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E-Press du 12 juin 2021

Le futur système russe de missiles antiaériens S-500 pourra détruire les armes hypersoniques. ©ednews.net

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Au sommaire :

1- Présidentielle iranienne : le Canada s’ingère !

Un responsable iranien a fustigé le gouvernement canadien pour sa décision « illégale » de refuser de coopérer avec Téhéran en ouvrant la voie aux Iraniens résidant dans le pays d’Amérique du Nord pour voter lors de la prochaine élection présidentielle.

Dans des commentaires vendredi, le porte-parole du siège des élections d’Iran Esmaeil Mousavi a déclaré que le refus du gouvernement canadien de coopérer avec l’Iran lors de l’élection présidentielle du 18 juin est « illégal et en violation du droit international ».

Il a déclaré que la mission permanente de l’Iran auprès des Nations unies à New York avait contacté l’ambassadeur du Canada auprès de l’ONU pour discuter de la tenue de la 13e élection présidentielle iranienne sur le sol canadien et de l’autorisation des expatriés iraniens au Canada de voter.

À la demande de l’ambassadeur canadien, le ministère des Affaires étrangères de l’Iran a envoyé une note à l’ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts du Canada en Iran, a ajouté Mousavi.

« Malheureusement, aucune réponse décente et nécessaire n’a été reçue jusqu’à présent du gouvernement canadien concernant la tenue directe de l’élection présidentielle (iranienne) dans ce pays », a-t-il déploré.

Compte tenu du délai qui empêche le ministère iranien des Affaires étrangères d’envoyer le personnel de l’exécutif électoral au Canada, le vote présidentiel sur le sol canadien est pour l’instant hors de question, a-t-il expliqué.

Cependant, le ministère iranien des Affaires étrangères essaie de permettre aux Iraniens au Canada de participer aux élections, a ajouté Mousavi, affirmant que la section des intérêts de l’Iran à Washington prend des dispositions pour permettre aux expatriés iraniens au Canada de se rendre dans une ville américaine près de la frontière avec le Canada pour voter.

L’ancien Premier ministre canadien Stephen Harper a rompu les relations diplomatiques avec l’Iran en septembre 2012, citant, entre autres prétextes, ce qu’il a décrit comme des « menaces continues de l’Iran envers Israël ».

Les deux pays maintiennent désormais des sections d’intérêts dans les ambassades de pays tiers.

Le Premier ministre sortant du Canada, Justin Trudeau, a fait part de sa volonté de rouvrir l’ambassade du pays en Iran.

 

2- L’US Navy prépare un méga clash !

Selon un rapport de la sixième flotte de l’US Navy sur Twitter, le destroyer lance-missiles USS Laboon en compagnie d’autres destroyers de l’OTAN ont mis le cap sur la mer Noire.

Le groupe naval se dirige actuellement vers la mer Noire ayant pour mission de « sécuriser la région ».

« L’US Navy collabore régulièrement avec ses alliés et partenaires de l’OTAN en mer Noire », ajoute le message.

Le destroyer de classe Arleigh Burke Laboon, mis en service en 1995, est armé de deux lanceurs Aegis, qui peut transporter jusqu’à 56 missiles de croisière Tomahawk équipés d’ogives nucléaires avec un hélicoptère SH-60 Sea Hawk également à son bord. L’équipage est composé de 337 personnes.

De plus, l’USS Laboon bénéficie du soutien des alliés de l’OTAN, à savoir les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

Le destroyer britannique HMS Defender et la frégate néerlandaise HNLMS Eversten ont jeté l’ancre dans le port d’Istanbul et bientôt, ils feront « une visite amicale à la mer Noire », relate South front.

Selon les systèmes de localisation des navires, à la veille du 8 juin, le destroyer et la frégate ont traversé Les Dardanelles, un passage maritime reliant la mer Égée à la mer de Marmara.

Le destroyer lance-missiles britannique Defender faisait partie d’un groupe naval de porte-avions polyvalents (AMG) dirigé par le porte-avions de la Royal Navy HMS Queen Elizabeth.

Defender et Evertsen ont quitté la base navale grecque dans le golfe de Soudan le 6 juin, selon le compte Telegram intitulé « Pas une ligne très opérationnelle ».

L’exercice OTAN Sea Breeze 2021, auquel l’Ukraine envisage de participer, est prévu du 28 juin au 10 juillet dans la région occidentale de la mer Noire.

Au total, l’exercice mobilisera 4 000 soldats, 40 navires de guerre, bateaux et navires auxiliaires, 30 avions et hélicoptères et plus de 100 unités de voitures et de véhicules blindés.

À partir de 2021, la présence des navires de l’OTAN en mer Noire continue d’augmenter. Le 27 avril, la frégate de patrouille américaine Hamilton ancrée a immédiatement mené des manœuvres conjointes avec la frégate turque Yavuz.

Du 4 au 6 mai, l’USCGC Hamilton (WHEC-715) était au large de la Géorgie, à Batoumi, où il a mené des exercices avec les garde-côtes géorgiens, puis le 8 mai, il a participé à des manœuvres avec le navire ukrainien la corvette de la garde maritime « Grigory Kuropyatnikov » en pleine mer, à plus de 100 milles d’Odessa, une ville portuaire sur la mer Noire située au sud de l’Ukraine. Le 9 mai, le patrouilleur ukrainien Starobelsk a rejoint le Hamilton et le Kuropyatnikov. A la fin des exercices, le 10 mai, Hamilton est arrivé à Odessa.

La mer Noire est devenue une véritable arène de rivalités régionales entre la Russie et l’Occident.

Cependant, l’unité au sein de l’OTAN ne fait que s’affaiblir et le président américain Joe Biden n’a pas encore commenté la stratégie de la Maison-Blanche pour la région.

Cette opinion a été exprimée par l’ancien commandant de l’armée américaine en Europe, et maintenant expert en études stratégiques au Center for European Policy Analysis de Francfort, le lieutenant-général Ben Hodges.

« La mer Noire est un véritable chaudron de rivalité entre la Russie et l’Occident. La mer Baltique est traditionnellement aussi importante pour eux (la Russie), il y a Saint-Pétersbourg, et une partie de leur débouché vers l’Atlantique passe par la mer Baltique, Kaliningrad est un territoire russe souverain, une région administrative.

Mais en termes d’influence économique et de leur capacité à vraiment influencer la situation, la mer Noire est plus importante pour la Russie.

C’est sa rampe de lancement pour tout ce qu’elle fait dans le Caucase du Sud, les Balkans et, bien sûr, le Moyen-Orient, l’Afrique et la Méditerranée orientale », a déclaré le général dans une interview au magazine nationale américaine.

Comme le disait Hodges : « Aujourd’hui, c’est la politique, demain c’est la guerre. »

Source : southfront.org

 

3- Bayraktar contre la Crimée !

Des centaines de drones turcs Bayraktar TB2 peuvent être utilisés contre la Crimée.

Les pays de la région de la mer Noire ont commencé à se réarmer activement et à envisager la possibilité d’acquérir les drones turcs d’attaque Bayraktar TB2, qui pourraient bien être utilisés dans une attaque contre la Crimée. A ce jour, on sait que l’Ukraine, la Roumanie, la Bulgarie et la Géorgie envisagent de s’armer des drones d’attaque turcs Bayraktar TB2 (il y a déjà plusieurs drones d’attaque Bayraktar TB2 en service - NDLR), ce qui est susceptible crée de sérieux risques.

Les experts attirent l’attention sur le fait que les drones d’attaque turcs à eux seuls ne représentent pas un danger significatif, cependant, lorsqu’il s’agit de leur utilisation massive, cela crée une menace, d’autant plus que la Turquie elle-même est membre de l’OTAN, et les Russies savent qu’une partie des menaces exprimées par les Turcs contre la Crimée sont directement dirigées contre eux et se demandent du coup si la Turquie envisage d’agir contre la Russie.

D’autre part, les conflits armés en Syrie, en Libye et au Karabakh ont montré que la Russie dispose d’armes suffisamment efficaces pour combattre les drones turcs, en particulier, nous parlons de systèmes de guerre électronique russes capables de désactiver des dizaines de drones, sans grande difficulté.

Source : Avia.pro

 

4- Macron giflé.... La gifle à la « République » ? (Entretien)

Ce jeune français qui a giflé Emmanuel Macron, homme par qui est venu la mort du rôle d’acteur politique majeur qu’a été celui de la France au Moyen-Orient, homme qui a fait de l’Hexagone le 155e état US, en guerre parfaitement injustifiée contre l’Iran, la Chine, la Russie, dans le golfe persique, en Méditerranée, en, mer Noire, en mer de Chine, a-t-il giflé la fonction présidentielle ?

Les médias mainstream évoque les tendances royalistes de l’intéressé, mais en l’absence d’une tribune ou ce jeune français, qui vient d’écoper de 18 mois de prison, difficile de prendre à la lettre ce commentaire.

Surtout que toute la classe politique de gauche à droite a condamné ce geste en solidarité avec le président des Rotchilde qui traîne les habits de présidence française et qui ne fait que ce qui se décide à Tel-Aviv.

Sa sortie récente contre les missiles iraniens qui ne seront jamais tirés contre la France ou encore contre la branche militaire du Hezbollah qu’il qualifie de terroristes, alors même qu’Israël a encore sur les mains le sang de 300 civils palestiniens massacrés en mai en dit long sur la déchéance présidentielle et démocratique en France. Philippe Hugon donne son point de vue.

 

 

5- Le S-500 utilise « hypersonic missile »

Le S-500 Prometheus russe constitue non seulement un système de défense aérienne et antimissile intégrée, mais également un complexe de missiles hypersoniques pouvant atteindre ces cibles dans l’espace.

Le système russe S-500 Prometeï profite d’une occasion performance sans précédente dans le monde de l’armement ; non seulement il est capable d’attaquer des cibles aériennes et spatiales, mais aussi de frapper des cibles terrestres et même maritimes.

Il est à noter qu’en plus de sa fonction principale, si nécessaire, les systèmes russes Prometheus peuvent permettre à l’armée russe d’attaquer des positions ennemies avec des missiles de croisière hypersoniques, alors qu’il est rapporté que la distance de frappe peut atteindre un millier de kilomètres.

Selon les experts, le S-500 Prometeï peut effectivement se présenter comme une sérieuse menace pour l’Alliance atlantique et les pays adversaire de la Russie, à cette seule condition d’avoir à sa disponible un missile adéquat pour frapper des cibles terrestres et maritimes. En fait, ce sont les premiers missiles hypersoniques à deux étages au monde.

Le futur système russe de missiles antiaériens S-500 pourra détruire les armes hypersoniques se trouvant dans l’espace, a indiqué le commandant en chef des Troupes aérospatiales russes Sergueï Sourovikine.

« Les caractéristiques du système lui permettent d’intercepter les cibles situées à des centaines de kilomètres de la Terre ainsi que de détruire, à côté des cibles aérodynamiques et balistiques, des armes hypersoniques de tout genre », a-t-il précisé, cité par le journal Krasnaïa zvezda qui relève du ministère de la Défense, rapporte Sputnik.

Le S-500 Prometeï est un système de missiles sol-air de nouvelle génération. Il peut détruire une cible à 600 kilomètres et est capable de détecter et de frapper simultanément jusqu’à dix cibles balistiques hypersoniques allant à une vitesse atteignant les sept km/s, ainsi que de détruire les missiles hypersoniques ennemis.

Le système pourrait être déployé au sein des forces armées russes courantes 2020. Selon M. Sourovikine, il est certain que le S-500 n’a pas d’analogue au monde.

Sources : Avia.pro et Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV