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Zoom Afrique du 5 novembre 2021

Zoom Afrique du 5 novembre 2021

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Les États-Unis, qui ont perdu la guerre en Syrie, ont été contraints de laisser le pays sous protectorat russe. Ils poursuivent désormais leur guerre contre les institutions étatiques dans la Corne de l’Afrique. Ils ont encouragé les rivalités des tribus soudanaises et tentent de faire passer le renvoi des ministres civils par les militaires comme un « coup d’État militaire ». En réalité ceux-ci n’ont pas renversé le Premier ministre, mais tenté de préserver l’unité de ce qui reste du pays après la sécession du Soudan du Sud.

Actualité en Afrique :

  • Tanzanie : de nouveaux équipements portuaires pour accroître l’efficacité opérationnelle du port de Dar es Salaam
  • Sénégal : La Laiterie du Berger obtient un appui de 294 millions Fcfa de Trade Hub
  • Liberia : CSquared a obtenu du régulateur télécoms une licence nationale pour l’extension de son réseau de fibre optique
  • RDC : Victoire Shukuru conçoit un système pour la sécurité des travailleurs des mines

Analyses de la rédaction :

1. RCA: l'Occident n'est plus en terrain colonisé !

En Centrafrique, le ministère des Affaires étrangères s’est exprimé concernant la friction entre la garde présidentielle et les soldats égyptiens de l’ONU.

Le Ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Centrafricains de l’Étranger a présenté la déclaration pour rétablir les faits de l’incident survenu le 1 Novembre 2021.

Le Ministère des Affaires étrangères a souligné que l’erreur, en premier lieu déclinée, par le porte-parole de la MINUSCA aurait pu être acceptée. Mais dès lors qu’il s’agissait d’un cortège de véhicules, arrivés pour les besoins de rotation du contingent de police égyptien, par quoi se justifie la sortie du cortège d’un des véhicules qui préférant se détourner des portes de sa caserne pour poursuivre son chemin jusqu’à 120 mètres du domicile du Président de la République, afin d’y prendre des photos, refuser d’obtempérer à l’interpellation des éléments de sécurité de la Résidence, prendre la fuite en heurtant dans sa redescente vers sa caserne la jeune Lumière Joie de Puissance, âgée de 16 ans, entraînant le corps de la victime sur au moins 20 mètres, et obligeant les éléments de sécurité à réagir pour stopper le véhicule onusien qui s’est réfugié dans sa caserne comme il était censé faire dès le début.

Selon le Ministère, la simple acceptation d’obtempérer à l’interpellation des éléments de sécurité du domicile du Président de la République aurait été évité, nul doute l’incident ayant causé la mort de Lumière Joie de Sagesse. Une mort soudaine attribuée à ce non-respect de la réglementation et textes érigés par la République Centrafricaine et au refus du rappel à l’ordre. Or, dans l’application de tout mécanisme international de protection des civils et cela conformément à la Charte des Nations Unies et du droit international, il est inclus le principe indéniable du respect de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale.

Selon des sources proches des Forces armées centrafricaines (FACA), des soldats de l’armée nationale ont arrêté des membres de la MINUSCA et les ont retenus à la base de la ville d’Alindao.

Il convient de rappeler les récents événements qui ont opposé les casques bleus aux forces gouvernementales. Un incident coûtant la vie à une jeune femme mineure s’est produit le 1er novembre 2021 à proximité de la résidence du Président de la République Chef de l’Etat.

Le gouvernement centrafricain a publié un communiqué dans lequel il a déploré la mort de la jeune fille innocente et a présenté ses condoléances à ses proches.

Les Centrafricains expriment leur plein soutien aux forces gouvernementales et alliées qui font tout leur possible pour rétablir la paix en Centrafrique et aussi condamnent les casques bleus qui sèment la mort dans le pays.

La grande mobilisation des Forces Armées Centrafricaines dans la reconquête du Territoire National et la poursuite de la politique de l'Armée de garnison nécessitent un effectif important de transmetteurs qualifiés pour assurer la liaison permanente entre le haut commandement et les troupes sur le terrain.

Les soldats de l’ONU se croyaient donc encore en terrain coloniser, se sentant au-dessus des lois. Et la jeune mineure qui est décédé par les soldats de l’ONU, ne devraient-ils pas rendre de compte ? Aucune excuse ? Aucune intervention d’Antonio Guterres, pas de commentaire de Jean-Yves Le Drian sur le sujet ?

La Centrafrique et même le continent africain ne peut plus laisser ces instances occidentales se croire encore à l’époque du colonialisme. Cette ère est révolue, il serait grand temps que l’Occident s’en rende compte avant que d’autres mineurs perdent la vie pour une bêtise pareille.

 

2. L'Éthiopie envoie bouler Washington ! 

En Éthiopie, Washington a envoyé son émissaire pour tenter de faire plier Addis Abeba. Le gouvernement reste décidé à ne pas plier et à défendre la souveraineté et l’intégrité du pays.

Visiblement, les États-Unis ont mis les rebelles en stand-by pour envoyer leur émissaire et menacer le gouvernement éthiopien de courber l’échine sinon, les rebelles « marcheront sur Addis Abeba ».

Désormais, face au risque probable d’une guerre de milices, d’une possible bataille à Addis-Abeba et de violences ethniques, l’émissaire américain pour la Corne de l’Afrique Jeffrey Feltman se déplace dans la capitale éthiopienne. Il demande un cessez-le-feu immédiat, au risque de voir le pays sombrer dans ce scénario catastrophe qui pourrait ressembler à la Yougoslavie craint un autre diplomate.

Quoiqu’il en soit, pour l’Éthiopie, cette éventuelle médiation américaine a un air de négociation de la dernière chance. Le gouvernement ne semble cependant pas prêt à négocier. Un porte-parole a déclaré que l’Éthiopie « n’allait pas sombrer devant la propagande blanche » et qu’elle « menait une guerre pour sa survie ».

L’Éthiopie continue de tenir tête et ne succombe pas aux chantages ni aux menaces.

Ce qui se passe actuellement concernant les fameuses avancées des rebelles est également sur-gonflé par les médias mainstream. Depuis le début du conflit, les médias mainstream se sont toujours montrés du côté des rebelles, mais surtout et à plusieurs reprises, les médias affirmaient que les rebelles avançaient, lorsque notamment le gouvernement éthiopien avait déclaré le cessez-le-feu humanitaire, que les rebelles ont d’ailleurs bafoué, sans évidemment, la moindre condamnation de la part des officiels occidentaux.

Le gouvernement éthiopien a toujours dénoncé la propagande lancée par les médias occidentaux contre l’Éthiopie. Ces mêmes médias se basent seulement sur des rumeurs et ce que leur fournissent les membres du groupe terroriste du TPLF et rien d’autre.

De plus, le gouvernement a également affirmé qu’avec les nombreux échecs que les rebelles ont essuyé jusqu’à présent, des forces étrangères à l’Éthiopie se sont également joint aux rebelles pour déstabiliser le pays. Qui dit force en provenance de l’étranger, dit également de nouvelles armes et des munitions. C’est la seule manière que Washington a trouvé pour pouvoir réarmer les rebelles pour qu’ils puissent tenir tête à l’armée fédérale. Mais il y a également un point essentiel à ne pas mettre de côté au niveau de la stratégie qu’est en train d’utiliser le gouvernement éthiopien, pour venir à bout des rebelles, ou plutôt, pour venir à bout des États-Unis.

Les médias ont beaucoup parlé d’une avancée des rebelles vers Addis-Abeba. Mais il est tout de même important de rappeler que pendant leur avancée, l’armée de l’air éthiopien a bombardé pendant plusieurs jours les points stratégiques des TPLF se trouvant justement dans le Nord. Donc, les rebelles n’ont plus de point de repli. De plus, les rebelles sont avancées, mais les médias mainstream précisent-ils également que les rebelles seraient encerclés ?

Pour rappel, l’axe de la Résistance yéménite a également usé de la même stratégie pour repousser les offensives de l’Arabie saoudite et ses alliés.

L’objectifs consiste à vider une ville de ses forces de défense, laisser l’ennemi croire qu’il s’est emparé de la ville en question, et ensuite l’encercler pour en venir à bout.

En Syrie, l’axe de la Résistance a également fait la même chose pour repousser les terroristes à la solde de l’Occident.

Ici, dans le cas de l’Éthiopie, le Premier ministre a fait part de sa certitude que cette stratégie va fonctionner, c’est pour cela qu’il n’a pas besoin de plier face aux menaces et au chantage.

Le gouvernement appel à l’unité du pays pour venir à bout des États-Unis, car outre les stratégies militaires, l’union au sein de la population, leur patriotisme et leur implication dans la défense de leur propre pays, ainsi que leur soutien aux militaires et au gouvernement, forment un rempart de taille face aux envahisseurs néocolons.

 

3. Le faux « coup d’État militaire » au Soudan

Les États-Unis, qui ont perdu la guerre en Syrie, ont été contraints de laisser le pays sous protection russe. Ils poursuivent désormais leur guerre contre les institutions étatiques dans la Corne de l’Afrique. Ils ont encouragé les rivalités des tribus soudanaises et tentent de faire passer le renvoi des ministres civils par les militaires comme un « coup d’État militaire ». En réalité ceux-ci n’ont pas renversé le Premier ministre, mais tenté de préserver l’unité de ce qui reste du pays après la sécession du Soudan du Sud.

Souvenez-vous, au cours des années 2000, un conflit très meurtrier opposait le Sud au Nord du Soudan. Les apparences y étaient trompeuses car des sociétés militaires privées US, notamment DynCorp International, s’y battaient déguisées en autochtones. En définitive, les auto-proclamés « Amis du Soudan » (États-Unis, Norvège, Royaume-Uni) imposèrent l’accord de Naivasha qui déboucha en 2011 sur la sécession du Soudan du Sud, aujourd’hui sous protectorat de fait des États-Unis et d’Israël.

Cette guerre, nourrie par des rivalités locales, mais voulue par Israël et financée par les États-Unis, a permis la création d’un État tampon permettant de tenir en joue les riverains d’Israël. Dans les années 50-70, Israël entendait créer ou annexer des États au Sud-Liban (sud de la rivière Litani), à l’Ouest de la Syrie (plateau du Golan) et en Égypte (mont Sinaï), au nom de son « droit à la sécurité » (sic). Au contraire, avec la généralisation des missiles à moyenne portée, Israël a poursuivi la même stratégie mais en cherchant à créer des États fantoches capables de prendre à revers leurs voisins immédiats. D’où la création du Soudan du Sud en 2011 et la tentative de création d’un Kurdistan en Iraq en 2017.

On a reparlé de ce qui reste du Soudan, lors du renversement de la branche rebelle des Frères musulmans dirigée par Omar al-Bashir, en avril 2019. Il apparut rapidement que le pouvoir était passé aux mains du milicien janjawid Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemidti ». Celui-ci était devenu un mercenaire de l’Arabie saoudite contre les Houthis au Yémen. Comme il était accusé de crimes de guerre lors du conflit du Darfour (Sud-Ouest du Soudan actuel), Hemedti se cacha derrière le chef d’état-major des armées, le général Abdel Fattah al-Burhan, dont il devint l’« adjoint ».

En juin 2019, l’Allemagne, reprenant la dénomination du groupe qui créa le Soudan du Sud, organisa un autre groupe informel homonyme, les « Amis du Soudan », puis une visio-conférence depuis Berlin. Au cours de celle-ci, les nouvelles règles du jeu (la « Transition démocratique ») furent sorties du chapeau sans que l’on sache bien qui les avaient rédigées. Elles furent adoptées le 17 juillet par les parties soudanaises, suivies par un projet de Constitution, le 4 août. Notez bien que ces documents ne furent pas signés par le général al-Burhan, mais par son « adjoint » en personne, le milicien Hemedti.

Le pouvoir fut partagé entre civils et militaires. Un gouvernement fut constitué autour d’Abdallah Hamdok, un haut-fonctionnaire soudanais de l’ONU.

En février 2020, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, rencontra le général al-Burhan à Entebbe (Ouganda). Rapidement les deux pays normalisèrent leurs relations. Les États-Unis, quant à eux, organisèrent la reconnaissance par le gouvernement de transition du rôle attribué au régime d’Omar el-Béchir dans les attentats qu’al-Qaïda aurait commis en 1998 contre les ambassades US au Kenya et en Tanzanie. Une pluie de dollars s’est abattu alors sur le Soudan.

En mars 2021, le Conseil de sécurité des Nations unies, après avoir décidé de retirer ses 15 000 casques bleus du Darfour, invita le gouvernement de transition à y déployer 12 000 soldats et créa une « Mission pour l’assistance à la transition » (Minuats) composée de 300 civils. À la surprise générale, le secrétaire général de l’Onu, António Guterres, nomma l’Allemand Volker Perthes à la tête de la Minuats. Ancien directeur du principal think-tank du gouvernement allemand, le SWP, Monsieur Perthes a été le rédacteur du plan de reddition de la République arabe syrienne pour le compte de Jeffrey Feltman, alors numéro 2 de l’ONU. Il y planifiait l’abolition de la souveraineté populaire syrienne, la dissolution de tous les organes constitutionnels, le « jugement » et l’exécution des 120 principaux dirigeants, et envisageait la partition du pays.

C’est alors que le président Joe Biden abattit sa carte maîtresse en désignant Jeffrey Feltman comme son représentant spécial dans la corne de l’Afrique, Soudan inclus. Il était désormais évident que les règles de la « Transition démocratique » avaient été discrètement écrites par Volker Perthes en collaboration avec ses amis US avant la conférence de Berlin.

L’ambassadeur Jeffrey Feltman est une personnalité de premier plan de l’État profond US. Il a notamment joué un rôle dans le processus de paix israélo-palestinien et a participé à la création du Kurdistan iraquien pour le compte de la société privée dite « Autorité provisoire de la Coalition en Irak». Puis est devenu ambassadeur à Beyrouth où il a organisé la révolution de couleur de 2005 (« révolution du Cèdre ») et les fausses accusations de meurtre contre les présidents libanais et syriens, Émile Lahoud et Bachar el-Assad. Il fut aussi assistant de la secrétaire d’État Hillary Clinton pour le Moyen-Orient. Il devint directeur des Affaires politiques des Nations unies ; poste où il détourna les moyens de l’ONU au service de la guerre contre la Syrie, y compris le soutien aux jihadistes. Il s’était fait oublié durant le mandat de Donald Trump se mettant au service du Qatar.

En mai 2021, la France organisait à Paris une suite de la visio-conférence de Berlin. On y évoquait les questions financières et envisageait d’octroyer 2 milliards de dollars au Soudan dont 1,5 milliard pour lui permettre de rembourser ses arriérés au FMI.

La population soudanaise souffre de la misère et, dans certaines régions, de la faim. Seules certaines tribus se reconnaissent dans le gouvernement civil. Elles espèrent une vie meilleure avec le gouvernement civil, tandis que d’autres considèrent ce gouvernement comme un ennemi tribal. Ces dernières ont donc appelé les militaires à défendre leurs intérêts. Depuis plusieurs mois, un début de guerre civile a commencé. C’est donc avec raison que les militaires, soutenus par l’Arabie saoudite, ont menacé de contraindre le gouvernement civil à la démission.

« Soucieux de rétablir la paix civile », le président Joe Biden a envoyé Jeffrey Feltman à Khartoum au début du mois. Puis une seconde fois, le 23 octobre, pour rencontrer les deux parties. À chacune, il a expliqué que le soutien financier de l’Occident ne se maintiendrait que si les Soudanais restaient unis. Le général al-Burhan s’est engagé à tout faire pour préserver l’unité du pays. L’ambassadeur Feltman est resté deux nuits à Khartoum.

Dès l’envol de l’avion de Jeffrey Feltman, le 25 octobre au petit matin, le général al-Burhan et son « adjoint » Hemidti exigeaient la démission du gouvernement, pas du Premier ministre, Abdallah Hamdok. Comme ils l’avaient indiqué à l’émissaire US, ils entendaient le contraindre à former une nouvelle équipe plus respectueuse des équilibres tribaux. Mais le Premier ministre refusa. Aussi, moins d’une heure après le départ de l’avion de Jeffrey Feltman, il fut assigné en résidence surveillée.

Les États-Unis, la Banque mondiale et le FMI ont immédiatement hurlé au « coup d’État militaire » et suspendu leur aide financière. Le pays, déjà au bord de l’asphyxie, y a plongé instantanément. L’Union africaine a condamné le « coup ». Mais l’Égypte, tout en appelant les deux parties soudanaises au dialogue, semblait heureuse du dénouement. Le général al-Burhan serait un camarade d’école militaire du président al-Sissi.

L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se sont peu exprimé et n’ont rien dit sur la continuation de leur précieuse aide financière. La Turquie aussi s’est tue : Ankara a loué, pour 99 ans, l’île de Suakin au Soudan pour y installer une base militaire et contrôler la mer Rouge, contre l’Arabie saoudite.

Washington a présenté au Conseil de sécurité un projet de résolution condamnant le « coup d’État militaire » et instaurant des sanctions. Mais la Russie a demandé quelques jours pour vérifier les informations. Moscou, qui se souvient des mensonges ayant permis la guerre contre la Libye, a l’impression que l’on diffuse des informations biaisées pour lui faire prendre des vessies pour des lanternes. Le discours médiatique sur les méchants militaires qui écrasent les gentils démocrates ne lui paraît pas très crédible. Le ton entre les représentants des différents pays du Conseil a monté. Certains ont alors relevé que les événements n’étaient pas un « coup d’État militaire » à proprement parler puisque la moitié du pays s’était rangée derrière l’armée et que celle-ci n’avait pas démis le Premier ministre.

Les États-Unis ont repris en août la stratégie Rumsfeld/Cebrowski qu’ils avaient mené depuis le 11 septembre 2001 en Afghanistan, en Iraq, en Libye, en Syrie et au Yémen, faisant au moins un million de morts [5]. Ils ne cherchent pas à favoriser un camp soudanais contre un autre. Juste à les conduire à l’affrontement jusqu’à ce qu’ils détruisent eux-mêmes les structures de l’État et ne puissent plus résister aux puissances étrangères.

Durant une décennie, les « Amis de la Syrie », Volker Perthes et Jeffrey Feltman nous ont tenus en haleine au Levant où, finalement, ils ont perdus. Les États-Unis ont été obligés de laisser la région à la Russie. Désormais, les « Amis du Soudan », Volker Perthes et Jeffrey Feltman, tentent de détruire la Corne de l’Afrique en commençant par l’Éthiopie et le Soudan.

 

Réseau Voltaire

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SOURCE: FRENCH PRESS TV