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Libye, Syrie, Afghanistan, mer de Chine... les USA perdent toujours et partout

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'interventionnisme militaire des États-Unis ne mène nulle part. (Illustration)

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré qu’après le syndrome du Vietnam, les États-Unis sont désormais confrontés au syndrome de l’Afghanistan et que leur intervention militaire ne mène nulle part.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a souligné, vendredi 20 août, que l’intervention militaire américaine dans d’autres pays ne mènerait nulle part.

« Du “syndrome du Vietnam” du siècle dernier au “syndrome de l’Afghanistan” du siècle actuel, les États-Unis cherchent à changer les autres nations à leur goût », a déclaré Hua Chunying, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

En référence à l’article signé professeur Sachs, Hua Chunying souligne que presque toutes les interventions militaires américaines dans le monde en développement ont fini par échouer ; depuis le Vietnam, le Laos et le Cambodge en Asie du Sud-Est à l’Irak, la Syrie et la Libye au Moyen-Orient en passant par l’Amérique latine, l’Afrique ou l’Afghanistan aujourd’hui.

« Moins de deux pour cent des dépenses américaines en Afghanistan ont été consacrées aux infrastructures de base et à la réduction de la pauvreté », a-t-elle noté en estimant que les États-Unis pourraient travailler avec d’autres pays pour investir dans l’eau potable, l’assainissement, la construction d’écoles et de cliniques, l’agriculture et d’autres programmes.

La diplomate chinoise a toutefois ajouté que les dirigeants américains avaient souligné à la communauté américaine qu’ils n’allaient pas dépenser d’argent pour les questions insignifiantes ; la classe politique américaine et les médias de masse ont insulté ces nations et y sont intervenus sans relâche. La guerre, les meurtres et les déplacements sont les seules choses que les Américains aient laissées derrière eux.

En dépit de sa supériorité, l’intervention militaire américaine dans d’autres pays échouera de toute façon, affirme-t-elle en soulignant que la question principale est ce que réclame le peuple.

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Et de poursuivre que les faits ont montré à maintes reprises que l’intervention militaire ne mène nulle part et que l’utilisation du pouvoir et la résolution des problèmes par l’armée ne font qu’engendrer davantage de problèmes. Une copie de la démocratie américaine est également difficile à être appliquée dans un pays avec des différences historiques, culturelles et nationales distinctes ; elle est donc vouée à l’échec.

À notre avis, le critère clé est de savoir si un pays peut répondre aux attentes, aux besoins et aux aspirations de sa population », a-t-elle déclaré. En ce sens, indique-t-elle, la démocratie chinoise est la démocratie du peuple et la démocratie américaine est la démocratie de l’argent : la Chine a une démocratie inclusive et les États-Unis ont une démocratie électorale qui a lieu tous les quatre ans.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a expliqué : « La forme suprême de la démocratie américaine se traduit par “une personne, une voix”, ce qui est très myope. Les élections aux États-Unis, qui sont manipulées par les intérêts des groupes, sont des politiques monétaires, ce qui veut dire que s’il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de vote. Contrairement au Parti communiste chinois, qui donne la priorité aux intérêts du pays et du peuple, aux États-Unis, les politiciens donnent la priorité au vote. »

« Alors que des dizaines de milliers d’Américains luttent contre le Coronavirus, les deux parties s’attaquent brutalement et font passer leurs intérêts avant la vie et de la santé de la population, même la mort de 600 000 Américains n’a pas éveillé leur conscience et leur sens des responsabilités », a déclaré Chunning.

« La démocratie doit être tangible, pas seulement des slogans vides de sens, la démocratie ne doit pas devenir un opium spirituel qui trompe ou indiffère les gens et ne doit pas servir d’excuse pour attaquer et accuser certains pays pour maintenir l’hégémonie d’autre pays », a lancé la diplomate chinoise.

« Former des groupes au nom de la démocratie et s’ingérer grossièrement dans les affaires intérieures d’autres pays et même supprimer arbitrairement le développement normal et les droits légitimes des peuples d’autres pays est plus antidémocratique qu’autre chose, c’est l’autoritarisme, l’hégémonie et le totalitarisme », a déclaré Chunning avant d’évoquer la chute de Zaki Anwari, le jeune footballeur afghan qui s’est écrasé à l’aéroport de Kaboul, et sali encore plus l’image de l’Amérique et réveillé plus de conscience. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV