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Israël a perdu la Chine et si Gaza gagnait l'appui balistique de Pyongyang

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un regarde un missile balistique intercontinental Hwasong-15 sur une photo fournie par le gouvernement nord-coréen le 29 novembre 2017. ©AP

Les faux pas se multiplient à Tel-Aviv : déjà que les 11 jours de la guerre contre Gaza ont vu l’émergence d’une Chine dont la rhétorique a littéralement terrorisé les sionistes, tant elle a été pro-Résistance, le voici un Israël poussé par les USA à des positions de plus en plus anti-chinoises au Conseil de sécurité. En effet au mois de mai la Chine s’est distinguée par une prise de position virulente contre les États-Unis pour cause d’obstructionnisme pro-génocide contre Gaza. Pékin a dénoncé une Amérique qui au lieu de chercher des « cadavres des musulmans à Xing Jiang » se devrait d’aller à en chercher à Gaza ». Pour plus d’un analyste, ce virage antisioniste de Pékin est le signe d’un changement de cap.

Pour la Chine qui s’apprête à défier les États unis au Proche et au Moyen-Orient, il est nécessaire de parier sur le gagnant et le gagnant ne semble pas être Israël. D’autant plus qu’en 2020, l’ex-président Trump a fait éliminer l’ambassadeur chinois à Tel-Aviv, envoyer son psychopathe de ministre des A.E. dans l’entité pour en expulser la Chine, ses investissements colossaux à Haïfa, aussi bien dans les projets ferroviaires que dans ceux de l’assainissement de l’eau, ce que la Chine est loin de regretter, au regard de tous les déboires que les ports, les aéroports et le secteur gazier israéliens venet de connaître. Reste une évolution éminemment dangereuse pour l’entité qui est sous le point de se produire : la transformation d’Israël dans la politique chinoise d’un terrain d’investissement en une cible de vengeance. L’équation Xing Jiang-Gaza semble avoir fait son entrée dans la politique étrangère chinoise et le récent vote israélien contre la Chine n’est pas pour arranger les choses. 

Voici ce qu’en dit la presse sioniste : « Selon les informations rapportées par Walla, qui cite des responsables israéliens et américains, le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a décidé d’accéder à une requête du département d’État américain de soutenir la mesure, après un long débat au ministère des Affaires étrangères sur les retombées possibles de cette décision. Lior Hayat, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a confirmé à Walla qu’Israël avait soutenu la mesure. Cependant, Israël, qui considère la Chine comme l’un de ses partenaires commerciaux les plus importants, n’a pas publié de déclaration publique annonçant ou expliquant son soutien à l’appel du Conseil des droits de l’homme, dans une tentative apparente de garder profil bas et d’éviter de provoquer la colère de Pékin. »

Et d’ajouter : « Le média indique que les autorités chinoises ont exhorté Israël à ne pas soutenir la décision et ont par la suite émis une protestation. Israël a évité de critiquer les actions de la Chine au Xinjiang sous la direction de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, et certains de ses échanges les plus délicats avec l’administration de l’ancien président américain Donald Trump concernaient des accords d’infrastructure avec la Chine auxquels s’oppose Washington. La déclaration de Norton appelle également à la fin de “la détention arbitraire des Ouïghours et des membres d’autres minorités musulmanes”, et exprime également des préoccupations concernant les droits de l’homme à Hong Kong et au Tibet.

C’est donc bien part pour un nouveau round des hostilités contre l’entité et l’affaire pourrait ne pas en rester. L’un des plus grands alliés chinois dans la péninsule et de loin une puissance balistique de premier, la Corée du Nord vient d’envoyer un second avertissement à Israël après celui du mois de mai où il avait traité l’entité sioniste de régime infanticide et broyeur de la paix. 

Cette fois la Corée du Nord dénonce Israël pour avoir transformé Gaza en “un immense abattoir humain”, “un lieu de massacre d’enfants”.

La Corée du Nord a condamné Israël pour avoir transformé la bande de Gaza “en un immense abattoir humain et un lieu de massacre d’enfants” après le dernier violent conflit entre Qods et le Hamas. Dans un communiqué publié le vendredi, 4 juin le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré que “le crime horrible d’Israël de tuer les enfants ressemblant à des bourgeons qui n’ont pas encore fleuri, est un défi grave pour l’avenir de l’humanité et un crime contre l’humanité”. “Il n’est pas exagéré de dire que toute la bande de Gaza est devenue un immense abattoir humain et un lieu de massacre d’enfants”, a poursuivi le ministère.

À quoi rime cette seconde condamnation ? Le chef du bureau politique du Hamas, Haniyeh qui travaille à l’heure qu’il est à l’émergence d’un État palestinien sur la scène internationale avec deux visites d’État d’envergure au Maroc et en ce moment en Mauritanie où il n’a cessé de revendiquer ses liens avec le Hezbollah pourrait après tout bien penser à l’Asie et se rendre à Pyongyang lors d’une prochaine tournée. Ce sera bien de voir Israël être ciblée aussi par des missiles de fabrication nord-coréenne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV