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Zoom Afrique du 9 juillet 2021

Les soldats du Corps des gardiens de la Révolution islamique d'Iran.

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Les messages de félicitations en provenance d’Afrique pour le nouveau président de la République islamique d’Iran ne s’arrêtent pas !

Actualité en Afrique :

  • Les présidents du Cameroun et du Mali ont félicité l'Ayatollah Raïssi
  • Le Nigeria prévoit un prix de référence du pétrole de 57 dollars le baril en 2022
  • Zambie : dernier hommage au président Kenneth Kaunda
  • Le Ghana et le Sénégal vont contribuer à compenser les émissions de CO2 de la Suisse
  • Investissements infrastructurels de la SONABHY : le directeur général sur les chantiers

Analyses de la rédaction :

1- L’heure est à l’alliance sur le continent africain !

Outre l’alliance Sahel/Côte qui prend forme, les alliances dans la Corne de l’Afrique, l’Afrique centrale s’y colle également.

Les chefs des services de renseignement et de sécurité du Burundi, de la République Démocratique du Congo (RDC), de l’Ouganda, du Rwanda, et de la République Unie de la Tanzanie se sont retrouvés le 6 juillet 2021 à Bujumbura, au Burundi. Au cours de cette quatrième réunion du genre, ils ont examiné et adopté un plan d’action d’un Groupe de contact et de coordination (GCC). Ce dispositif est considéré comme crucial dans la mise en œuvre d’une approche globale pour la neutralisation des forces négatives qui pullulent dans la région.

« La mission du GCC en tant qu’instrument clé de ladite approche est d’identifier et de mettre en œuvre les mesures non militaires complémentaires à une action militaire renforcée des États de la région. Les participants ont souligné la nécessité pour le GCC d’œuvrer en complémentarité et cohérence avec les mécanismes nationaux, régionaux, et internationaux existants », dit le communiqué final de la réunion.

Le plan d’action adopté pour une durée de deux ans par les chefs des services de renseignement et de sécurité s’articule autour des axes précis dont la facilitation des processus de désarmement et de rapatriement des forces négatives via une approche impliquant les communautés locales et la société civile ; la prévention de la résurgence des forces négatives à travers la lutte contre les réseaux d’approvisionnements en armes, en troupes et en finances. Il y a aussi le renforcement des programmes de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) ainsi que le renforcement de la coopération transfrontalière en vue de générer des opportunités économiques visant notamment les jeunes.

L’adoption du plan d’action constitue, disent-ils, la première étape concrète de la mise en œuvre de l’approche globale visant la neutralisation des forces négatives dans la région des Grands Lacs.

Par ailleurs, les experts détachés à la cellule opérationnelle qui est chargée de la préparation et de la mise en œuvre de la stratégie d’engagement des forces négatives, seront désignés et commenceront leurs activités dans un délai d’un mois après l’adoption de ce communiqué.

Pour accélérer le processus, un atelier technique consacré à l’examen du mode opératoire et du financement des activités de la cellule opérationnelle sera organisé à Goma au mois d’août 2021.

La prochaine réunion des chefs des services de renseignement et de sécurité se tiendra la cinquième réunion de leur cercle à Kigali, au Rwanda.

Avec ce genre de plan d’action commun, ces pays d’Afrique centrale ont perçu une menace assez grave qui viserait une déstabilisation complète de ces pays.

Avec l’envoi des terroristes de Daech dans l’Est de la RDC, ce plan d’action commun nous montre également qu’une grande base terroriste serait en train de s’installer notamment dans l’Est de la RDC afin de pouvoir attaquer et faire plier certains pays comme par exemple le Burundi.

D’ailleurs, l’avertissement avait déjà été donné vers fin mai avec les attaques à la grenade dans trois localités de Bujumbura qui n’a d’ailleurs pas été revendiqué mais les autorités burundaises ont bien compris que c’était le terrorisme pur et dur qui était derrière cette attaque.

Tant que l’Occident sera sur le continent, les États africains savent qu’ils ne sont pas à l'abri et qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes ou encore sur des alliés qui suivent le même combat contre l’Empire.

2- Les alliances Côte/Sahel se forment et sans la présence occidentale !

Visiblement, avec la menace lancée par les services secrets français, la DGSE, qui ont ouvertement annoncé vouloir étendre leurs agents terroristes du Sahel vers la Côte, et les attaques que les pays d’Afrique subissent par les terroristes, poussent les pays d’Afrique, non pas à demander des aides militaires occidentales en tout genre, qui au final leurs sont toujours défavorables, mais bien à se rallier entre eux.

Le concept du G5 Sahel, qui était rappelons-le, une initiative africaine à la base mais dont la France s’est accaparé pour ne pas la laisser émerger, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali entrent ensemble en concertation.

La lutte contre le terrorisme a été au centre d'une rencontre entre le général de corps d'armée Lassina Doumbia, chef d'état-major général des armées ivoiriennes, le général de brigade Moïse Miningou, chef d'état-major des forces armées du Burkina Faso et le général de brigade Oumar Diarra, chef d'état-major général des forces armées du Mali. C'était le mardi 6 juillet 2021 à Abidjan.

Le 6 juillet dernier, Lassina Doumbia a échangé avec ses homologues venus du Mali et du Burkina Faso. Le chef d'état-major général des armées ivoiriennes a échangé à Abidjan avec les généraux de brigade Moïse Miningou et Oumar Diarra. "Il s’agit pour nous d’évaluer les mesures de coordination opérationnelles entre nos armées adoptées dans le cadre d’un concept d’opération global élaboré par un groupe de planification constitué de nos représentants respectifs", a laissé entendre le général de corps d'armée Lassina Doumbia.

L'objectif de la rencontre était d'apporter des solutions concrètes face au terrorisme qui menace ces trois États. Les généraux ont voulu apporter des solutions aux difficultés qui auraient pu apparaître sur le terrain et trouver des solutions immédiatement applicables face à la menace terroriste qui veut prendre racine aux frontières de leurs pays. Au cours de la rencontre, il a été question de passer en revue les différents facteurs opérationnels à prendre en compte, notamment l'identification des vulnérabilités, le renforcement de la coordination, le partage du renseignement, l'interaction avec les populations et les unités installées de part et d'autre des frontières.

En vue de lutter efficacement contre le terrorisme, le général de corps d'armée Lassina Doumbia et ses hôtes ont adopté des résolutions visant à fluidifier la coordination et à parfaire la synergie d'actions entre les trois pays.

Le Burkina Faso a apporté certains bons résultats dans sa lutte contre le terrorisme sur son territoire. Et pour cause, l’armée nationale burkinabé a fortement été épaulée par la population. Et Ouaga continue sur sa lancée et appelle également ses voisins à faire pareil. D’ailleurs lors de cette rencontre, le burkinabé général de brigade Moïse Miningou a également lancé un appel aux populations afin qu'elles apportent leur appui aux forces de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.

Une union entre les pays d’Afrique apporte une certaine force, mais une union entre armée nationale et population est non seulement un rempart contre le néocolonialisme mais poussera également les occupants vers la sortie.

Dans les dernières coopérations, notamment celle entre la Guinée et le Sénégal, mais également entre le Bénin et le Sénégal, on peut voir un axe de la Résistance africain se créer et s’étendre à travers le continent et même, avec les nombreuses demandes de coopération avec l’Iran et notamment la Russie, cet axe s’agrandit et s’étend à travers le monde. L’expansion du terrorisme des services secrets occidentaux et les nombreuses guerres médiatiques et les pressions politiques ne peuvent rien faire face à un rempart pareil.

3- Les messages d'Afrique pour l'Iran ne s'arrêtent pas !

Les messages de félicitations en provenance d’Afrique pour le nouveau président de la République islamique d’Iran ne s’arrêtent pas !

Les présidents du Sénégal, du Bénin et de la Côte d'Ivoire ont envoyé leurs félicitations au président élu Ebrahim Raïsi pour sa victoire écrasante aux élections.

Le président sénégalais Macky Sall a souhaité la bonne santé et la réussite au président élu, soulignant qu'il attend avec enthousiasme la poursuite des relations bilatérales amicales et une coopération étroite entre les deux pays.

Le président béninois Patrice Talon a également, dans son message au président élu au nom de sa nation et de son gouvernement, souhaité plein de succès au service de la nation iranienne et à la protection des intérêts de l'Iran dans le monde. « Je profite de cette occasion pour vous féliciter également pour les excellentes relations amicales et la coopération de haut niveau entre nos deux pays, et annoncer la pleine disponibilité de mon pays à coopérer avec votre pays dans le but de protéger les intérêts des deux nations en renforçant davantage les relations bilatérales constructives et gagnant-gagnant », a-t-il déclaré dans son message.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quant à lui assuré à Raïsi qu'il était prêt à coopérer à grande échelle avec le président élu de la nation iranienne dans le but de renforcer davantage les relations amicales et la coopération bilatérale afin d'assurer le bien-être et la prospérité des deux pays.

Les demandes de coopération se multiplient, mais que pouvons-nous en conclure ?

Il faut tout d’abord savoir que les pays comme l’Iran et bon nombre d’autres pays à travers le monde ne veulent en aucun cas courber l’échine devant l’Empire. Ce n’est plus un secret pour personne.

Il faut savoir que la République islamique d’Iran a fait ses preuves sur le terrain ses 40 dernières années aux yeux du monde. Sous les multiples sanctions, grâce à l’union de la population et du gouvernement, le pays a pu se développer de manière surprenante dans des domaines différents.

L’Iran a atteint l’autosuffisance dans le secteur militaire, mais ce qui a touché les pays du monde entier, c'est sa droiture dans la préservation de ses principes de souveraineté.

L’implication de l’Iran dans la lutte anti-terroriste dans la région, notamment en Syrie ou encore en Irak et les résultats positifs apportés ont largement remis en question les actions des armées nationales occidentales.

Le monde entier a donc compris qu’avec la présence militaire occidentale, le terrorisme s’amplifie et l’insécurité est en net croissance. C’est l’une des raisons qui pousse par exemple le Mozambique a refusé l’aide militaire occidentale malgré qu'il est sous la pression de Daech dans le nord du pays, car cette présence occidentale est maintenant considérée comme une présence d’occupation et non une présence aidant au retour de la sécurité.

Certes, beaucoup d’Africains mettent en avant la présence russe en Syrie, mais parmi eux, beaucoup se rendent compte également que c’est avec la présence iranienne que la Russie a pu s’en sortir en Syrie. La Syrie est un exemple parmi tant d'autres. Mais le développement de l’Iran et sa volonté d’instaurer la paix et la sérénité dans le Moyen-Orient et même à travers le monde ne passe plus inaperçu. L’Empire a peur de ce message de paix et surtout de vérité provenant de l'Iran et c’est d’ailleurs pourquoi, dernièrement, Washington a ordonné la fermeture des sites d’information de la Résistance en Iran mais également dans d’autres pays du Moyen-Orient. Mais l’axe de la Résistance continue son combat malgré les nombreux obstacles sur son passage. Et c’est entre autres ce qui pousse les pays africains à rejoindre cet axe et à se détacher du joug néocolonialiste.

En effet, les pays africains qui rejoignent de près ou de loin l’axe de la Résistance se multiplient, emboîtant le pas par exemple au Sénégal ou encore au Gabon qui ont apporté leur contribution au corridor anti-sanction qui relie l’Iran et le Venezuela. Mais on peut voir surtout, qu'un par un, les pays d'Afrique veulent couper le cordon qui les relient encore à l'Occident néocolonialiste.

L’axe de la Résistance s’agrandit et les dernières élections présidentielles en Iran marquent une nouvelle ère dans les coopérations entre l’Iran et l’Afrique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV