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Officiellement Israël cherche du pétrole, mais est-ce tout? 

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un lanceur de missile Patriot dans la base militaire israélienne d'Ovda, au nord de la ville d'Eilat, le 8 novembre 2017. (Photo d'illustration) ©AFP

Cela fait un an que l’entité sioniste a déployé ses agents au Sahara occidental quitte à y chasser les commandants du Front Polisario à coup de drone prédateur. Certes, le fait que l’Algérie a décidé de ne pas renouveler le contrat du Gaz-Med avec le Maroc privant ainsi Israël de ses rêves énergétiques pourrait être un motif assez fort pour expliquer les fouilles au Sahara. Mais vu l’antécédent du régime, cela pourrait bien cacher d’autres visées : une base militaire par exemple. Après tout, African Lion 2021 tenu en juin au Sahara en a bien jeté les fondements.

La coopération économique entre Israël et le Maroc s’étend à la prospection des hydrocarbures au large du Sahara occidental occupé.

Moins d’une année après la normalisation des relations entre les deux parties en décembre 2020, une compagnie israélienne va chercher du pétrole au large de la ville sahraouie occupée, Dakhla, selon le site TSA Algerie.

Selon le journal marocain le Desk, Ratio Petroleum a annoncé le 12 octobre la signature, avec l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (Onhym), d’un accord portant sur l’exploration de ce qui est appelé le bloc Dakhla Atlanctic.

D’une superficie totale de 106 000 km2 et d’une profondeur de 3 000 m, ce bloc couvre la moitié du littoral des territoires occupés du Sahara occidental, et s’étend jusqu’au littoral mauritanien.
Le Desk a souligné que la « principale motivation de cet accord était clairement politique », mais la compagnie israélienne a évoqué la « nature prometteuse » de ce bloc.

Lire aussi: L’effet de dissuasion : Alger capable de l’établir pour éviter la guerre ?

Depuis l’accord triangulaire qu’il a signé avec Israël et les États-Unis en décembre dernier, le Maroc a multiplié les initiatives pour mettre la communauté internationale devant le fait accompli au Sahara occidental, avec l’installation de compagnies étrangères et l’ouverture de consulats dans les villes sahraouies occupées.

Une démarche contraire à la légalité internationale, puisque le Sahara occidental est inscrit sur la liste de l’ONU des territoires non autonomes, concernés par la décolonisation, et ce depuis 1963.

Cet accord signé entre la compagnie israélienne avec l’Office marocain des hydrocarbures et des mines intervient quelques jours après la décision de la justice européenne rendue publique le 29 septembre d’annuler deux accords commerciaux signés entre le Maroc et l’Union européenne qui englobent les territoires sahraouis occupés.

En prenant cette décision, le Tribunal de Bruxelles a reconnu le Front Polisario comme représentant légitime du peuple du Sahara occidental.

Il intervient dans la foulée de la désignation de Staffan de Mistura comme envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, en remplacement de l’Allemand Horst Kohler qui a démissionné en mai 2019.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV