TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Afrique   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU   /   LE CHOIX DE LA RÉDACTION

Comment contrer l'entité sioniste au Maghreb?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les vedettes du CGRI transportent des drones lors d'une cérémonie dans la ville portuaire de Bandar Abbas, dans le sud de l'Iran, le 23 septembre 2020.©AFP

Le super diplomate algérien et ministre des A.E. Lamamra a retrouvé ce dimanche son homologue iranien, Amk Abdollahian à New York pour lui dire qu'il acceptait l'invitation iranienne à se rendre à Téhéran. S'il est vrai que la nouvelle diplomatie iranienne a fait de l'Afrique son épicentre la visite du MAE algérien en Iran en constitue de loin un moment très fort surtout que les deux pays se trouvent à un tournant : tandis qu'au Moyen Orient les USA et Israël enterrent, mort dans l'âme leur "Moyen Orient élargi " il le croit dans le même temp apte à l'extrapolation et à la reduplication presque à l'identique au Maghreb. Ce dimanche la première opération militaire conjuguée Qods-Cisjordanie avec en toile de fond d'échanges de tirs et embuscade a eu lieu avec en toile de fond le martyr de 4 combattants et autant sinon plus d'effectifs des forces spéciales sionistes qui faisaient pour la première fois face à une opération commando d'une si grande ampleur. C'est dire à quel point Israël encourt le risque d'une implosion et ce sans compter cet épée de Damoclès balistique que la Résistance tient pendu au dessus de sa tête. 

Aussi doit-il anticiper cette inévitable disparition et se métastaser au-delà de cette terre de la Palestine qu'il vampirise depuis 70 ans. La normalisation de ses liens avec les pays du golfe Persique, son infiltration au sein de l'UA ou encore son accord d'Abraham avec Rabat sont donc moins une extension dans le sens belfourien du terme qu'une tentative parasitaire de survie à la charge des pays hôtes. Sauf qu'Israël ne s'infiltre nulle part sans semer guerre, discorde, zizanie et le" Grand Maghreb" ne fait pas exception à la règle. Tout ce fait de la visite prochaine de Lamamra en Iran un événement non seulement pour l'Algérie et l'Iran dont le niveau des liens est loin d'être à la hauteur de leurs intérêts et causes communs mais aussi pour Israël dont le MAE, en visite à  Rabat, s'inquiétait de l'alliance Iran-Algérie qui fait obstacle à Israël. Mais de quoi à peur l'entité et son parrain américain ? 

Pas que des coopérations petro-gazières Algérie-Iran qui se poursuivent en coulisse Alger aidant depuis longtemps l'Iran à contourner les sanctions mais surtout de ce que ces coopérations prennent une dimension militaire et qui finissent par faire a Israël ce qui lui a été fait au Moyen Orient,  entre le Liban, la Syrie et Gaza à  savoir l'encerclement. A vrai dire l'idée d'une alliance militaire Iran-Algérie a ceci de terrifiant qu'elle renferme en elle l'idée anti-hégémonie anti-Empire et qu'une arrivée en Algérie ce concept n'aura plus aucun mal à aller au-delà au Sahel par exemple où des millions d'Africains attendent un petit déclic pour s'embraser contre les agressions et occupation coloniales. 

L'axe US/Israël cherche la guerre qui'il fait survivre et puisqu'il est en débandade au Moyen-Orient il se tourne vers le Maghreb. Et s'il s'y faisait surprendre? Après tout la doctrine de guerre asymétrique de la Résistance qui a  littéralement mis au pas Israël et ses soutiens américains et otaniens en Méditerranée orientale n'a aucune de ne pas en faire autant en Méditerranée occidentale surtout que la il y a une puissante armée comme l'ANP prête à mutualiser ses efforts. Que proposerait le CGRI a l'Algérie par exemple maintenant que la France de Macron dépitée par l'axe US/GB en est  à vendre ses sous sous-marins nucléaire à Rabat en plus des dizaines de drones turcs et israéliens qui y débarquent ?  La force navale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a récemment pris livraison de 188 véhicules aériens sans pilote (drone) dont trois nouveaux types pouvant décoller des fameuses vedettes rapides iraniennes. 

Les bateaux d'attaque rapide du CGRI, auparavant équipés de missiles de croisière, ont été adaptés ainsi pour transporter les drones, qui ne nécessitent pas de piste pour décoller. Aussi une attaque anti navire ennemi impliquerait la tactique d'essaimage à double niveau, aérien grâce aux drones et naval à la faveur des vedettes rapides. 

Vidéo : Ababil-3, furtif, surveille les navires US dans le golfe Persique/youtube

Parmi ces drone kamikazes embarquables  il y a Ababil-2. Le drone Ababil-2 de fabrication iranienne a une portée de 100 kilomètres, une endurance de vol de 75 à 120 minutes et une altitude de vol de 11000 kilomètres. La vitesse de l’engin s’estime également à 250 km/h. Le CGRI a déployé 70 drones kamikazes Ababil-2 dans la marine de la force d'élite du pays, qui contrôle ses eaux territoriales dans le golfe Persique et la mer d'Oman et si Alger le souhaite il peut en faire autant en Méditerranée. 

Lire aussi:  "Les trois derniers drones iraniens sont tous les missiles de croisière"

Parmi des drones suicides embarquables il y a aussi le fameux  drone de combat Mohajer-6 qui peut répondre aux besoins des missions de longue endurance ; il a une flexibilité extrême sur le champ de bataille et des capacités de vol uniques ; il a la capacité d'effectuer des missions de surveillance, de reconnaissance et de combat dans un large rayon d'action et une envergure avec une grande précision. Il peut aider les forces armées iraniennes à frapper les terroristes avec ses bombes à guidage de précision Qaëm.

Un pacte militaire Iran-Algérie a tout pour rassurer Alger qui regarde d'un oeil inquiet l'émergence d'une première base de drone sioniste au Maroc. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV