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L'UE ne veut pas des stocks d'armes nucléaires tactiques US ...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des composants du système de missile de croisière SSC-8/9M729 sont exposés lors d'un point de presse, organisé par les ministères russes de la Défense et des Affaires étrangères, au Patriot Expocentre près de Moscou, le 23 janvier 2019. ©Reuters

L'Europe a-t-elle eu peur de la folie US? Après avoir frôlé la guerre en Mer Noire, en Méditerranée orientale avec la Russie, les alliés européens des USA semblent ne plus être enclins à jouer avec le feu. Tout comme l'histoire du G7 où le front anti chinois qu'a cherché à ranimer Biden s'est heurté de plein fouet à l'incapacité économique de l'Europe à tenir tête à Chine, à l'Otan aussi, on ne veut plus des bombes nucléaires tactiques US sur le continuent. Déjà Europe Defender 2021 s'est transformé en un véritable cauchemar avec ces milliers de soldats US qui se comportent non pas comme des alliés mais bien comme des conquérants. L'épisode hongrois où les GI's ont littéralement occupé une usine s'est avéré bien traumatisant. Imaginons la France et l'Allemagne devenir les stocks grandeurs nature des missiles nucléaires tactiques. Qui les défendra en cas de guerre? Les GI's ou les Patriot totalement en rade depuis leur échec au Moyen Orient. Un coup US anti russe qui est mort né? 

Les alliés de l'OTAN sont sur le point de s'opposer formellement à l'alliance qui déploie des missiles nucléaires au sol en Europe, à la suite de la réunion du président américain Joe Biden avec ses collègues chefs d'État prévue le 14 juin à Bruxelles, rapporte Defense News. La position, qui fait écho aux remarques passées du secrétaire général Jens Stoltenberg, est énoncée dans un projet de communiqué à publier après le sommet de l'OTAN, selon un conseiller du Sénat américain et un responsable européen qui ont parlé sous couvert d'anonymat. 

Un porte-parole de l'OTAN a refusé dimanche 13 juin de commenter le contenu du communiqué, affirmant que les discussions étaient en cours.

Cette décision potentielle est considérée comme un moyen possible d'apaiser les tensions avec Moscou et d'amorcer un dialogue sur le contrôle des armements avant le sommet américano-russe à Genève le 16 juin.

Les discussions de l'OTAN interviennent alors que Moscou proposera à nouveau un moratoire sur le déploiement de missiles terrestres à portée intermédiaire et plus courte, rapportés par les médias d'État russes cette semaine.

Dans un communiqué, la porte-parole de l'OTAN, Oana Lungescu, a déclaré : « La proposition de la Russie d'un moratoire pour un gel du déploiement de missiles nucléaires en Europe n'est pas une offre crédible car elle ne tient pas compte de la réalité sur le terrain. La réalité est que la Russie a déjà déployé le SSC-8, ce qui a conduit à la disparition du traité de contrôle des armements INF. À moins et jusqu'à ce que la Russie détruise de manière vérifiable le système SSC-8, ce moratoire n'est pas une offre réelle. Il n'y a pas de nouveaux missiles américains en Europe, mais il y a de nouveaux missiles russes. L'OTAN reste pleinement engagée en faveur du désarmement, de la maîtrise des armements et de la non-prolifération. »

Lungescu a déclaré qu'il s'agissait de la position de longue date de l'OTAN, et Stoltenberg a déclaré à plusieurs reprises au fil des ans que "les Alliés ne refléteront pas la construction de missiles de la Russie et n'ont pas l'intention de déployer de nouveaux missiles nucléaires terrestres en Europe".

Après que l'administration Trump et l'OTAN ont rejeté le moratoire proposé par la Russie en 2019, le président français Emmanuel Macron a demandé un réexamen du moratoire.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV