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Dette étrangère , le Hezbollah est contre...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La principale menace pour l’ennemi sioniste serait les missiles intelligents du Hezbollah. ©Al-Ahed News

À l’approche des négociations entre le Liban et le Fonds monétaire international (FMI), Nasrallah a des recommandations du secrétaire général du Hezbollah afin que le Liban  ne tombe pas  dans le piège israélo-américain.

Les responsables libanais ont misé grandement sur le FMI , espérant pouvoir régler en peu de temps tous les défis économiques du pays. Ce qui risque de faire passer au second plan les intérêts du Liban vu la pression économique ambiante. Les phrases claires et concises énoncées dans le sens des intérêts nationaux qui doivent être à l’agenda de la délégation libanaise participant aux négociations avec le FMI, et ce pour empêcher que les Libanais de tomber dans le piège des établissements et institutions mondiales tels que le FMI et la Banque mondiale, supervisées toutes par les États-Unis voilà en quoi consiste le recadrage de Nasrallah.

Seyyed Hassan Nasrallah a souligné dans son récent discours que la délégation libanaise avait une mission difficile dans le dialogue avec le Fonds monétaire international, et en quelque sorte, les positions de cette délégation peuvent déterminer le destin économique du Liban pour une certaine période. 

Le Fonds monétaire international est une instance vorace qui n'offre qu'à résoudre les crise financière à court terme. C'est exactement ce qu'il offre  au Liban, et les responsables du FMI ne le renient d'ailleurs pasy.

Selon le Premier ministre libanais Najib Mikati et le directeur exécutif du FMI Mahmoud Mohieddine, le Liban devrait recevoir 3,4 milliards de dollars dans la première phase pour répondre à ses besoins préélectoraux. Le FMI décidera ensuite sur le paiement d'autres montants en fonction de l'engagement du nouveau gouvernement vis-à-vis du programme qu’il a fixé.

Dans les négociations en cours entre le Fonds monétaire international et le Liban, il ne s’est produit rien de nouveau par rapport aux périodes précédentes, et une délégation d'experts du FMI s'est rendue à Beyrouth, y collectant tous les informations et rapports nécessaires sur la situation économique au Liban. La mission du fonds dans la première phase sera d'élaborer un plan technique global pour l'économie libanaise, que le gouvernement présentera au Fonds monétaire international en tant que plan national pour la phase suivante.

Le problème est que les États-Unis seront présents à toutes les étapes des négociations menées avec le Liban et de l'accomplissement de ses obligations ; tout accord doit se faire avec leur feu vert.

Le Liban a un besoin urgent d'argent et les experts du FMI et ses représentants au Liban en sont bien conscients, ce qui constitue atout sur lequel le FMI peut jouer lors des négociations avec les Libanais.

Pour cette raison, de nombreux avertissements sont adressés aux responsables libanais et à la délégation libanaise, l’invitant à empêcher que cette institution mondiale supervisée par les États-Unis puisse profiter de la situation d'urgence du Liban pour imposer ses conditions et ses diktats irrationnels. Ce qui a été d’ailleurs souligné et conseillé exactement par Sayyed Hassan Nasrallah.

La vérité est que les institutions mondiales telles que le Fonds monétaire international n'ont pas de bons antécédents dans les aides qu’elles apportent aux pays en développement, y compris les pays arabes comme le Liban, et leur objectif principal est de placer ces pays sous tutelle américaine. Mais il y a toujours des moyens d'en échapper : brandir le spectre de la Chine de l'Iran et de la Russie a titre d'Etat prompts à voler au secours du Liban. Et puis le Liban est un État militairement fort grâce au Hezbollah pourquoi ne pas exploiter cet atout énorme ? 

Ceci dit, si les Libanais cherchent une solution globale à leur crise économique, ils doivent veiller à ce que l'acceptation des termes des institutions internationales et l'augmentation de la dette du Liban n'aggravent pas davantage la situation dans ce pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV