Tôt dans la matinée de ce vendredi 27 août, l'armée syrienne a déjoué un complot de terroristes armés dans la campagne orientale de Deraa visant à attaquer l'une de ses positions près de la frontière avec la Jordanie, a rapporté le site d’information Southfront.
À la suite de l'embuscade, au moins six terroristes armés ont été tués tandis que plusieurs autres ont disparu, selon des sources locales à Deraa.
Certains des six hommes armés tués auraient combattu aux côtés des groupes terroristes avant de rejoindre l'accord de réconciliation de 2018 à Deraa.
Plusieurs attaques ont visé les troupes de l’armée syrienne à Deraa au cours des dernières semaines. Lors de l'attaque la plus récente, qui a eu lieu dans la campagne occidentale du gouvernorat le 26 août, un soldat a été tué et huit autres ont été blessés.
D'autres hommes armés devraient quitter Deraa al-Balad dans les prochains jours. La situation dans la région semble se stabiliser. Les autorités syriennes et les dirigeants locaux sont plus proches que jamais d'un accord complet.
Dans le même temps, des sources d'information ont rapporté le transfert d'un deuxième groupe de terroristes de Deraa vers le nord de la Syrie, indiquant qu'il s’agit de 53 terroristes qui se sont rendus dans le nord de la Syrie en famille.
Selon un rapport publié par Al-Jazeera, l'accord comprend deux clauses principales pour une durée d’un mois : la première stipulant une trêve de 15 jours, soit jusqu'à la fin août, à condition que des patrouilles russes en surveillent le respect. Un dispositif devrait également mis en œuvre pour la régularisation du statut de l'opposition armée à Deraa al-Balad ; ceux qui refusent de s’y soumettre seront envoyés dans le nord de la Syrie.
Selon des sources affiliées à l'opposition, la deuxième clause de l’accord sera mise en œuvre début septembre par la mise en place des quartiers généraux appartenant aux militaires syriens et russes chargés de surveiller la situation sécuritaire dans la région.
Les habitants de Deraa al-Balad et d'autres zones contrôlées par des groupes terroristes ont hâte de rentrer chez eux. L'armée syrienne cherche à étendre son contrôle sur toutes les zones de Deraa.
Suite à la publication de nombreux rapports sur l’axe des entretiens du Premier ministre israélien avec le président américain, un haut responsable du régime sioniste a annoncé que la question du retrait américain d'Irak et de Syrie serait également discutée lors de cette rencontre.
Le site d’information israélien Walla a rapporté jeudi soir, citant une source de haut rang, que la question de la présence des forces américaines en Irak est très importante pour Tel-Aviv.
« Le Premier ministre israélien Naftali Bennett devrait exhorter le président américain Joe Biden à ne pas retirer ses troupes d'Irak et de Syrie », a déclaré la source dans une interview avec Walla.
« Une telle sortie pourrait être dans l'intérêt de l'Iran et renforcer son rôle et sa présence dans la région », a déclaré le responsable sioniste ayant requis l’anonymat.
« La question de la présence des forces américaines en Irak est très importante », a-t-il souligné.
La source a également prétendu qu'une telle coalition faisait l’obstacle à ce qui a été appelé « les actions hostiles de l'Iran et son objectif de dominer la région ».
Elle a également prédit que lors de la réunion, Bennett recommanderait la formation d'une équipe conjointe américano-israélienne pour s’occuper de la question iranienne.