« La République islamique d'Iran se félicite des négociations constructives (à Vienne sur l’accord multilatéral nucléaire de 2015) à condition qu’elles aboutissent à des résultats tangibles et au respect de toutes les obligations liées aux pactes par toutes les parties et qu’elles ne deviennent pas des négociations à usure pour gagner du temps… », a déclaré l'assistant spécial du président du Parlement iranien pour les Affaires internationales, Amir Abdollahian, à l’occasion d’une rencontre avec le chef de la diplomatie japonaise, Motegi Toshimitsu, en visite à Téhéran.
Le ministre japonais des Affaires étrangères Motegi Toshimitsu a rencontré ce lundi 23 août, Amir Abdollahian, assistant spécial du président du Parlement iranien et directeur général de l'Assemblée consultative islamique pour les Affaires internationales.
Lors de la rencontre, Amir Abdollahian, se référant à l'ancienneté des relations irano-japonaises, a déclaré : « L'histoire des relations et de la coopération entre la République islamique d'Iran et le Japon est un atout important qui peut contribuer à développer et renforcer les relations amicales entre les deux pays. »
Il a également évoqué le processus de la relance de l’accord nucléaire (PGAC) : « La République islamique d'Iran se félicite des négociations constructives à Vienne à condition qu’elles aboutissent à des résultats tangibles et au respect de toutes les obligations liées aux pactes par toutes les parties et qu’elles ne deviennent pas des négociations à l'usure pour gagner du temps… »
Le très haut diplomate japonais a réitéré à cette occasion sur le soutien de son pays au PGAC.
« Pour le Japon, la préservation de l'accord nucléaire et le maintien de la paix et de la sécurité dans la région sont très importants », a-t-il dit.
Motegi Toshimitsu a également salué les efforts de la République islamique d'Iran pour aider à résoudre les problèmes de la région, y compris des années d'accueil réservé aux réfugiés afghans en Iran avant d’indiquer : « Le Japon est préoccupé par les évolutions dans la région, en particulier en Afghanistan.
Xavier Dupret, économiste et analyste politique et Pierre Dortiguier, politologue, s'expriment sur le sujet.