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Coup de massue iranien : pourquoi Aliev nie la présence d'Israël en Azerbaïdjan?

Chars iraniens massés sur les frontières avec l’Azerbaïdjan (Capture)

Entre l’Aliev du 2 octobre qui s’affichant aux côté d’un drone Harop de conception sioniste, à l’occasion du premier anniversaire de « sa victoire » contre les occupants arméniens du Haut Karabak, criait « Viva Israël » et ce, au mépris du sang versé de ces centaines de soldats azéris de confession chiite, qui tombés entre septembre et octobre 2020 sur le champ de bataille, se demandaient juste avant la mort  pourquoi leur président leur avait intimé l’ordre de suivre les instructions des officiers israéliens et turcs, ou encore de servir de supplétifs aux chefs de guerre terroristes  daechistes, embarqués à bord des avions turcs, depuis Idlib s, alors qu’ils savaient eux, se battre infiniment mieux, instruits qu’ils étaient à l’école de guerre russe, et cet Aliev du 4 octobre qui, visiblement paniqué, s’adressait,, voix tremblante aux « autorités iraniennes, leur demandant «  où voyez vous les israéliens près de vos frontières », «  ne m’accusez pas sans preuve sinon… » il y a une très nette différence.

Non que l’intéressé, abreuvé à l’école d’otanisme, se mette à se mordre les doigts d’avoir bousillé d’excellents rapports de la République d’Azerbaïdjan avec l’Iran en l’espace d’a peine quelques jours, au point même que les iraniens en arrivent à écarter Bakou de ce juteux corridor Nord-Sud qui les relient à l’Europe, dans le cadre d’un méga projet eurasiatique que le membership de l’Iran à l’OCS a royalement boosté ces derniers temps et cela , au profit de l’Arménie dont le MAE a débarqué à Téhéran ce 4 octobre pour annoncer la construction d’une route alternative à celle occupée par Bakou, mais parce qu’Israël le lui a demandé !

Sinon comment comprendre ce ridicule déni de la présence d’agents israéliens en territoire azerbaidjanais, soit aux portes du nord ouest de l’Iran alors même qu’Israël lui-même, a confirmé ces dernières heures par presse saoudienne interposée la présence d’une délégation de sécurité israélienne en Azerbaïdjan pour fournir des conseils et un soutien au gouvernement azéri au milieu des tensions persistantes avec l’Iran », ou encore « cet autre rapport tenu des sources russes, comme quoi  l’entité sioniste, dont le commandant en chef de la DCA, Gilad Bran  avouait  il y a peu avoir perdu tout espoir en son Dôme de fer puisqu’il a été incapable  lors de la bataille Epée de Qods à «  contrer les missiles à la trajectoire parabolique » de Gaza et que de la sorte, il a diablement raté sa mission à défendre la profondeur stratégique d’Israël et que partant, plus rien n’est vrai de cette fable dit de DCA dite multicouche que vendait l’entité au monde entier,  vient de livrer au moins deux batteries d’Arrow 3 à Bakou !

Evidemment, Bran n’irait pas expliquer à notre roitelet Aliev qui emboîte kamikazement  le pas au Sultan Erdogan qu’Arrow 3 « cataloguée, « missile antibalistique hypersonique, assurant l'interception exo-atmosphérique des missiles balistiques (pendant la portion de vol spatial de leur trajectoire), y compris des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) transportant des ogives nucléaires, chimiques, biologiques ou conventionnelles », et «  ce, avec une capacité de moteur de déviation, son véhicule tueur peut changer de direction de façon spectaculaire, lui permettant de pivoter pour voir les satellites s'approcher, pouvant même  avoir une portée de vol signalée allant jusqu'à 2 400 km », n’est qu’une imposture de plus tout comme Dôme de fer et que son dernier ratage remonte tout juste au 19 mai, lorsque, déployé sur la base Palmachim au Néguev, il a échoué à intercepter les missiles Qassem  ou Ayyash-250 palestinien ! Il ne lui dira d’autant plus que cette « guerre contre l’Iran » à laquelle Aliev est poussé  à son instigation, n’aurait pas dû aller dans le sens où elle tend à aller actuellement :  cette histoire de faire chanter les camionneur iranien sur leur route pour l’Arménie aurait dû, suivant les calculs des stratèges sionistes, se heurter tout au plus à une réaction timorée de Téhéran puisque, toujours suivant ces mêmes calcules, l’Iran en craindrait l’impact sur sa population azérie.

C’était sans compter avec ce concept trop iranien d’Etat qu’Israël ne comprendra jamais et qui a fait ces derniers jours masser des bataillons entiers de chars, de blindés, de système de guerre électronique et de drones des unités azéries de l’armée iraniennes sur les frontière, donnant lieu à un exercice militaire d’envergure, «  Conquérant de Khayber ». Car soit dit en passant avec une appellation pareille, les officiers israéliens qui pullulent dans les QG de l’armée azerbaidjanaise, en ont très bien compris le message : cet exerce qui n’a demandé qu’à peine 48 heures selon le commandant en chef de l’armée iranienne pour rassembler aux portes de l’Azerbaïdjan un millier de chars et de blindés, des centaines de drones et des dizaines d’hélico, vise Israël et ses plus de 20 ans d’investissements militaires, économiques et en renseignement en République d’Azerbaïdjan.

N’en déplaise à Aliev, la presse sioniste se délectait ce 30 septembre d’un incendie qui s’était déclaré le même jour dans un centre de recherche militaire iranien près de la capitale, Téhéran, incendie qui a fait deux morts, tous deux des effectifs du CGRI.

 

ImageSat Internatinal basé à Tel-Aviv s’était même payé le luxe de prétendre qu’il s’agissait d’un silo souterrain à missiles, attaqué par Israël depuis un pays voisin. Et puis L’info évoquait en outre la mort du savant atomique iranien Fakhrizadeh, assassiné par le Mossad au mois de novembre là aussi non loin de Téhéran par une arme satellitaire, elle aussi pilotée depuis un « Etat voisin ». Or de ce genre d’Etat voisin, il n’y en pas 100 mais qu’un seul, la République d’Azerbaïdjan avec qui l’entité a des accords militaires avérés et revendiqués.

Alors pourquoi cette panique soudaine qui s’est emparée d’Israël ces dernières heures au point de l’avoir poussé à forcer Aliev à renier tout ? N’est-ce pas que depuis le mois de mai, date à laquelle il a été géostratéiquement liquidé par la Résistance, Israël fait tout pour exporter la guerre aux  frontières de l’Iran,, façon de se venger aux frais des autres ? Ce paradoxe, on ne pourrait l’expliquer sans se référer au contenu, au modus operandis de la méga manœuvre iranienne. A quoi serviraient ces chasseurs Kowasr iranien qui le jour de l’exercice ce 1er octobre ont décollé de leurs bases de Hamadan, pour mener dans un ciel azerbaïdjanais totalement sous suppression électroniques iraniennes des "manœuvres reseauté" avec les drone Reaper-Prédateur iranien Kaman 22, sur fond d’attaques des unités d’artilleries tirant des missiles anti chars laser ?

Certainement pas à détruire Bakou ou Guanja, loi s’en faut, mais à anéantir un à un les nids d’espionnage et de sabotage d’Israël. Surtout que ce travail de nettoyage anti sioniste, et c’est là une première sur la liste des guerres anti Israël à avoir été menée jusqu’ici par la Résistance, aura ici en Asie, un volet maritime.

Après tout, la base Sitalchay sur la côte Caspienne, à quelques 500 km des frontières iraniennes ne devrait pas avoir uniquement le droit à être ciblée par les Fateh-110, mais aussi par ces  400 vedettes rapides iraniennes armées de missiles et de drones dont la vidéo vient de paraître sur la toile et qui meurent d’envoie d’en découdre avec les sous marins peuplés d’officiers israéliens. Et Arrow-3 ne pourra rien Et ce serait fini une bonne fois pour tout en Asie tout comme cela a été le cas dans le golfe Persique avec cette fable qui dit que l’alliance avec Israël égale la sécurité...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV