Raphael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dans une interview accordée au site "Energy Intelligence", malgré la condamnation des attaques contre les installations nucléaires iraniennes, a refusé de nommer les auteurs du sabotage affirmant qu'il n'avait pas le devoir de s'exprimer sur la question.
Grossi a cependant poursuivi : « Mais je dis dans ce cas particulier qu'un accident s'est produit là-bas et à la suite de cet accident, certains de nos équipements ont été endommagés. Nous comprenons certainement la frustration de ceux qui voudraient voir le directeur général dire que tel ou tel pays l'a fait. Ce n'est pas mon rôle et je n’ai pas le devoir de m'exprimer sur cette affaire. »
Pourquoi l’AIEA s'interdit de dénoncer les auteurs d'actes terroristes commis contre les installations nucléaires iraniennes ?
Elie Hatem, Docteur en Droit public international s’exprime sur le sujet.
Elie Hatem:
« L'Agence internationale de l'énergie atomique est placée sous l’autorité des Nations unies et nous savons que malheureusement les Nations unies sont sous la domination et sous l’emprise américaine.
Par conséquent, ce n’est pas étonnant de voir qu’aujourd’hui monsieur Grossi pour préserver sa carrière est dans l’impossibilité ou la difficulté de prendre des déclarations qui vont à l’encontre de la volonté américaine...»