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Zoom Afrique du 26 août 2021

Niger: les plans de Barkhane déjoués

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Depuis le double coup d’état au Mali et l’assassinat du président Déby, les pays voisins dont le Niger et le Burkina Faso semblent avoir mis les bouchés doubles afin de renforcer la sécurité de leur pays, en s’appuyant aussi bien sur leurs forces nationales que sur cette coalition interafricaine qui fait tant peur à l’axe US-OTAN.

 

Actualité en Afrique :

  • Côte d’Ivoire-AIP : le corps préfectoral et les forces de défense et de sécurité reçoivent du matériel roulant;
  • Tanzanie : le barrage de Stiegler, achevé à plus de 62 %, sera mis en service en juin 2022;
  • Cameroun: Route Maroua-Bogo-Pouss : les premiers 39 km livrés, 63,7 km en attente de démarrage;
  • La Chine va renforcer ses liens avec l'Éthiopie et dynamiser encore davantage sa coopération avec l'Afrique (Wang Yi).

Analyses de la rédaction :

Niger: les plans de Barkhane déjoués:

Depuis le double coup d’état au Mali et l’assassinat du président Déby, les pays voisins dont le Niger et le Burkina Faso semblent avoir mis les bouchés doubles afin de renforcer la sécurité de leur pays, en s’appuyant aussi bien sur leurs forces nationales que sur cette coalition interafricaine qui fait tant peur à l’axe US-OTAN.

À part les tentatives de l’armée nigérienne de garder le contrôle sur son espace aérien en se dotant des drones locaux et en provenance de l’axe de l’Est, et non pas de l’axe occidental, de créer sa force de défense et de sécurité populaire et de se désengager de plus en plus de l’axe occidental, le Niger a essayé de reconduire les réfugiés ayant fui leur village et habitation suite aux attaques terroristes, vers leur foyers, une prise de position qui va totalement à l’encontre des velléités occidentales qui cherchent à travers ces attaques menées par terroristes interposés de provoquer l’exode de la population, afin de pouvoir ensuite s’installer plus facilement dans ces zones et mener ces plans contre les pays concernés.

En effet, entre juin et juillet, 26.573 personnes ayant fui ces violences ont été reconduites dans 19 villages, dont Baroua. La sécurité avait été «renforcée» autour de ces villages, avaient alors affirmé les autorités. «Compte tenu de l'évolution positive de la situation (sécuritaire) sur le terrain, le gouvernement» a décidé «de donner son feu vert aux populations déplacées pour retourner dans leurs villages d'origine», avait alors déclaré Issa Lémine, gouverneur de la région de Diffa, qui avait accueilli les premiers arrivants à Baroua. Avant leur rapatriement, ces déplacés avaient trouvé refuge dans des sites autour de villages plus sécurisés, des camps de l'ONU ou encore chez des proches à travers toute la région.

Mais, ce retour de la population étant une pilule très difficile pour l’axe US-OTAN, le plan B a été mis en œuvre, et cette région a été attaquée le 24 août.

« L'armée du Niger a repoussé mardi 24 août au soir une attaque contre Baroua, une localité du sud-est proche du Nigeria, où s'étaient réinstallés des milliers d'habitants qui avaient fui de précédentes attaques terroristes, a appris l'AFP mercredi de sources humanitaires et locales. «Il y a eu une attaque contre Baroua mardi soir et des pertes en vies humaines, même parmi les FDS (Forces de défense et de sécurité)», a indiqué à l'AFP une source humanitaire à Diffa, capitale régionale du sud-est, sans être en mesure de donner un bilan».

Quand on sait que Baroua situé dans la région de Diffa a été complètement vidé de ses habitants et c’est le 20 juin dernier, après presque six années, que les populations déplacées du village et installées dans les alentours de Diffa, ont pu retourner chez eux à l’occasion du nouveau programme de réinstallation des déplacés de la région mis en œuvre par les autorités sur instruction du chef de l’État, l’annonce faite par le Niger sur son intention de construire construire une base aérienne dans la région de Diffa clarifie mieux la raison pour laquelle l’attaque a été menée.

L’axe US-OTAN attendait depuis des années que cette région soit vidée de population, pour qu’elle puisse enfin s’y installer, mais manque de bol, la population y est retournée et l’armée nigérienne a décidé de construire elle-même une base sans pour autant avoir besoin de la puissance néo-colonialiste.

En fin de compte, le fait que le Niger construise sa propre base militaire aérienne constitue le déclenchement d’un effet domino que l’Occident n’arrive plus à arrêter. C’est pourquoi on assiste à des déploiements massifs de militaires dans le Sahel, qui reflètent la panique dans le camp occidental. Le Sahel reste une région que les Occidentaux n’arrivent pas à gérer ni à contrôler, pour la simple et bonne raison que les populations ne sont pas dupes et rejettent maintenant tout ce qui vient de l’Occident néocolonialiste, mais en plus, elles les poussent de plus en plus vers la sortie de l’Afrique.

Tanzanie: le peuple se venge de l'Occident: 

Il n’est plus caché à personne que les présidents d'Haïti, de Tanzanie et du Burundi ont été "assassinés" parce qu'ils s'opposaient aux vaccins contre le Covid-19.

«Les présidents de trois nations différentes sont morts peu après avoir refusé la distribution du vaccin contre le COVID-19», assure une publication postée le 19 juillet sur Facebook. Ce message est accompagné de photos des présidents Jovenel Moïse (Haïti), John Magufuli (Tanzanie) et Pierre Nkurunziza (Burundi), tous trois décédés au cours de l'année écoulée. «Après leur mort, les trois pays distribuent désormais les vaccins contre le COVID à leurs citoyens», insiste l'auteur de la publication, qui s'interroge sur cette "coïncidence".

Les médias occidentaux insistent sur le fait que le président tanzanien et même burundais n’ont pas été assassinés, mais morts suite à des « maladies » et ce sont les velléités anti-vaccins et surtout anti-vaccin occidental de ces présidents qui leur ont coûté la vie.

Mais il est quand même assez bizarre de voir qu’exactement les trois présidents opposés aux vaccins anti-covid19 ont été tués les uns après les autres et bien que les médias mainstream tentent de mettre ces décès sur le dos d’un « arrêt cardiaque », le peuple africain est beaucoup plus intelligent que ceci et en Tanzanie, il passe même à l’acte :

«Un individu dont les motivations sont encore inconnues a tué trois policiers et un agent de sécurité près de l'ambassade de France à Dar es Salaam en Tanzanie. L'homme a été ensuite abattu par les forces de l'ordre. Trois policiers et un agent de sécurité privée ont été tués ce 25 août dans une fusillade à proximité de l'ambassade de France dans la capitale économique tanzanienne Dar es Salaam», a annoncé un responsable de la police.

L'agresseur, dont les motivations sont pour l'instant inconnues, a été abattu par les forces de police. Ces échanges de tirs ont eu lieu à la mi-journée sur Ali Hassan Mwinyi Road, où se trouvent plusieurs ambassades et représentations étrangères. Des vidéos diffusées par un média local montrent un homme armé d'un fusil automatique, vêtu d'une chemisette à carreaux et portant un kufi (calotte de prière musulmane) blanc, marchant sur un trottoir, longeant notamment un bus et un tuk-tuk. On le voit ensuite être abattu alors qu'il se trouvait devant l'ambassade de France.
Bien que les responsables français essaient de justifier cette attaque par «le rôle de la Tanzanie au Mozambique qui y a envoyé des soldats combattre les insurgés terroristes », il semble plutôt que cet acte a été une protestation du peuple tanzanien contre les complots concocté par l’axe US-OTAN contre leur pays…
La bio arme Covid-19 n'a pas trop fonctionné en Afrique, comme l'espéraient ses concepteurs : c'est dû sans doute à la vigilance des Africains qui, pour avoir été pendant des décennies victimes des colonialistes blancs, savent comment s'y prendre.

Certes, les médias mainstream ne cessent de parler de la résurgence de la maladie dans tel ou tel pays africain, mais comparé aux États-Unis et à l'Europe, l'Afrique a merveilleusement réussi l'endiguement de la maladie. Mais cela n'a pas empêché le cynique lobbyiste pharmaceutique, Bille Gates, de chercher à faire encore une fois de l’Afrique un terrain d'expérimentation du vaccin anti-Covid.

Tchad: mort de Hissène Habré, analyse:

Hissène Habré est décédé des suites du Covid-19, mardi 24 août, à 79 ans, a annoncé le consulat du Tchad à l'AFP. L'ancien président de ce pays d'Afrique centrale était emprisonné depuis 2016 au Sénégal, où il avait été condamné à la prison à vie « pour crimes contre l'humanité ».  Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus à ce sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV