Dépourvue d’équipements efficaces de défense aérienne, saignée par un accord d’armements de 100 milliards de dollars avec les États-Unis de Donald Trump, l’Arabie saoudite, dont les installations vitales sont devenues des cibles faciles pour l’armée yéménite, frappe à la porte de la Russie afin qu’elle puisse combler le vide en matière d’armements en achetant des systèmes de défense aérienne y compris S-400.
Dans ce cadre, une délégation de la Troïka du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP), présidée par le ministre bahreïni des Affaires étrangères, a rencontré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Comment peut-on analyser cette situation ? Mikhail Gamandiy-Egorov, analyste-chroniqueur à l’agence Observateur Continental, s’exprime sur le sujet.