« Au cas de la rupture complète des relations avec l’Afghanistan, les États-Unis et leurs alliés occidentaux pourraient être menacés d’attentats terroristes », indique la revue américaine The National Interest.
La revue américaine The National Interest a qualifié de « grosse erreur » la rupture des relations américano-afghanes dans les années 1990 après la guerre soviétique en Afghanistan et a souligné que les États-Unis et leurs alliés occidentaux pourraient être menacés d’attentats terroristes s’ils coupent tous les ponts avec l’Afghanistan.
« La menace afghane n’est pas prise au sérieux, ce qui pourrait exposer les États-Unis à une forme de terrorisme transnational qui a déjà conduit aux attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis », a fait savoir The National Interest.
Selon le rapport, un engagement continu est la clé des intérêts américano-afghans, et malgré le désir du président américain Joe Biden de se débarrasser de l’Afghanistan, ce n’est pas le moment définitif pour la communication.
Selon le rapport, malgré le désir du président américain, la poursuite des interactions entre les deux pays pourrait protéger les intérêts américano-afghans,
« Les États-Unis et leurs alliés devront poursuivre des années d’activités de renseignement, même si maintenant ce sera plus difficile en raison de la fin de la présence américaine en Afghanistan et de la méfiance parmi les Afghans a l’égard des États-Unis », a rapporté The National Interest citant l’ancien ministre afghan de l’Intérieur, Massoud Andarabi.
Les déclarations d’Andarabi interviennent alors que les États-Unis, malgré leur présence de 20 ans en Afghanistan, ont accru l’insécurité et le terrorisme en Afghanistan et dans la région.
D’ailleurs, l’armée US reconnaît que sa dernière frappe de 29 août à Kaboul était une erreur avec « un bilan tragique ».
Le commandant du CENTCOM, le général Kenneth McKenzie, a assumé la responsabilité pour une attaque de drones le 29 août qui a fait 10 morts parmi les civils, dont sept enfants et n’a vraisemblablement pas eu pour résultat la neutralisation de membres d’une branche locale de Daech.
L’armée américaine a reconnu ce 17 septembre que son raid sur Kaboul le 29 août avait été une bavure ayant coûté la vie à une dizaine de civils, dont des enfants.
« La frappe a été une erreur » avec un « bilan tragique », a constaté le commandant du CENTCOM Kenneth McKenzie se disant en être « entièrement responsable ».