation continue et nous ne sommes pas en mesure de fournir d’informations supplémentaires pour le moment. Le matériel concerné a été mis hors ligne rapidement dès la découverte du problème. Nous continuons d’encourager le public à se méfier des expéditeurs inconnus et nous vous exhortons à signaler toute activité suspecte sur ic3.gov ou www.cisa.gov. »
Source : NBC news
3-Les Gilets jaunes passe à l’opération nocturne
Des Gilets jaunes mènent des opérations nocturnes contre le pass sanitaire et la hausse des prix
Au lendemain de l’allocution du président français Emmanuel Macron, des Gilets jaunes se sont localement organisés le 10 novembre dans de petites manifestations nocturnes pour défendre leur pouvoir d’achat et dire non au pass sanitaire.
Comme en témoignent des vidéos diffusées dans la soirée du 10 novembre sur les réseaux sociaux, parfois corroborées par des articles de la presse régionale, des Gilets jaunes ont mené plusieurs actions coup de poing en France afin de dénoncer le prolongement possible du pass sanitaire mais aussi la flambée des prix à la pompe.
« Ce sont des citoyens de tous horizons qui sont venus se battre et défendre leurs valeurs [...]. C’est la résistance que vous avez là devant vous », entend-on par exemple commenter l’auteur d’une diffusion en direct partagée dans la soirée sur Facebook depuis le péage de Saint-Witz (Val-d’Oise), où une action contre le pass sanitaire a rassemblé quelques dizaines de personnes.
Ainsi que le rapporte le journal Oise Hebdo, une opération similaire avait été organisée dans l’après-midi au péage de Chamant, à Senlis, où ont notamment été distribués aux automobilistes des tracts contre « le pass sanitaire, la vaccination des enfants et l’augmentation des prix ».
Pass sanitaire et prix du carburant dans le viseur
« À l’appel du “Bloc lorrain”, basé à Nancy, une trentaine de personnes, essentiellement des Gilets jaunes, se sont retrouvées à la vieille douane de Mont-Saint-Martin », a de son côté expliqué Le Républicain Lorrain, précisant que des personnes avaient apporté avec elles des palettes ainsi que des pneus.
« Vers 20h15, ces manifestants, opposés à la prolongation du pass sanitaire, annoncé par Emmanuel Macron mardi soir, ont bloqué la circulation dans le sens Belgique/Metz », relate encore le quotidien régional.
« Citoyens, Gilets jaunes et anti-pass sanitaire sont là, c’est une action unitaire », a pour sa part fait savoir un internaute à l’origine d’une autre diffusion en direct, cette fois lancée depuis Le Grand-Quevilly, en Seine-Maritime.
Dans la vidéo amateur, on peut constater la présence d’au moins une dizaine de personnes ainsi que des installations de fortune telles que des palettes ou encore des pancartes affichant : « Augmentons les salaires et les retraites, pas l’essence. »
Ce 11 novembre, Le Dauphiné libéré a également fait état de « deux petits rassemblements en Haute-Savoie » la veille au soir. « Le premier s’est tenu à Alby-sur-Chéran, peu après 21 heures, route d’Héry. Une dizaine de personnes apparentées au mouvement des Gilets jaunes et des anti-pass sanitaire ont allumé des cagettes aux portes de la société Comptoir Savoyarde de distribution (CSD) [...] Le second a eu lieu au péage de Cluses, avec une douzaine de Gilets jaunes réunis aux barrières », rapporte le site d’informations.
Ces modestes actions coup de poing font suite à d’autres rassemblements organisés d’un bout à l’autre du territoire français ces dernières semaines. En septembre 2018, la mobilisation des Gilets jaunes avait pris forme en réponse à l’annonce par le gouvernement d’une hausse des taxes sur le carburant.
Un an après le premier acte de cette fronde inédite, RT France publiait une chronologie interactive consacrée à la genèse du mouvement qui a dans un premier temps bénéficié d’un ancrage particulièrement marqué au sein de la France rurale.
Source : RT France
4-Clash Charles De Gaules/Vedettes rapides !
Une semaine après la médiatisation du face à face US Navy/CGRI en mer d’Oman, un incident rappelle à la France que ses navires ne sont pas non plus à l’abri...
Le 12 novembre, vers 7h30, dans des conditions météorologiques difficiles [état de mer 4, avec 25 nœuds de vent], et alors qu’il est actuellement en mission au large de Toulon depuis quelques jours afin de qualifier les jeunes pilotes à l’appontage [et permettre de « requalifier » les plus anciens], le porte-avions Charles de Gaulle a détecté tardivement un voilier qui s’approchait de lui. Et, malgré une manœuvre d’urgence du navire amiral de la Marine nationale, la collision n’a pas pu être évitée.
Dans son communiqué publié pour expliquer les circonstances de cet incident, qui s’est produit à environ 40 nautiques dans le sud-est des îles d’Hyères, la préfecture maritime de la Méditerranée explique que cette collision a d’autant plus été inéluctable que le « skipper » du voilier, battant pavillon polonais, n’a pris aucune initiative de son côté pour éviter le choc contre la coque du porte-avions.
Cela étant, l’équipage de celui-ci a réagi promptement afin de porter secours au voilier en question. Une équipe d’assistance a ainsi été envoyée à son bord, après qu’un contact radio a été établi.
Ces actions, détaille la préfecture maritime, ont permis de confirmer que seul le « skipper » – indemne – se trouvait à bord du voilier, lequel a subi des dégâts matériels se limitant à la perte de son mât. « Deux embarcations du Charles de Gaulle ont été mises à contribution pour sécuriser le voilier et préparer son remorquage », a-t-elle précisé.
Par la suite, le voilier a été pris en charge par le remorqueur affrété VN Rebel. « Réalisée en lien avec le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage [CROSS] de la Méditerranée, cette opération d’assistance a pour objectif, avec l’accord du propriétaire du voilier, de le rapatrier dans un port où il pourra traiter ses avaries », a expliqué la préfecture maritime, pour qui « cet abordage ne remet pas en question l’activité d’entraînement du porte-avions Charles de Gaulle ».
Une enquête technique et une autre, de commandement, ont ensuite été ouvertes pour préciser les circonstances exactes de cet incident… et éventuellement prendre des mesures pour éviter d’en connaître un autre à l’avenir… Car, même si les conditions en mer étaient difficiles, la détection tardive de ce voilier par le porte-avions interroge… Si, la collision avec celui-ci n’a pas prêté à conséquence, qu’en aurait-il été en cas d’intentions hostiles ?
Source : Opex360.
5-Londres/Moscou : la guerre, une « option » !
Le général Nick Carter, chef d’état-major interarmées britannique, a averti que le risque d’une guerre accidentelle entre la Russie et l’Occident est plus grand que jamais beaucoup plus grand que pendant la guerre froide. « Je pense que nous sommes dans un monde beaucoup plus compétitif qu’au cours des 10 ou 15 dernières années, et je pense que la nature de la concurrence entre les pays et les grandes puissances entraînera des tensions plus importantes, et je pense que les tensions sont quelque chose », a-t-il déclaré à la radio. Times. « Cela devrait être pris en compte. » Le général Carter a comparé la situation actuelle à celle d’autrefois lorsqu’il était dans l’armée en 1978. « Quand vous et moi avons grandi, le monde était un monde bipolaire », a-t-il ajouté. Deux blocs : l’Union soviétique et l’Occident. « Après cela, nous sommes allés à une époque où le monde était unipolaire et où les États-Unis étaient assez importants. »
Le général britannique a ajouté : « Je pense que nous sommes à une époque où le monde devient de plus en plus polarisé et je pense que dans un monde multipolaire, les gens se disputent des objectifs différents et des instructions différentes, et il y a un plus grand risque que » les tensions conduisent à plus. «
“Les gens ne devraient pas, en fin de compte, permettre à la nature belliqueuse de certaines politiques de nous mettre dans une position où l’escalade des tensions conduit à des erreurs de calcul”, a mis en garde Carter contre une escalade inutile.
Source : news-24.fr