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À quoi rime la foudroyante attaque drone-missile du CGRI contre le nord de l'Irak ?

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Le CGRI frappe la réunion du Parti démocratique du Kurdistan. ©Mashregh News

La République islamique d'Iran affronte les terroristes et les éléments qui perturbent sa sécurité nationale, sans excuses diplomatiques, et elle les frappe préventivement à l'extérieur de ses frontières.

Jeudi à l'aube, plusieurs sièges du groupuscule terroriste du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) ont été la cible de tirs des forces de la Résistance. Dans un communiqué, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé l'attaque coordonnée des forces de la Résistance contre le siège et la réunion des dirigeants des groupes terroristes dans la région du Kurdistan.

« Le CGRI a riposté à l’envoi de nombreuses équipes terroristes visant à créer l'insécurité, à commettre des actes de sabotage et à priver de sécurité les habitants braves des provinces de l'Azerbaïdjan de l’Ouest, du Kurdistan et de Kermanshah », peut-on lire dans le communiqué.

Dans le cadre de cette opération couronnée de succès, des zones de la région du Kurdistan irakien ont ​​été la cible d’attaques de drones et de lourds dégâts ont été imposés aux terroristes.

Le site Internet de Kurdistan Media, proche de l'un des groupes terroristes, a confirmé les lourds dommages subis par ses agents, sans manquer de préciser que des coups sévères ont été infligés aux mercenaires du Parti démocratique depuis le sol et les airs. De son côté, Rudaw TV a rapporté que les attaques ont été menées de manière précise et qu'aucun civil n'a été blessé.

Avant de nettoyer la région de la présence des terroristes, le général de brigade Pakpour, commandant des forces terrestres du CGRI, avait appelé les dirigeants de la région du Kurdistan à s'appuyer sur le bon voisinage et les bonnes relations bilatérales pour empêcher les groupes dissidents de contourner la frontière iranienne.

Avant l'opération, la République islamique d'Iran, par le biais de consultations diplomatiques, a demandé aux responsables gouvernementaux à Bagdad d’expulser les groupes terroristes de la zone sous leur contrôle ; Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran, lors d'une réunion avec le ministre irakien des Affaires étrangères, a clairement informé les Irakiens des demandes explicites de l'Iran et de la nature de la réaction de Téhéran.

Avant toute action militaire, l'Iran a donné les avertissements et les recommandations nécessaires aux autorités irakiennes et à la région du Kurdistan, à la fois dans la récente opération et dans celle de 2018.

La récente opération réussie du CGRI dans les régions frontalières de l’ouest et du nord du pays a des considérations importantes à l'échelle internationale ainsi que régionale.

1-Bien que l’opération de haute précision et les frappes de drones du CGRI aient ciblé les terroristes dans l’ouest du pays, toutefois, ils portent un un message à long terme pour les ennemis et leurs mercenaires dans toute la région. Des restes du groupe Rigi au Pakistan aux daechistes transférés en Afghanistan, ils sont tous à portée de main et nous répondons au moindre agissement par l'action la plus terrible.

Récemment, les Américains ont activé la carte de jeu Daech-K pour déstabiliser Kaboul ; Les terroristes fugitifs entendent avoir une autre chance de retourner en Asie centrale en augmentant le coefficient de désordre.

2- La République islamique d'Iran affronte les terroristes et les éléments qui perturbent la sécurité nationale sans excuses diplomatiques et elle les frappe préventivement à l'extérieur de ses frontières. Nos voisins doivent soit participer à la sécurité régionale, soit confier sa mise en œuvre à l'Iran.

3- Les lourdes attaques de missiles du CGRI ces dernières années ont été une démonstration de l'autorité de la République islamique d'Iran devant ses amis et ses ennemis. Le CGRI a montré qu'il est capable de couvrir par ses systèmes radar les positions les plus proches, comme le quartier général d'un groupe terroriste, ainsi que les bastions les plus éloignés des terroristes du CENTCOM et d’écraser l’hégémonie de l’ennemi.

4- Chaque fois que la République islamique d'Iran frappe une cible dans la région du Kurdistan, elle a non seulement tué plusieurs mercenaires, mais a également ébranlé les fondements du régime sioniste. De 1961 à aujourd'hui, la région du Kurdistan est devenue un nid d’espionnage du Mossad, et les dirigeants kurdes ont eu de nombreux contacts avec le régime sioniste. Les missiles atterris à Choman sont un avertissement important pour la base d'al-Harir.

5- Les opérations militaires aux frontières occidentales ont montré que ces jours-ci, l'Iran ne surveille pas seulement les frontières orientales et surveille de près tous les points de la région.

6- L'ennemi est conscient de l'étendue des capacités de défense de l'Iran ; Vipin Narang, un expert militaire américain et professeur d'études de sécurité au MIT, déclare à ce sujet : « Les missiles balistiques à courte portée de l'Iran sont très précis, nous savons à quel point leur précision et leur portée sont réelles. Le CGRI a fait une révolution dans le monde par la production de ces missiles. » Les récentes attaques ont mis une autre brique sur le haut mur de la défense du pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV