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E-Press du 14 août 2021

Le vice-président américain Mike Pence (à gauche), le président polonais Andrzej Duda (au centre) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (à droite), avec d'autres dirigeants lors d'un sommet sur le Moyen-Orient à Varsovie. © EPA

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Au sommaire :

1- L’US Army perdra face aux talibans

Les tentatives des États-Unis pour empêcher les talibans de s’emparer de Kaboul sont absolument vaines.

Les experts sont arrivés à cette conclusion après avoir évalué la puissance d’une armée de 20 000 miliciens talibans contre 3 000 militaires américains.

Selon les experts, le mieux que l’armée américaine puisse faire est de retarder la prise de la capitale afghane de 24 heures, au maximum. Bien que les armes de l’armée américaine soient bien meilleures que celles des talibans, les miliciens ont de bien meilleures chances d’exterminer la plupart des militaires américains dans les 12 heures suivant le début des affrontements.

« Certes les États-Unis disposent de bombardiers stratégiques, de chasseurs, de satellites et d’autres armes, mais si de vrais affrontements éclatent à Kaboul, il sera impossible de les utiliser. Lorsque les provinces clés de l’Afghanistan ont été saisies, nous avons déjà constaté que les plus grandes villes sont passées sous le contrôle des talibans en une journée seulement, et, très probablement, les Américains ne tiendront plus », note l’un des experts.

Il est à noter que dans les 4 mois qui ont suivi le début de l’offensive des talibans, 90 % du territoire de l’Afghanistan sont passés sous leur contrôle, tandis que la partie américaine a en fait annoncé son retrait de ce pays le lendemain du lancement de l’armée de 80 000 talibans. Une offensive, qui est devenue la raison des accusations des militaires américains en fuite.

Source : Avia.pro

2- Chine/Russie : 10 000 militaires contre USA

« Manifester la détermination et la capacité de la Russie et de la Chine à lutter contre le terrorisme, à défendre la paix et la stabilité dans la région » était l’objectif des exercices militaires russo-chinois Xibu/Interaction-2021 qui ont rassemblé 10 000 soldats, une centaine d’avions et d’hélicoptères et presque autant de pièces d’artillerie.

La phase active des exercices militaires russo-chinois Xibu/Interaction-2021 s’est achevée ce 13 août dans le polygone de Qing tong xia, dans la région chinoise du Ning xia, par la défaite des forces terroristes, a annoncé le ministère russe de la Défense.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, arrivé la veille pour observer les manœuvres aux côtés de son homologue chinois, Wei Fenghe, s’est félicité des opérations conjointes des forces armées des deux pays.

Les manœuvres ont été l’occasion pour les militaires des deux pays de s’entraîner à l’organisation d’opérations d’exploration communes et de simuler une opération antiterroriste terrestre et aérienne. Elles ont rassemblé plus de 10 000 militaires dotés de 200 véhicules blindés, 90 pièces d’artillerie et plus de 100 avions et hélicoptères. Leur objectif numéro un était de développer le partenariat et la coopération stratégiques entre la Russie et la Chine.

Sergueï Choïgou et Wei Fenghe ont assisté aux manœuvres qui ont compris des exercices de débarquement sans parachute, d’offensive conjointe des armées ainsi que de tirs avec utilisation d’avions et de drones.

« Les exercices ont pour objectif de renforcer et développer les relations russo-chinoises, le partenariat global et la coopération stratégique, d’accroître le niveau de coopération militaire et d’amitié entre les forces armées des deux pays, de manifester la détermination et la capacité de la Russie et de la Chine à lutter contre le terrorisme, à défendre en commun la paix et la stabilité dans la région », avait précédemment indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Wei Fenghe a annoncé la fin des exercices Xibu/Interaction-2021, soulignant qu’ils n’avaient pas été dirigés contre des pays tiers et constatant qu’ils ont été un succès. « Nous avons aujourd’hui observé tous les deux les opérations des troupes dans le cadre des exercices Xibu/Interaction-2021.

Les forces conjuguées des deux pays ont enregistré un succès total », a-t-il indiqué lors de négociations avec son homologue russe. Il a également relevé la grande importance de ces manœuvres.

Source : Sputnik

3- Pass sanitaire : l’agenda caché de Jupiter ?

Le pass sanitaire est apparu de façon impromptue dans le paysage, le 12 juillet, lors d’un discours très autoritaire d’Emmanuel Macron. Dans la foulée de cette intervention télévisée, plusieurs pays industrialisés ont rejoint le mouvement en annonçant de leur côté la mise en place d’un pass sanitaire, dont les intentions de premier abord étaient identiques : encourager la vaccination en discriminant les non-vaccinés, dans l’attente d’une obligation vaccinale.

On peut s’interroger sur ce brusque ralliement, notamment européen, au passe sanitaire. S’agit-il d’une stratégie concertée ? Pour décrypter la séquence estivale, il faut comprendre l’agenda caché d’Emmanuel Macron.

Depuis plusieurs mois, il devient évident que la position du président est de plus en plus délicate au regard de l’opinion. Sa légitimité électorale n’a jamais été très large, mais son style personnel a progressivement lézardé une grande partie de son faible socle. Le groupe LREM à l’Assemblée a perdu la majorité absolue, et la caste au pouvoir a testé diverses candidatures, comme celle de Xavier Bertrand ou de Édouard Philippe, pour éviter une déroute en 2022.

Face à ces menaces, Emmanuel Macron est condamné à une fuite en avant. De ce point de vue, le passe sanitaire a constitué un pari risqué, qui lui permettait d’atteindre plusieurs objectifs :

•    fidèle aux « leçons » de Nicolas Sarkozy, la passe sanitaire clive l’opinion avant le scrutin et permet donc de ressouder une majorité autour d’un objectif (en l’espèce l’obligation vaccinale),

•    la thématique sanitaire permet de chasser les sujets qui fâchent, comme la réforme des retraites, dont plus personne ne parle désormais, ou comme la réduction des déficits publics

•    parallèlement, Emmanuel Macron a cherché à prendre la tête d’un mouvement international susceptible de lui redonner un statut de leader européen d’avenir, position qui pourrait toujours être utile pour se « recaser » en 2022, s’il devait renoncer à sa propre succession.

On voit comment ici le passe sanitaire est devenu une sorte de pari central dans la stratégie de Macron. Mais… c’est un pari risqué dans la mesure où le clivage choisi pour rameuter ses soutiens apparaît à la fois brutal et disproportionné.

 En effet, la stratégie de la passe sanitaire n’a de chance d’aboutir que si elle est rapide et peu contestée.

Dans la pratique, Emmanuel Macron a sous-estimé la capacité des oppositions à se mobiliser durablement contre son projet. Cette capacité a été occultée par des médias aux ordres qui ont donné le sentiment, auprès des gouvernements partenaires, que l’affaire était dans le sac.

Mais assez rapidement, l’instauration d’une passe sanitaire, notamment en Europe, est devenue plus compliquée que prévu. C’est le cas en Italie, par exemple, mais aussi au Royaume-Uni. D’autres pays comme la République tchèque, le Danemark ou la Belgique, ont décidé de ne pas l’adopter.

Le temps passant, ces mesures devraient avoir un fort effet d’attrition sur la population, y compris celle des vaccinés : baisse du chiffre d’affaires des commerçants, tensions fortes dans la société, crédibilité variable de la menace sanitaire qui affaiblit politiquement la légitimité des gouvernements et continuation des épidémies due à l’inefficacité des vaccins.

Si, politiquement, Emmanuel Macron est désormais dans une « seringue » dont il ne peut plus sortir si ce n’est par un dangereux jusqu’au-boutisme autoritaire, on voit bien que la justification du pass sanitaire n’aura qu’un temps et se heurte désormais à la résistance de plus en plus rapide des populations.

Pour la caste mondialisée, ces résistances populaires sonnent comme l’hallali de la guerre éclair menée par Emmanuel Macron.

Source : reseauinternational.net

4- Pologne : la fronde antisioniste !

Le Parlement polonais a approuvé mercredi une loi empêchant de facto la restitution de la plupart des biens confisqués après la Seconde Guerre mondiale, suscitant de vives critiques d’Israël.

La loi impose un délai de prescription de 30 ans pour réclamer des biens spoliés, généralement confisqués par le régime communiste après la guerre. « Je condamne la législation adoptée par le Parlement polonais aujourd’hui, qui entache la mémoire de l’holocauste et les droits de ses victimes », a commenté le ministre sioniste des Affaires étrangères Yair Lapid.

« Je vais continuer à m’opposer à toute tentative de réécrire l’histoire. (...) La Pologne sait ce qu’il convient de faire, c’est annuler cette loi », a-t-il menacé dans un communiqué. Le président Andrzej Duda doit encore donner son approbation finale pour que la loi soit appliquée.

Les défenseurs du texte soutiennent qu’il mettra fin au chantage israélien et aux incertitudes concernant les droits de propriété et éliminera les problèmes récurrents de fraude et de corruption.

Source : www.capital.fr

5- Moscou modernise l’armée arménienne

Lors de la dernière guerre du Haut-Karabakh, et en sa qualité de membre de l’Organisation du traité de sécurité collective [OTSC], l’Arménie aurait souhaité obtenir un soutien militaire auprès de la Russie, afin de l’aider à contrer l’offensive lancée par l’Azerbaïdjan, qui pouvait alors se prévaloir du soutien de la Turquie.

Seulement, Moscou opposa une fin de non-recevoir étant donné que le conflit ne concernait pas le territoire arménien, mais celui de la seule république d’Artsakh [c’est-à-dire le Haut-Karabakh, NDLR], non reconnue par la communauté internationale. C’est, en tout cas, l’argument que fit valoir, à l’époque, Vladimir Poutine, le président russe.

Depuis, un cessez-le-feu a été négocié sous l’égide de la Russie, aux dépens de l’Arménie, ce qui provoqua une crise politique à Erevan. Crise dont sortira renforcé plus tard Nikol Pachinian, le Premier ministre arménien. Désormais, les positions des uns et des autres au Haut-Karabakh sont figées et la ligne de contact est surveillée par environ 2 000 soldats russes, engagés dans une mission de maintien de la paix.

Dans cette affaire, Moscou, qui dispose par ailleurs d’une base militaire en Arménie [la base n° 102, NDLR], a cherché à ménager ses relations avec Erevan et Bakou.

Pour autant, et alors que les tensions restent vives entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises, avec des accrochages meurtriers survenant régulièrement dans la région de Syunik [qui sépare les régions occidentales de l’Azerbaïdjan et la République autonome azerbaïdjanaise du Nakhitchevan, NDLR], la Russie n’entend pas laisser l’Arménie à son sort.

Ainsi, en mai dernier, M. Pachinian a assuré qu’il avait obtenu des « garanties de sécurité » auprès du Kremlin. « L’alliance militaire arméno-russe est essentielle pour assurer la sécurité de l’Arménie », avait-il précédemment affirmé, alors qu’il était en campagne pour sa réélection.

Visiblement, l’Arménie pourra compter sur l’aide de la Russie pour moderniser ses forces armées. C’est en effet ce qu’a affirmé Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, après s’être entretenu avec son homologue arménien, Arshak Karapetyan, le 11 août, à Moscou.

« Nous attachons une grande importance au développement de notre coopération dans le domaine militaire, tant au niveau bilatéral qu’au sein de l’OTSC. En parallèle, nous sommes prêts à continuer d’accompagner la mise en œuvre du programme de réforme des Forces armées arméniennes. Ce n’est pas une tâche facile, mais je pense qu’avec notre expérience, nous serons à la hauteur », a en effet déclaré M. Choïgou.

« L’Arménie est un allié et un partenaire clé de la Russie pour assurer la sécurité en Transcaucasie, et nous sommes extrêmement concernés par le maintien de la stabilité dans cette région », a continué le ministre russe.

De son côté, M. Karapetyan a remercié les autorités russes pour leur « volonté d’aider à restaurer la capacité de combat des forces armées arméniennes en les équipant et en les formant ». Et d’ajouter : « La Russie est le seul État qui […] traite aujourd’hui des problèmes de sécurité non seulement au Haut-Karabakh, mais aussi directement aux frontières de l’Arménie ».

Dans le même temps, et après avoir démontré l’efficacité des drones d’attaque turcs Bayraktar TB-2 et des munitions rôdeuses israéliennes Harop lors de la guerre du Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan entend se réarmer. Ainsi, d’après le quotidien Israel Hayom, Bakou négocierait l’achat de nouveaux équipements auprès de l’industrie israélienne de l’armement pour environ deux milliards de dollars. « Plusieurs contrats d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars seront signés dans les prochains mois », assure le journal.

Source : Opex.360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV