Au sommaire :
1-La Russie met en garde l’Allemagne !
Alors que les relations entre la Russie et l’OTAN semblent avoir touché le fond et que la ministre allemande de la Défense souligne la nécessité de faire de la « dissuasion » à l’égard de la Russie, son homologue russe l’a mise en garde contre une telle prise de position en rappelant les leçons de l’Histoire.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a répondu aux propos tenus par son homologue allemande, Annegret Kramp-Karrenbauer, sur la nécessité d’une politique de dissuasion envers la Russie à l’aide d’armes nucléaires, rappelant à Berlin les aléas de l’Histoire.
« Dans le contexte d’appels à la dissuasion militaire de la Russie, l’OTAN rassemble conséquemment ses forces à nos frontières. Or, un ministre allemand de la Défense se doit de savoir par quoi des opérations semblables se sont terminées pour l’Allemagne et l’Europe », a indiqué Sergueï Choïgou.
« La sécurité en Europe ne peut être que commune, sans préjudice aux intérêts de la Russie », a-t-il souligné.
« Mais c’est justement l’OTAN qui n’est pas prête à un dialogue équitable sur le dossier. Qui plus est, la mise en œuvre de son projet de +dissuasion+ de l’Afghanistan s’est terminée par une catastrophe dont le monde entier doit maintenant s’occuper », a constaté Sergueï Choïgou.
Le Kremlin a lui aussi tout de suite réagi aux déclarations de la ministre allemande, indiquant par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov, qu’il était « inutile de dialoguer dans de telles conditions ».
Source : Sputnik
2-Le Hezbollah libanais est plus nombreux que l’armée britannique !
Dans l’un de ses récents discours télévisés aux combattants du Hezbollah et au peuple libanais, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, « a annoncé que les combattants composant l’Armée de l’Axe de la Résistance ont maintenant atteint le nombre de 100 000.
Sur la base de ce chiffre annoncé par Sayed Hassan, le journal britannique The Times a tiré la conclusion non sans sarcasme que le nombre du Hezbollah libanais serait alors supérieur à celui de l’armée britannique : qualifiant le chiffre de Sayed Hassan de 100 000 d’“exagéré”. », The Times en est arrivé à cette conclusion que « si ce chiffre s’avère exact, le nombre de résistants est alors non seulement supérieur à celui de l’armée britannique, mais aussi à celui de l’armée libanaise ».
Ensuite, la publication britannique a tenu des propos plus modérés, situation oblige, arguant qu’aux yeux de certains experts, les 100 000 soldats annoncés par le secrétaire général libanais du Hezbollah comprendraient des réservistes et même des membres du mouvement n'ayant aucune exprérience militaire.
Mais Mohannad Haj, un expert du Carnegie Endowment for International Peace, n’a pas perdu confiance dans la parole de Sayed, arguant que le chiffre annoncé par Sayed était loin d’être irréaliste, car il n’incluait pas seulement tous les réservistes, mais aussi ceux qui n’ont aucune expérience du champ de bataille.
« Il va sans dire que le Hezbollah libanais s’est imposé comme une puissance incontournable grâce au soutien iranien et que par rapport à d’autres groupes armés libanais, dont l’armée libanaise, aucun de ces groupes ne peut égaler le Hezbollah en nombre et en équipement », précise le papier du quotidien britannique.
« Le Hezbollah libanais insiste sur le fait que ses forces ne sont là que pour protéger toutes les tribus libanaises de toutes confessions contre Israël, et c’est précisément ce qui constitue un obstacle majeur pour le gouvernement libanais, car c’est un groupe qui domine le pays, a écrit le Times.
Les combattants libanais du Hezbollah sont allés de victoire en victoire et ont ainsi acquis une solide expérience militaire grâce à leur participation à la guerre en Syrie », poursuit le quotidien britannique.
Selon le journal britannique, l’armée libanaise, formée et entraînée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, compte officiellement moins de 85 000 soldats et, en raison de la crise économique au Liban, ses soldats sont souvent sous-payés.
Par ailleurs, le journal British Times nous informe que Seyyed Hassan Nasrallah a passé en revue les derniers développements au Liban et dans la région lors de son discours, ainsi que le rôle du parti libanais Al-Qawat dans le récent crime à Beyrouth : pour la première fois, Nasrallah a dit, nous avons annoncé que notre force de combat du Hezbollah se compose de 100 000 soldats. Cela ne doit pas être pris comme une menace, mais comme un avertissement pour empêcher le déclenchement d’une guerre civile...
Le Hezbollah reste un facteur positif pour la communauté chrétienne et non une menace… et je dois dire aux chefs militaires extrarégionaux que vous vous êtes trompé dans vos calculs. « Comme dans vos autres guerres, vous avez fait des erreurs et donc perdu », dit Seyyed Hassan.
Récemment, le commandant du front intérieur du régime sioniste, Avery Gordin, a avoué dans une interview que si Israël affronte le Hezbollah au Liban, il devrait s’attendre à une pluie de 2 000 roquettes par jour.
« Les villes de Tel-Aviv et d’Asoud dans le sud ont vu le plus grand nombre de roquettes tirées depuis l’intérieur d’Israël lors de la récente guerre avec la bande de Gaza », a ajouté le responsable sioniste. En cas de conflit ou de guerre avec le Hezbollah, on attend des missiles multipliés par au moins cinq.
Source : timesrecordnews
3- L’US Air Force a perdu des plumes
Un groupe de réflexion conservateur qualifie l’Air Force de « faible »
Dans son rapport 2022 sur l’état de préparation de l’armée américaine, la conservatrice US Heritage Foundation a tiré la sonnette d’alarme en qualifiant le niveau de l’armée américaine dans son ensemble de faibles ».
Selon le groupe, l’armée américaine « dans sa position militaire américaine actuelle n’est que partiellement capable de défendre les intérêts nationaux américains.
Concernant l’US Air Force, le rapport apprend que cette force ne dispose que de 86 % des avions de combat répertoriés comme recommandables par cet indice, les auteurs du rapport déplorent le stade général de préparation de l’aviation américaine causé en partie par l’éloignement des emplacements des hangars.
Le rapport indique “qu’il serait difficile pour les forces armées d’y accéder rapidement en cas de conflit. À ses problèmes s’ajoute la capacité insuffisante de l’US AIR force à recruter et retenir des pilotes”, a déclaré le think tank conservateur américain.
Classant le niveau de préparation des 31 des brigades régulières de l’armée américaine au plus haut “niveau de leur préparation”, les auteurs du rapport regrettent cependant que seulement 62 % de ces troupes ne soient pas opérationnelles.
L’indice, d’autre part, classe la Marine comme “étant devenue marginalisée et en déclin parce que la flotte américaine souffre d’une pénurie de 400 navires”.
Quant à la “Space Force”, le think tank américain l’a qualifiée de “bas niveau” dans sa première évaluation. Néanmoins, “la Force spatiale”, selon les experts de la fondation n’a pas la capacité de suivre le rythme rapide de la croissance explosive des systèmes commerciaux et des nations concurrentes dans l’espace : la majorité de ses plates-formes spatiales ont atteint leur obsolescence, et les efforts de modernisation pour les remplacer sont lents et progressifs », précise la fondation.
En ce qui concerne le Marine Corps, ce corps a reçu des notes plus élevées, et a été classé comme « fort », la Fondation conservatrice américaine a en outre salué les « efforts extraordinaires du Marine Corps pour se moderniser et être à la hauteur ».
L’indice note par ailleurs que le Corps des Marines est l’une des rares puissances militaires capables de répondre à la fois à une série de crises mineures et aux responsabilités qui leur incombent. La fondation a évalué la capacité nucléaire du pays comme étant forte, mais « ayant tendance à se marginaliser ».
D’une manière générale, les forces nucléaires de l’armée américaine sont en déclin aujourd’hui, et presque tous leurs composants sont sur le point de mourir à moins qu’ils ne soient remplacés ou améliorés", a déclaré la fondation.
« L’indice 2022 » tire la conclusion que l’armée américaine traverse une période critique de son histoire, car elle souffre d’années de financement tardif sous l’administration actuelle et est maintenant confrontée à des défis croissants pour sa survie.
La Heritage Foundation a été fondée en 1973 par le magnat de la bière Joseph Coors et est devenue un groupe influent dans la politique conservatrice sous l’administration Ronald Reagan.
Source : timesrecordnews
4-Grande Muette se meurt !
C’est fameux les Anglo-Saxons n’aiment pas l’armée française héritière de Napoléon..., alors un président américanisé jusqu’à l’os s’attelle à en déclencher le commencement de la fin. Tantôt en la mercenarisant au service de l’OTAN tantôt par ce genre de mesure : Opex vous raconte la suite : Grâce à un meilleur taux de renouvellement de contrats, l’armée de Terre va réduire son recrutement en 2022 titre le média français
En 2021, l’armée de Terre devait trouver 15 500 recrues. Et elle est visiblement en passe d’atteindre cet objectif, comme l’a laissé entendre le général Pierre Schill, son chef d’état-major [CEMAT], lors d’une audition à l’Assemblée nationale.
« Davantage de jeunes se sont présentés par rapport aux années précédentes », a ainsi dit le CEMAT. Ainsi « pour les militaires du rang, nous avons 1,7 candidat pour une place, 3 candidats pour nos sous-officiers, et 10 candidats pour nos officiers », a-t-il détaillé.
Or, s’agissant des militaires du rang, la sélectivité du recrutement s’érodait de manière continue depuis quelques années, s’approche ainsi des [faibles] niveaux constatés au début des années 2000, lors de la professionnalisation. En outre, et comme l’avait relevé le haut comité d’évaluation de la condition militaire [HCEM] dans son 11e rapport, une difficulté en matière de recrutement est la hausse continue du taux d’inaptitude temporaire ou définitive parmi les candidats.
Source : Opex 360
5-La Crainte du Coup d’État !
Turquie : Erdogan donne l’ordre d’expulser les ambassadeurs des dix pays soutenant l’opposant Kavala
L’autocrate a demandé à ses services de déclarer « persona non grata » les représentants des États, dont la France, qui ont plaidé en début de semaine en faveur d’un opposant turc emprisonné depuis quatre ans sans jugement.
Après plusieurs jours de menaces, il semble passer aux actes. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé ce samedi soir avoir ordonné l’expulsion, « au plus vite », des dix ambassadeurs, dont ceux de France, d’Allemagne et des États-Unis, qui ont réclamé la libération de l’opposant Osman Kavala.
« J’ai ordonné à notre ministre des Affaires étrangères de déclarer au plus vite ces dix ambassadeurs persona non grata », a affirmé le chef de l’État lors d’un déplacement dans le centre de la Turquie, sans toutefois préciser la date à laquelle les diplomates devront quitter le pays. Mesure rare dans les relations internationales, déclarer « persona non grata » des diplomates ouvre la voie à leur expulsion ou leur rappel par leur propre pays.
Ces diplomates « doivent connaître et comprendre la Turquie », a poursuivi Erdogan en les accusant « d’indécence ». « Ils devront quitter » le pays « s’ils ne le connaissent plus », a-t-il ajouté. « Du matin au soir [les diplomates] répètent : Kavala, Kavala… Mais celui dont vous parlez, Kavala, c’est l’agent de Soros en Turquie », a affirmé le président durant une réunion publique, faisant une nouvelle fois référence au milliardaire américain d’origine hongroise George Soros, auquel il compare régulièrement l’opposant.
Emprisonné depuis quatre ans sans jugement, Osman Kavala est accusé depuis 2013 par le régime du président Erdogan de chercher à déstabiliser la Turquie.
Dans un communiqué publié lundi soir, le Canada, la France, la Finlande, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède et les États-Unis ont appelé à un « règlement juste et rapide de l’affaire » Osman Kavala, homme d’affaires et mécène turc devenu une des bêtes noires du régime.
Dès le lendemain, les diplomates ont été convoqués au ministère des Affaires étrangères, les autorités turques jugeant « inacceptable » leur démarche. Le chef de l’État turc a ensuite brandi la menace d’une expulsion à son retour d’une tournée africaine, jeudi, sans cependant prendre de mesures.
Source : Libération