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E-Press du 10 juin 2021

Un Mikoyan Gurevich MiG-29 remorqué jusqu'à la rampe principale de la base aérienne de Graf Ignatievo en Bulgarie. ©targeta.co

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 Au sommaire : 

1 –L’Iran débarque dans le Haut-Karabakh ?

Le vice-Premier ministre azerbaïdjanais Chahin Moustafayev rencontre le ministre iranien des Routes et du Développement urbain.

Le vice-Premier ministre de la République d’Azerbaïdjan, Chahin Moustafayev, a rencontré mercredi le 9 juin le ministre des Routes et du Développement urbain de la République islamique d’Iran, Mohammad Eslami.

Mohammad Eslami a présenté ses félicitations au peuple et à l’État d’Azerbaïdjan pour la libération des terres azerbaïdjanaises et la victoire, a-t-on appris auprès du Cabinet des ministres.

Il a été souligné que les liens entre l’Iran et l’Azerbaïdjan se développaient avec succès sur différents plans grâce à la volonté politique des dirigeants des deux pays.

Il a été ajouté que la libération des territoires azerbaïdjanais avait créé de nouvelles opportunités de coopération entre l’Azerbaïdjan et l’Iran, ainsi que dans toute la région. Les parties se sont à la fois déclarées convaincues que la restauration complète de la frontière des deux pays ouvrirait la voie à la mise en œuvre de nouveaux projets entre les deux pays.

La rencontre s’est soldée par la signature d’un protocole d’accord sur la construction d’un pont routier et d’une passerelle sur l’Astaratchaï.

Le pont, qui constitue une composante importante du corridor de transport international Nord-Sud, augmentera le volume du transport routier de marchandises bilatéral et en transit, ainsi que la capacité de contrôle des points de passage à la frontière.

Source : azertag.az

2 –Gifle « présidentielle », juste ou injuste ?

Condamnant l’agression d’Emmanuel Macron lors de son déplacement dans la Drôme, le président de l’UPR a vivement critiqué le bilan du Président et dénoncé « une situation délétère, très mauvaise en France, en période préélectorale ».

Dans une interview à Sputnik, François Asselineau condamne fermement la gifle assénée mardi 8 juin à Emmanuel Macron en déplacement à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme.

« Comme tout le monde, je condamne toute violence. Il ne faut pas admettre ce genre d’acte violent contre le chef de l’État, non seulement pour la personne de Monsieur Macron, mais aussi pour ce qu’il représente. C’est quand même le symbole de la République française. »

Il dénonce « une situation délétère, très mauvaise en France, en période préélectorale ». Pour tenter d’expliquer cette agression, le président de l’UPR revient sur le contexte.

François Asselineau évoque tout d’abord la crise des Gilets jaunes et l’usage des LBD pendant les manifestations. Emmanuel Macron « exaspère une partie importante de la population », estime-t-il. « Il y a eu plusieurs dizaines de personnes qui ont été soit tuées soit blessées, soit handicapées à vie ».

Abordant le sujet de la présidentielle à venir, l’homme politique reproche au Président de la République d’être en campagne sans le dire avec les moyens de l’État.

« Il y a la logistique, le transport, il bénéficie de toute la couverture médiatique en dehors de tout contrôle alors même qu’on est en précampagne présidentielle. Il utilise des moyens qui visent à museler une partie de l’opposition », affirme-t-il, estimant l’UPR victime « qui n’a accès à rien du tout ».

François Asselineau renchérit, dénonçant « l’abaissement de la fonction présidentielle [qui] découle de l’attitude d’Emmanuel Macron ».

« On ne peut pas à la fois se comporter comme il se comporte en recevant à l’Élysée des youtubeurs, en faisant des blagues de potache, en détruisant lui-même le respect de sa fonction et puis s’étonner que les gens le traitent quasiment comme un copain ou comme un camarade de jeux ».

« Une partie des Français ont le sentiment que Monsieur Macron ne défend pas les intérêts du peuple français, mais qu’il défend les intérêts de forces étrangères, de l’Union européenne, de l’oligarchie euroatlantiste, des forces de l’OTAN », note-t-il.

Le président de l’UPR estime que cet épisode « devrait ramener à la raison » Emmanuel Macron qui devrait « faire davantage attention et peut-être suspendre cette campagne qui ne dit pas son nom [son tour de France, ndlr] ».

« Il ne peut pas être à la tête d’un État qui a vu exploser le nombre de pauvres en France et parallèlement exploser le nombre de milliardaires. Il y a quand même une gestion d’un État qui est très très inégalitaire. Il ne peut pas faire ça et penser que les gens l’aiment. Il y a une très forte tension dans la société française ».

Source : Sputnik

3 –USA : Opération commando contre l’US Army

Un « tireur actif » a été signalé ce mercredi sur la base de l’US Air Force de San Antonio, au Texas. Une opération de mise en sécurité de la zone a été lancée. Selon les informations disponibles, la fusillade n’a fait aucun blessé.

Suite à une fusillade, les militaires de la base américaine de Lackland, à San Antonio au Texas, ont été appelés ce 9 juin à se mettre à couvert, est-il mentionné sur le compte Twitter de la Joint Base San Antonio (JBSA). Évoquant un « tireur actif » opérant sur le site, cette position de l’US Air Force a demandé à tout le personnel d’appliquer les procédures de bouclage des lieux.

D’après le réseau social de la JBSA, plusieurs tireurs ont été impliqués.

« Les intervenants d’urgence de la Joint Base San Antonio travaillent avec le département de police de San Antonio pour balayer la zone et rechercher les tireurs », est-il précisé dans un autre tweet.

Deux heures après les faits, les militaires ont annoncé la fin de l’opération en précisant qu’aucun blessé n’était à signaler.

La base en question est notamment utilisée pour la formation initiale des militaires de la Force aérienne régulière, de la Réserve de la Force aérienne ainsi que de la Garde nationale aérienne des États-Unis. Qui plus est, des formations pour officiers ainsi que des entraînements techniques y ont également lieu.

Source : Sputnik

4- Qui veut punir la Bulgarie ?

De très bizarres incidents se succèdent en Bulgarie qui semble payer, malgré sa présence au sein de l’OTAN, ses tendances pro-russes.

Ainsi peu après une très curieuse descente de l’US Army dans une usine bulgare et ce, au nom d’une erreur de calcul en plein exercice Europe Defender, les États-Unis ayant décidé d’une longue liste de sanctions à l’encontre des autorités bulgares, pays allié, au nom de la lutte contre la corruption. Troisième bizarrerie en date ? La chute d’un MiG-29.

Voici le récit de cet incident tel que rapporté hier mercredi 9 juin par Opex360 avec pour titre Un MiG-29 bulgare porté disparu dans la région de la mer Noire

Le 7 juin, la Bulgarie a donné le coup d’envoi de l’exercice tactique « Shabla 21 », auquel participent des unités américaines et serbes. L’objectif de ces manœuvres est notamment d’améliorer la coordination entre les forces bulgares pour la protection des approches maritimes et aériennes du pays.

Seulement, ce 9 juin, ayant décollé de la base de Graf Ignatievo, un MiG-29 bulgare a disparu des écrans radars, vers 00h45, alors que, dans le cadre de cet exercice, il effectuait un exercice de tir au-dessus de la mer Noire, région qui est par ailleurs le théâtre de tensions entre les forces russes et celles de l’OTAN [dont fait partie la Bulgarie]. Des recherches ont immédiatement été entreprises pour tenter de le retrouver.

Les corvettes Reshitelni et Bodri ont été dirigées vers la zone où l’appareil est supposé s’être abîmé. De même que deux hélicoptères, le dragueur de mines Tsibar et des moyens de la police des frontières bulgares. Selon les premiers éléments communiqués par Georgi Panayotov, le ministre bulgare de la Défense, le pilote ne serait a priori pas éjecté de son appareil.

Les sièges éjectables étant munis d’une balise qui émet un signal en cas d’éjection. Or, celle du MiG-29 disparu reste muette, ce qui complique d’ailleurs les opérations de recherche. Encore un de ces accidents mystérieux qui n’arrivent que dans les Républiques ex- soviétiques.

En outre, le ministre a également souligné que le pilote, le commandant Valentin Terziev, n’avait pas fait état d’un quelconque problème à bord de son appareil avant de s’abîmer en mer. « Quelque chose s’est produit soudainement », en a-t-il conclu.

5 –OTAN : la Russie sera bombardée ?

La Russie a commencé à déployer des avions de combat et des systèmes de missiles dans la région de Kaliningrad.

Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a pris cette mesure après avoir ressenti le besoin criant de transférer des chasseurs Su-30 et des systèmes de missiles côtiers « Bal » et « Bastion » dans la région de Kaliningrad.

De telles mesures sont dues à la concentration des forces de l’OTAN près des frontières de la Fédération de Russie, ainsi qu’au déploiement supplémentaire de chasseurs F-35 près des frontières russes, estiment les rédacteurs de l’agence de presse russe Avia.pro,

La décision finale sur le transfert des systèmes de missiles côtiers antinavires K-300P Bastion-P et 3K60 Bal vers la région de Kaliningrad n’a pas encore été prise, mais un lot supplémentaire de chasseurs Su-30SM sera en effet rapidement déployé dans cette région.

« Le renforcement du district militaire occidental a été déclaré prioritaire dans un contexte de la multiplication des exercices et entraînements de l’OTAN tout près des frontières russes, ainsi que du déploiement de nouveaux chasseurs, dont le F-35 dans les pays européens.

Outre la livraison d’un lot supplémentaire de Su-30SM, dont la décision a déjà été prise, la question du déploiement des complexes côtiers BAL et Bastion dans la région de Kaliningrad est à l’étude. Il n’y a pas encore de décision définitive sur cette question, informe le conte Telegram BelVPO.

Un peu plus tôt, la Russie a levé un chasseur Su-35 dans le ciel au-dessus de la mer Baltique pour intercepter le chasseur américain F-35 de cinquième génération.

Source : Avia.pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV