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Alger refuse tout accord militaire avec les USA , et renvoie balader l'US Army

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée algérienne (Archives)

Cela a l'air d'une réponse et cette réponse frappe par sa fermeté : en effet, alors même que la France cèdent des pans entières de sa "Françafrique" aux Américains et que ces derniers, obstinés par leur rivalité anti Chine anti-Russie, cherchent non seulement à élargir leur présence en Afrique de l'Ouest,  mais encore au Maghreb, non plus seulement une présence économiquement qui se focaliserait sur les richesses  africaines mais une présence à caractère plutôt militaire puisque c'est là la principe raison de vie de hégémonie US, l'Algérie annonce très clairement qu'elle ne permettrait à aucun pays d'avoir une base sur son territoire, même si ce pays serait l'Amérique :

Cette déclaration intervient alors que le Maroc est littéralement et cela depuis un an, sous les férule de l'entité sioniste qui compte même y ériger une base de drone kamikaze tout près des frontières algériennes et qu'ailleurs en Libye, les Américains ont réussi dès 2020 et à la faveur d'une pseudo bataille de pétrole animé par la Turquie d'une part et les Emirats et Israël de l'autre à planter des bases tout près des frontières algéro-tunisiennes et que la Tunisie, certes récemment réveillé d'une longue léthargie frériste grâce au coup de force du président Souaïed, a déjà signé un accord militaire de 10 ans avec les Yankee, ce qui veut dire que son ciel, sa terre et sa côte sont là encore sous l'emprise américains. Or une Algérie qui affirme, dans un tel contexte, ne pas vouloir accueillir une base militaire US, cela signifie beaucoup de chose : primo, que l'Armée algérienne est bien confiante en ses capacités à faire face au maximalisme US et d'ailleurs la riposte particulièrement inouïe de l'Eta algérien aux actions hostiles de la France sioniste dont le président parle au nom des intérêts d'Israël et des Etats Unis en apportent la meilleurs preuve : l'ambassadeur français ne regagnera pas Alger tant que la France n'aura pas appris ç respecter les Algériens a dit le président Tebboun. 

Mais cette confiance en soi algérienne, ce courage à dire "Non" aux Yankee serait aussi le pendant d'une politique particulièrement intelligente qui se veut de plus en plus en diapason avec les intérêts des Africains et dans le sens d'une synergie Maghrebo-Sahelienne. Au Mali, au Niger, au Burkina où Alger se positionne désormais très clairement contre l'axe US/OTAN, les choses se compliqueront réellement pour le camp d'en face. La fermeture du ciel algérien sur Barkhane n'a pas seulement privé la France de réels leviers d'emprise et de pression au Sahel, elle a aussi impacté les Etats Unis . Car au Sahel, l'Amérique se taille depuis 2017 date de son débarquement au Niger, une base arrière pour ses projets de conquêtes africaines.  Aussi le "Non" d'Alger à Barkhane, c'est un Non aux Etats Unis. Pour le reste ces quelques phrases de Tebboun réssume la politique de principe d'un Etat algérien qui s'oppose littéralement aux visées militaristes occidentales. 

S’exprimant lors de sa rencontre périodique avec les responsables des médias nationaux, le président Tebboune a indiqué que « l'Algérie ne permettra à aucun pays, aussi puissant soit-il, d'implanter une base militaire sur son territoire. Notre terre est sacrée et le devoir de respect envers nos martyrs ne permet pas l'implantation d'aucune base militaire en Algérie ».

Le président algérien a rappelé, à cet égard, la politique de l'Algérie qui est « connue, claire et transparente », « une politique procédant de principes solides et immuables ». Interrogé sur la participation de l'Armée nationale populaire (ANP) aux opérations militaires à l'extérieur du pays, M. Tebboune a rappelé la politique et la position de l'Etat sur cette question consistant à « veiller à ne pas s'enliser dans les bourbiers ». « Nous n'avons pas de légions, mais une armée nationale dont les membres ne seront jamais sacrifiés pour de l'argent, comme le font les mercenaires », a soutenu le chef de l'Etat, relevant que « pour toute opération similaire, nous avons besoin de l'aval des membres de notre armée et celui de leurs représentants à l'Assemblée nationale populaire (APN) ». C'est donc aussi claire que l'eau de la roche : pas d'équipées militaires hors des frontières sans l'aval des pays concernés, pas d'autorisation à ce que le territoire algérien se transforme en un terrain de jeu d'influence au services des intérêts US, bref pas un Algérie qui sacrifie son indépendance et sa souveraineté pour les beaux yeux de l'OTAN et des USA ... Une Algérie éternellement Résistante 

Un acte inouïe dans ce sens: l'Algérie vient de boycotter 500 entreprises françaises:  L'Assemblée générale des entrepreneurs algériens (une organisation spéciale pour les employeurs), a déclaré dans un communiqué: "Nous remercions toutes les institutions économiques qui ont pris l'initiative de couper leurs relations commerciales avec environ 500 sociétés françaises d'exportation et d'importation". L'association a ajouté qu'elle "condamne les déclarations du président français Emmanuel Macron, et les membres de l'association rejettent tout ce qui affecte l'histoire et l'image de l'Algérie". Et a appelé à une révision des relations économiques avec l'État français. 
L'association regroupe environ 2 000 entreprises des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l'irrigation.
Selon un précédent communiqué de l'ambassade de France, plus de 6 000 entreprises françaises exportent leurs produits vers l'Algérie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV