Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a déclaré, dimanche 5 septembre, dans un entretien téléphonique avec son homologue français, que l’indépendance politique de l’Iran et de la France était une solide base pour établir des relations équilibrées, raffermies et stables entre les deux pays.
« Nos intérêts communs demandent qu’aucun élément extérieur ne puisse affecter nos relations », a souligné M. Raïssi.
« Les sanctions imposées à l’Iran devront être levées », a déclaré le nouveau président iranien lors d’une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron.
En ce qui concerne les négociations nucléaires, le président iranien a déclaré : « Nous ne nous opposons pas à un dialogue constructif, mais le dialogue devra avoir pour résultat l’annulation des sanctions anti-iraniennes. Le dialogue pour le dialogue est inutile. »
Le président iranien a salué la proposition de son homologue français à propos de la révision des relations entre les deux pays afin d’y ouvrir un nouveau chapitre : « Le gouvernement iranien salue le développement de ses relations avec la France notamment dans les domaines économiques et commerciaux et nous sommes prêts à commencer nos coopérations globales avec l’Europe par la France. »
De son côté, le président français, Emmanuel Macron, s’est dit pour le développement, l’approfondissement et la révision des relations Téhéran-Paris. « Il faut ajouter à nos relations de nouveaux horizons en matière de politique, d’économie et de culture ainsi que de coopérations régionales », a souligné Emmanuel Macron.
M. Macron a mis l’accent sur une coopération entre la France, l’Iran et le Hezbollah pour la mise en place d’un gouvernement puissant et efficace.
Emmanuel Macron a ensuite souhaité que les négociations de Vienne portant sur le nucléaire iranien soient reprises à Vienne en présence de l’Iran.
Xavier Dupret, économiste et Pierre Dortiguier, expert des questions politiques s'expriment à ce sujet.