Il semble que la série de défaites du régime sioniste après la bataille de Gaza ne se termine jamais et que ses nouvelles dimensions surgissent chaque jour, dont les préoccupations majeures des généraux israéliens mettant en garde contre l’effondrement du régime sioniste non seulement lors de la guerre future avec la Résistance palestinienne, mais au cours d’une éventuelle guerre multi-front avec la Résistance dans son ensemble. Lors d’une interview au Channel 12 de la télévision israélienne, le commandant du front intérieur de l’armée israélienne le major général Uri Gordin a déclaré qu’en cas d’une future guerre avec le Hezbollah libanais, un essaim de 2500 missiles viserait chaque jour les profondeurs des territoires occupés notant que l’opinion publique en Israël n’était pas prête à y faire face.
« Je pense que le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, est conscient de nos points faibles à travers lesquels il pourrait nuire à Israël et lui nous infliger des coups durs », a-t-il ajouté.
Les récents propos du Gordin sont intervenus après la fin des manœuvres israéliennes du Front intérieur au cours duquel Tel-Aviv a mesuré l’état de préparation de ses forces et exercé une variété de scénarios de sécurité dans le nord de la Palestine occupée. L’exercice a commencé le 31 octobre et s’est déroulé sur 5 jours.
Annonçant la menace cachée pour Israël liée aux milliers de missiles de précision en provenance du Liban, de Syrie, du Yémen et d’Iran, Gordin a prétendu qu’Israël ferait de son mieux dans tous les domaines pour améliorer sa propre capacité défensive et empêcher celle du camp d’en face. Il a indiqué : « Je ne suis pas sûr que l’opinion publique israélienne comprenne les conséquences du déclenchement d’une éventuelle bataille dans le nord d’Israël. Si cela se produit, un essaim de 2500 missiles de haute précision viserait chaque jour les profondeurs de l’entité israélienne de toutes parts, ce qui se décrit comme une grande attaque. »
« Pour maintenant et les années à venir, il y aura d’énormes lacunes en matière de sécurité dans la stratégie d’Israël, ce qui représente pour Israël un sujet de préoccupation majeur », a-t-il poursuivi. Uir Gordon avait affirmé, lundi 18 octobre, qu’Israël ne cherchait pas à s’engager dans une nouvelle guerre avec le Hezbollah libanais, mais en cas d’un nouveau conflit entre les deux camps, Israël devrait s’attendre à être frappé quotidiennement par quelque 2000 missiles de haute précision du Hezbollah libanais.
Ce général israélien avait poursuivi : « Lors de la bataille de Gaza éclatée le 10 mai, pour la première fois dans histoire d’Israël, des villes comme Tel-Aviv et Ashdod ont subi un plus grand nombre de missiles et de roquettes tirés depuis la bande de Gaza. »
« S’il y avait un conflit ou une guerre avec le Hezbollah, nous nous attendons à ce qu’il y ait au moins cinq fois plus de roquettes tirées chaque jour du Liban vers Israël », a ajouté Uir Gordon. Va dans le même sens le pronostic du général de division de réserve sioniste, Yitzhak Brick, qui a reconnu que l’armée israélienne n’était pas prête à s’engager dans une guerre multi-front et qu’Israël était sur le point de s’effondrer.
« Le déclenchement d’une éventuelle guerre ramènerait Israël à des dizaines d’années en arrière. La prochaine guerre se déroulera sur le front intérieur d’Israël. Il s’agit d’une expérience déjà vécue par Israël lors de la bataille de 11 mai au cours de laquelle il a subi de lourdes pertes. Si la situation d’Israël lors de guerres précédentes était si fragile sa position face à une guerre multi-front au cours de laquelle des milliers de missiles, de roquettes et de drones seront lancés en direction d’Israël le serait encore plus ».
Il a prédit qu’une catastrophe se produirait dans la guerre à venir contre le régime sioniste et que son infrastructure serait détruite. La brigade des forces de réserve israéliennes a estimé qu’il n’était pas possible de construire une armée victorieuse sur les ruines de l’armée israélienne déjà désintégrée, soulignant que la résolution de ce problème nécessitait une compréhension politique et sécuritaire de la part des autorités israéliennes.
