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Pourquoi l'ONU et ses alliés se donnent tant de mal afin de préserver l'embargo sur les armes contre la RCA ?
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. RCA : sacrés FACA ; les imbattables !
En Centrafrique, RFI fait encore des siennes.
Obtenu par RFI, un rapport de l’ONU rendu par les experts des Nations unies travaillant sur la Centrafrique pointe notamment les violations des soldats russes. En compagnie de l’armée centrafricaine, ils auraient violé le droit humanitaire international, estiment les experts, qui ont consigné les exactions commises par les groupes armés, mais aussi par les forces de l’ordre et les 500 à 2 000 « instructeurs russes », entre septembre 2020 et mai 2021.
Le ministère de la Défense réagit au rapport du panel d’experts de l’ONU publié dans la presse mardi. Il rejette les conclusions des experts, qui évoquent notamment des exactions attribuées aux forces armées et aux mercenaires russes déployés dans le pays.
Dans ce rapport mandaté par le Conseil de sécurité pour évaluer le respect de l’embargo sur les armes en vigueur en Centrafrique, les experts évoquent en détail les crimes commis par les groupes armés de la coalition CPC, ses moyens d’approvisionnement et la responsabilité de l’ex-putschiste François Bozizé. Ils évoquent également les exactions attribuées aux forces armées centrafricaines et aux paramilitaires russes déployés dans le pays ainsi que le recrutement de milices par le gouvernement centrafricain dans la lutte contre les rebelles.
Dans un communiqué publié mardi, le ministère de la Défense rejette en bloc ces accusations qu’il considère comme un moyen de ternir l’image de l’armée centrafricaine. « Il s’agit là d’une volonté manifeste de ternir par tous les moyens l’image de notre institution militaire alors que celle-ci continue de consentir d’énormes sacrifices pour restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire », estime le capitaine Firmin Amoulo Malo, porte-parole du ministère de la Défense.
« Il ne fait pas de doute que cette publication calomnieuse fondée sur des preuves fabriquées et non vérifiées est une stratégie qui vise d’abord à saper le moral de nos troupes, mais aussi à amener les Nations unies à prendre des sanctions contre les alliés russes, dont la mission de rétablissement de l’autorité de l’État compromet assurément l’action des rebelles qui sévissent dans nos provinces en violation flagrante des dispositions de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine. »
Conclusion des experts : ils ne recommandent aucunement de lever l’embargo sur les armes, demandé à maintes reprises par la Russie et la Chine, par Bangui, ou même par le médiateur joué par l’Angola, et qui expire fin juillet.
Voilà la raison pour laquelle l’ONU continuait de rédiger des rapports fallacieux. Voilà comment l’ONU traite les affaires africaines. Un modus operandi qui est mis en place depuis des décennies sur le continent africain afin de préserver les groupes rebelles ou les terroristes sur le continent comme levier de pression contre les États africains.
En rappel, l’armée française qui occupait la Centrafrique de 2013 à 2016 sous la bannière de l’opération Sangaris qui était censée sécuriser le territoire centrafricain, le résultat était bel et bien le même qu’avec l’opération Barkhane dans le Sahel. Ces opérations se sont soldées par une montée de l’insécurité dans le territoire et même dans la région. De plus, en Centrafrique, cela a complètement anéanti l’armée nationale centrafricaine. Le pays était occupé par l’armée française et l’insécurité ne faisait qu’augmenter. Avec l’arrivée du président Faustin Archange Touadera épauler par son équipe, mais surtout par la population, la situation s’est nettement améliorée. D’autant plus que Bangui a préféré se tourner vers le bloc de l’Est pour créer des alliances afin de redresser la situation sécuritaire du pays. Et c’est ce qui s’est passé. Les FACA avec l’aide de la Russie ont repoussé les offensives rebelles qui criaient haut et fort leur volonté de « marcher sur Bangui ».
Bref, si le fait de stabiliser son pays et de favoriser son développement est un crime, alors dans quel monde vit-on ?
2. Burkina Faso : la population est incorruptible !
Le Burkina Faso est dans le collimateur. Ce n’est plus un secret, mais outre les offensives terroristes, une tranche de la population commence également à se retourner contre l’État.
Selon RFI, un certain mouvement aurait déposé une plainte auprès du procureur du tribunal de grande instance à Ouagadougou contre l’actuel gouvernement burkinabè pour « non-assistance à personne en danger » suite à l’attaque de Solhan. Selon ce mouvement et RFI, cette attaque serait le signe de l’incapacité du gouvernement à assurer la sécurité des Burkinabè.
Le mouvement a saisi l’occasion pour dénoncer auprès du procureur des faits qui pourraient constituer des infractions. Des journalistes avaient cité le nom de l’homme d’affaires burkinabè Appolinaire Compaoré dans une enquête sur le financement du terrorisme au Sahel à travers une contrebande de cigarettes. Le Balai citoyen souhaite que le procureur du Faso fasse la lumière sur cette affaire.
Tout comme le Niger, le Burkina Faso est également la cible de massacre de la population par les groupes terroristes qui sont, pour rappel, à la solde de l’Occident.
Ce qui fait que la population burkinabé, malienne, nigérienne ont très bien saisi qui finance les groupes terroristes dans le Sahel et qui permet que les massacres aient lieu. C’est pourquoi, la grande majorité des Burkinabés, des Nigériens, des Maliens, demandent le départ immédiat des troupes d’occupation occidentale de leur pays, car c’est eux qui sont néfastes à la sécurité et non les gouvernements des pays du Sahel qui ont constamment une épée de Damoclès sur la tête.
La volonté de RFI d’avoir publié cet article, c’est tout simplement de nuire au gouvernement du Burkina Faso et à son peuple. Le média détourne l’attention des populations africaines en disant que les seuls coupables sont les Autorités et non les pays occidentaux qui s’ingèrent dans les affaires intérieures du pays.
Les populations ne tombent pas dans ces pièges. Leur opinion est faite concernant ces médias occidentaux, et ce n’est pas demain la veille que cela va changer. Les populations sont déterminées à pousser les Occidentaux vers la sortie, et ce n’est qu’une question de temps pour qu’elles y arrivent.
3. Éthiopie : pas de condamnation des USA contre les rebelles ?
La région du Tigré est en pleine recomposition après une offensive menée par les rebelles tigréens. Ils ont récupéré la capitale provinciale Mekele ce lundi 28 juin. Et les autres villes de la région dans la journée de ce mardi, profitant du retrait des armées éthiopiennes et érythréennes. Le gouvernement fédéral a annoncé un cessez-le-feu unilatéral, pour l’instant toujours ignoré par les forces tigréennes.
En position de force militaire depuis lundi, les forces tigréennes n’ont même pas mentionné une possible cessation des hostilités. La déclaration du cessez-le-feu par Addis Abeba a été qualifiée de « blague » par l’un de ses porte-paroles.
Car les combattants tigréens entendent bien continuer la guerre. L’un de ses chefs a assuré que « des opérations de nettoyage devaient continuer dans la province ».
Plus important probablement, ce sont les ambitions à long terme des rebelles terroristes à Mekele. Ils souhaitent affaiblir les capacités militaires de l’armée érythréenne et des forces régionales de la région voisine Amhara, ses deux ennemis. « Si cela nécessite d’aller se battre en région Amhara ou en Érythrée, nous le ferons », prévient l’un des porte-paroles tigréens.
Où sont les condamnations de la Communauté internationale ? Ce genre d’exaction de la part d’un groupe de rebelles terroristes qui n’a pour but que de déstabiliser l’Éthiopie et même la région, est-il permis aux yeux de la Communauté internationale ? Où se trouve le Secrétaire général américain Antony Blinken ?
Le cessez-le-feu annoncé par Addis Abeba a été salué mardi par la Chine, la France et les Émirats arabes unis, ainsi que par l'Union africaine (UA), qui a évoqué un "cessez-le-feu humanitaire".
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait dit lundi avoir "bon espoir qu'une cessation effective des hostilités aura lieu".
Les États-Unis, l'Irlande et le Royaume-Uni ont demandé une réunion d'urgence publique du Conseil de sécurité de l'ONU, qui pourrait se tenir vendredi.
Les pays occidentaux n'ont jamais réussi à tenir une session publique sur le Tigré, les États africains, la Chine, la Russie ainsi que d'autres membres du Conseil jugeant que la crise était une affaire intérieure éthiopienne.
Certes, c’est bel et bien une affaire intérieure qui concerne l’Éthiopie et l’Érythrée et les pays de la région, mais personne d’autre. Une condamnation aurait suffi de la part de la Communauté internationale et non un "salut" du cessez-le-feu de la part du gouvernement éthiopien.
Depuis le début du conflit, qui a commencé en novembre, les médias mainstream et les États occidentaux n’avaient à aucun moment émis le fait qu’Addis Abeba avait longtemps tenté de régler le problème dans la région du Tigré par voie diplomatique. Ce n’est qu’avec des tentatives douteuses qui poussent à penser qu’elles provenaient de l’extérieur à l’Éthiopie que la situation a commencé à s’envenimer. Au point où les rebelles terroristes ont attaqué des bases militaires fédérales. Ce qui a poussé le gouvernement d’Addis Abeba à régler le conflit par la voie des armes. Car, au moment où les services secrets éthiopiens ont compris que ces rebelles sont soutenus par l’extérieur, l’armée a été envoyée dans la région du Tigré.
Maintenant, le monde entier peut voir réellement les coupables. Les exactions commises sur les civils du Tigré proviennent des rebelles, et non pas des soldats éthiopiens ou érythréens comme le prétendent constamment les médias mainstream. Il y a à peine quelques semaines, des journalistes de RFI avaient interviewé des lieutenants du groupe rebelle terroriste. En relayant les propos des rebelles, la menace avait été lancée. Les appels à la violence sont généralement interdits, mais visiblement, les médias comme RFI peuvent relayer, sans vergogne, les propos haineux d’un groupe de rebelles terroristes.
L’Éthiopie et l’Érythrée se sont alliées pour régler le conflit. Si l’alliance touche tous les pays de la région, aucune déstabilisation ne pourrait entraver le développement de la Corne de l’Afrique.